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mercredi 12 juin 2024

Union des gauches, fusion des droites, dérive de Macron, Assemblée à l’arrêt... Au sommaire de Mediapart ce mercredi 12 juin 2024

 

La lettre quotidienne
La lettre quotidienne
Mercredi 12 Juin 2024

À la une de Mediapart

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Les états-majors des partis de gauche se sont mis d’accord sur la répartition des 577 circonscriptions. Un accord indispensable pour éviter de perdre certains sièges de l’Assemblée sortante. Et dont les nouveaux équilibres pourraient aider à conquérir des circonscriptions macronistes.
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Trois jours après la dissolution, les réunions et autres AG se multiplient et débordent de nouvelles recrues. Mais dans l’attente des investitures et du programme commun, toujours en négociation, tout le monde avance dans le noir.
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Alors que l’extrême droite n’a jamais été aussi proche du pouvoir, le président de la République s’est employé mercredi à attaquer la gauche unie, placée sur le même plan que le Rassemblement national. Une stratégie irresponsable, à rebours des valeurs républicaines qu’il prétend défendre.
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Le président de la République a lancé mercredi la campagne des législatives au cours d’une conférence de presse. Trois jours après avoir dissous l’Assemblée nationale, sa stratégie est simple : diaboliser les « blocs extrêmes ». Sans trace d’idées nouvelles ni de mea culpa.
 
Pendant que le patron du parti était retranché dans son bureau parisien, la direction politique a voté l’exclusion de son président qui a noué un accord électoral avec le RN pour les législatives. Mais le Niçois conteste la sentence et ne compte pas s’arrêter là.
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En jetant la droite dans les bras du RN, Éric Ciotti rompt avec l’histoire politique de son camp et menace son propre parti d’implosion. Mais il assure sa réélection et entrevoit enfin la perspective de devenir ministre. Le pire de la politique.
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Éric Ciotti fait éclater son parti du fait d’un brutal changement de pied stratégique. Mais sur l’immigration ou la sécurité, Les Républicains et le Rassemblement national proposent en réalité beaucoup d’options politiques communes depuis au moins les années Sarkozy.
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L’arrivée du RN à Matignon plongerait la Cinquième République dans sa quatrième cohabitation. Emmanuel Macron verrait ainsi ses pouvoirs présidentiels considérablement réduits. Mais la nouvelle majorité devrait aussi composer avec les autres institutions, à commencer par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État.
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Depuis la dissolution, l’exécutif entretient le suspense sur la publication, ou non, du décret durcissant les règles de l’assurance-chômage, qui était attendu d’ici à fin juin. Les économies et l’impact sur les chômeurs seraient énormes : plus de la moitié des allocataires seraient concernés par au moins une mesure.
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Portées à bout de bras par un monde militant plein d’espoir, des commissions d’enquête parlementaires se retrouvent caduques, des projets de loi tombent à la trappe. La perspective de l’extrême droite au pouvoir ajoute l’inquiétude à la colère.
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Avec l’arrêt des travaux du Sénat jusqu’au 7 juillet, la loi agricole, déjà maintes fois retardée, est suspendue. Du côté des organisations mobilisées sur le texte, l’inquiétude est manifeste.
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Sept anciennes collaboratrices de Bruno Barde, directeur de trois festivals de cinéma et d’une agence de relation de presse, l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et d’humiliations. Il conteste « fermement » mais s’excuse en invoquant un comportement « latin et malencontreux ».
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Quatre militants d’extrême droite ont été condamnés à des peines de six mois avec sursis à sept mois de prison. Ils ont été reconnus coupables d’une agression homophobe commise alors qu’ils célébraient le succès du Rassemblement national aux élections européennes.
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Dans un rapport à paraître et que Mediapart a pu consulter, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) tire la sonnette d’alarme sur les conditions de détention dans cette prison, et déclenche une « procédure d’urgence ».
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Le conflit qui a embrasé la Nouvelle-Calédonie au mois de mai, après l’adoption d’un texte sur le dégel du corps électoral – suspendu après la dissolution de l’Assemblée nationale – ravive de tous côtés les « vieux démons » du racisme. Alors que les Kanak subissent des discriminations quotidiennes, des habitants se mobilisent pour multiplier les échanges intercommunautaires.
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Des peines d’inéligibilité immédiate ont également été réclamées contre plusieurs maires d’Île-de-France accusés de corruption et de trafic d’influence, mardi 11 juin au tribunal judiciaire de Paris.
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Lors de cette deuxième journée d’audience, des policiers intervenus le soir de la disparition de Steve Maia Caniço ont défendu leur collègue, seul poursuivi pour homicide involontaire. Ils ont aussi chargé « les teufeurs » et plaidé la légitime défense.
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Le magnat des télécoms et des médias Xavier Niel rachète l’agence Bestimage de son amie Michèle Marchand, criblée de dettes et menacée par plusieurs procédures judiciaires.
Dans le studio

Dans le Club  Les lecteurs et lectrices prennent la parole

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« Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI. Sauf à tout trahir de l’héritage de Blum ». Voilà une parole bien imprudente de Bernard Cazeneuve. Par Antoine Malamoud, arrière-petit-fils de Léon Blum.
Une lecture économique des orientations du RN sur le social met en évidence deux angles : la réduction des financements (qui précède les coupes dans les droits sociaux), et les mesures xénophobes. Ces deux caractéristiques sont davantage un prolongement et une amplification de la politique menée depuis 2017, à savoir un affaiblissement des protections collectives, qu’un retour à une politique plus sociale. Face aux tromperies d'un discours attrape-tout, décryptage par cinq économistes.
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Où il est question de rentabilité, d'idéaux, de Maréchal, de bière, de Clamart, de Bérurier noir et d'une histoire qui bégaye pendant qu'une autre bafouille,
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Le mouvement syndical est traversé par des débats sur la façon de faire face à la menace de l’extrême-droite et d’appréhender la proposition de front populaire. Les trahisons passées d’une “gauche de gouvernement” mais aussi l’indépendance du mouvement social freinent les choses. Nous n’avons pourtant que peu de temps pour agir.
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« Après la stupeur de Juin peut naître la confiance de Juillet. Mais cela suppose une prise de conscience et une mobilisation accélérées ! » Par Pierre Joxe qui fut président, en 1981, du groupe socialiste majoritaire à l’Assemblée nationale.
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Il y a urgence, évidemment. Mais comme souvent, confondre urgence et précipitation est ce qu’attendent de nous les maitres des horloges. Si nous souhaitons avoir une chance de l’emporter, il faudra qu’on s’arrête et qu’on réfléchisse. C’est notre seule force et aussi le point faible qui nous a mené à tant de défaites et désillusions.
Nous ne pouvons pas être dupes : nous savons déjà ce que donne l’extrême droite au pouvoir. En Hongrie, en Italie, en Inde, au Brésil, en Israël, partout, elle piétine les droits sociaux, démocratiques et reproductifs. En France, l’extrême droite est déjà là. Ses idées infusent tous les aspects de la société. Plus que jamais, il est temps de se mobiliser.
 
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