Le temps est compté, la première des trois semaines qui nous séparait du premier tour des législatives à l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron est déjà bien entamée. Mais jour après jour le souffle de l’union gagne en puissance à gauche, insufflé non seulement par les partis qui se sont engagés sur la voie d’un « nouveau front populaire », mais aussi par une multitude d’organisations syndicales, associatives ou tout simplement de citoyens pas dupes de la véritable nature de l’extrême droite qui lorgne désormais sur les portes de Matignon. Ce souffle ne doit pas retomber, car il s’agit non seulement de barrer la route du pouvoir au RN, mais plus encore, de stériliser le terreau sur lequel il prospère depuis tant d’années.
À savoir la politique anti-sociale toujours plus sécuritaire d’Emmanuel Macron et consorts, la normalisation des mots de la haine, du rejet de l’autre et du repli. En somme, il s’agit de renouer avec le progrès, la solidarité et la fraternité… dans les pas du Front populaire de 36 et de ses immenses conquis sociaux. Alors que les sujets qui fâchent n’ont pas manqué pendant la campagne des européennes, la responsabilité est lourde pour les partis que l’impérieuse nécessité oblige autant que la pression du peuple de gauche. Mais ils semblent sur la bonne voie avec les négociations en cours sur un programme « de rupture écologique et sociale » qui pourraient s’appliquer dès juillet.
De quoi transformer la vie quotidienne s’il contient, comme c’est sur la table, l’indexation des salaires sur l’inflation, l’abrogation des réformes des retraites et de l’assurance chômage, le retour de l’ISF ou encore la taxation des superprofits. Trois semaines c’est court mais ça peut tout changer.
Suivez en direct la suite des événements sur l’Humanite.fr tout au long de la journée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire