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jeudi 13 juin 2024

Le Front populaire est né, la dissolution vue du monde du travail, l’enfer du « Guantánamo israélien » ... Au sommaire de Mediapart ce jeudi 13 juin 2024.

 


La lettre quotidienne
La lettre quotidienne
Jeudi 13 Juin 2024

À la une de Mediapart

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Après d’âpres négociations, les dirigeants des partis de gauche ont conclu un accord définitif et ont rédigé un programme centré sur les cent premiers jours du mandat. Ils se félicitent d’avoir ainsi « déjoué les calculs politiciens » d’Emmanuel Macron.
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Dans les hangars, les bureaux ou sur les chantiers, les résultats des européennes et l’annonce de la dissolution mettent en lumière les divisions et les inquiétudes qui minent la société française.
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Jordan Bardella ne veut plus abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, revenant sur une promesse du mouvement d’extrême droite. Une nouvelle preuve du glissement néolibéral du programme économique du RN qu’il n’assume pas encore clairement.
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La Commission nationale consultative des droits de l’homme sort de sa réserve et appelle solennellement les Français à ne pas voter pour le Rassemblement national. « Le programme du RN entraînera de très importantes restrictions de droits fondamentaux », explique à Mediapart son président, Jean-Marie Burguburu.
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En trois jours, la formation d’extrême droite, minée depuis des mois par des dissensions internes, a achevé de se déchirer sur la question des alliances avec le Rassemblement national. La moitié du bureau politique, dont Marion Maréchal, a été exclue par les fidèles d’Éric Zemmour.
 
Face aux accusations de torture qui se multiplient, Israël a annoncé avoir commencé le transfert de détenus du camp militaire de Sde Teiman vers d’autres lieux de détention. Enquête sur une geôle d’exception, où plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie.
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Une commission d’enquêteurs indépendants des Nations unies accuse Israël et le Hamas de crimes de guerre. Elle accuse encore les autorités israéliennes de crimes contre l’humanité, notion qu’elle ne retient pas contre le mouvement islamiste palestinien.
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De riches récipiendaires de la Légion d’honneur sont soupçonnés d’avoir profité de largesses de l’institution. Alertée, la présidence de la République n’a pas voulu faire de vagues.
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Volonté de massacrer des migrants à l’arme lourde et racisme primaire : Mediapart a pris connaissance de la correspondance de l’ancien directeur de la sécurité de la multinationale du ciment, un ancien militaire qui a été candidat du Front national à des élections locales.
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La décision d’Emmanuel Macron laisse 2 000 collaborateurs parlementaires sur le carreau. Ceux qui espèrent revenir après les élections s’inquiètent déjà des nouveaux équilibres syndicaux et de la qualité du dialogue social au sein de l’institution en cas de victoire du RN.
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Lors du quatrième jour d’audience, le commissaire jugé pour homicide involontaire a contesté toute responsabilité dans la mort de Steve Maia Caniço lors de la Fête de la musique, en 2019, à Nantes. Le parquet, lui, estime qu’il est bien coupable, mais refuse d’en faire « un bouc émissaire ».
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Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, est venu témoigner au procès de Grégoire Chassaing. Pas pour saluer le travail de l’IGPN ou des magistrats, mais pour louer « l’exemplarité » de ce commissaire poursuivi pour homicide involontaire.
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La direction de la radio publique a annoncé mardi avoir licencié l’humoriste, pour faute grave. La sentence a mis en émoi les équipes de la station qui ont fait part de leur indignation à leur directrice le lendemain, lors d’une réunion organisée à la Maison ronde.
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Marqué au fer rouge par l’agression violente de la jeune Samara le 2 avril, le collège Arthur-Rimbaud à Montpellier était en grève cette semaine. En cause : le départ prématuré d’une conseillère principale d’éducation venue en renfort au lendemain du drame.
Par 
Après les révélations de Mediapart sur les témoignages de sept anciennes collaboratrices, Bruno Barde a dû se « mettre en retrait » de la direction de son agence de relations presse et de « tout contact avec les collaborateurs ».
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Après les revers subis par Macron et Scholz aux européennes, la cheffe post-fasciste du gouvernement italien reçoit en position de force les dirigeants des principales puissances occidentales et du Japon. L’aide à l’Ukraine, Gaza et la rivalité économique avec la Chine dominent les débats.
Par 
Le naufrage d’une embarcation partie de Somalie, le 9 juin, a causé la mort d’au moins 49 personnes, dont une majorité de femmes. Spécialiste de cette région, la chercheuse Marina de Regt explique comment et pourquoi des personnes tentent de gagner un pays où règne le chaos.
Par 
Au procès en appel du volet financier de l’affaire Karachi, Nicolas Bazire a relancé, sans preuves, la thèse d’une utilisation des fonds spéciaux dans la campagne d’Édouard Balladur.
Dans le studio

Dans le Club  Les lecteurs et lectrices prennent la parole

le blog de 
Depuis maintenant une décennie qu'il est au pouvoir Emmanuel Macron a eu le temps de se montrer sous son vrai jour : « un taré ». Rien n'aura été épargné aux citoyens et la liste est longue, très longue. C'est vertigineux.
« Ce sont nos vies qu’ils vont détruire. » Face au péril de l'extrême droite, alors que les partis de gauche négocient pour trouver un accord électoral en vue des législatives, un large ensemble de féministes liste ses exigences dans un contexte où les minorités seraient les premières cibles de l'extrême droite au pouvoir, et appellent à s'appuyer « sur des programmes qui mènent une lutte pour la dignité ».
le blog de 
« L’extrême droite ne conquiert pas le pouvoir, on le lui donne ». Les mots de l’historien Johann Chapoutot sur les heures sombres de notre histoire sont tristement d’actualité. Face à la menace d’extrême droite, continuer d’enseigner l’histoire, c’est former des citoyens capables de défendre la démocratie lorsqu’elle vacille.
« Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l'extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. » Pour riposter sur le terrain face au RN et empêcher son arrivée au gouvernement, un large ensemble d'acteurs et d'actrices de la société civile appellent à la mobilisation de « toutes et tous. »
le blog de 
La dissolution est notre grande affaire, mais tout le monde trahit la dissolution... Personne n’assume d’être dissous. C’est toujours pareil, on se fait dissoudre d’en haut, verticalement... et les dissous n’ont plus qu’une envie, refaire leur identité, se ressouder. « Dans les sphères, c'est la nuit ». Micro-drame en trois actes.
le blog de 
La Coordination nationale Pas sans Nous fait part de sa très vive inquiétude face au résultat historique de l'extrême droite aux élections européennes et à la décision inacceptable de dissolution de l’Assemblée nationale dans ce contexte de poussée électorale inédite du Rassemblement national.
Les élections européennes ont amplifié la crise démocratique : la moitié des citoyen·nes ne se sont pas déplacé·es pour voter. Parmi les votant·es, l’extrême droite a recueilli plus d’une voix sur trois. Pour arracher ces progrès sociaux, nous devons nous organiser avec nos syndicats pour porter nos revendications et n’exclure aucun mode d’action pour gagner. La section syndicale SNJ-CGT de Mediapart relaie les textes de la CGT et du SNJ-CGT.
le blog de 
Avec l'historien, on a parlé de 1936, de 2024, d'un front populaire à l'autre, des nerfs solides qu'il faut avoir. Des accusations sans fondement d'antisémitisme, et de comment y répondre. De la haine éternelle communes aux « libéraux » et à l’extrême droite : la gauche redistributive.
 
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LA CHRONIQUE

 
L’extrême droite, le pouvoir et l’abîme

 

Par Ellen Salvi, journaliste et responsable du pôle politique de Mediapart  

Il est chargé de la défense aérienne, signe les écoutes administratives et détermine l’ensemble de la politique intérieure. En France, le premier ministre possède d’immenses pouvoirs. Et contrairement à ce que racontent ceux qui cherchent encore à minimiser le risque majeur qu’Emmanuel Macron a fait prendre au pays en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, l’arrivée de l’extrême droite à Matignon aurait des conséquences aussi grandes que les prégoratives qui lui échoiraient.

Jordan Bardella le sait. C’est pourquoi il pose tout sourire sur ses affiches de campagne au-dessus du slogan : « Bardella premier ministre. » Le président du Rassemblement national (RN) se voit déjà gravir le grand escalier de la rue de Varenne qui conduit au bureau doré du chef du gouvernement. Il s’imagine porté par une large majorité, confortablement élue le 7 juillet, qui lui permettra de conduire ses politiques.

En matière de justice ou d’éducation, pour les droits des femmes ou des étrangers, mais aussi d’un point de vue économique et social, les catastrophes promises par l’extrême droite au pouvoir sont prévisibles. D’autant que la voie lui a été pavée par les errements et les lâchetés des gouvernements précédents. Il ne reste donc qu’une poignée de jours pour éviter le pire. Et se souvenir qu’on ne joue jamais avec la flamme.
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À NE PAS MANQUER
 
L’arrivée du RN à Matignon plongerait la Cinquième République dans sa quatrième cohabitation. Emmanuel Macron verrait ainsi ses pouvoirs présidentiels considérablement réduits. Mais la nouvelle majorité devrait aussi composer avec les autres institutions, à commencer par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État.

UNE FRANCE A PEUR
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Dimanche soir, une partie de la France est passée de la sidération à la peur en quelques secondes. Mediapart a recueilli la parole de personnes susceptibles d’être ciblées par une extrême droite au pouvoir, étrangères ou issues de minorités.

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« VOUS VERREZ QUAND BARDELLA SERA AU POUVOIR »

 
Par Marine Turchi

Dans la soirée du 9 juin, quatre jeunes militants d’extrême droite fêtent la victoire du RN aux élections européennes. Parmi eux : Gabriel Loustau, fils d’Axel Loustau, un ancien élu frontiste et proche de Marine Le Pen. Ils boivent, chantent. Dans la rue, ils traitent de « salope » une femme qui rentre chez elle, s’embrouillent avec un automobiliste, courent après un cycliste en menaçant de le frapper. Puis, deux d’entre eux agressent, à l’aide d’un bâton et d’une ceinture, un passant de 19 ans, à qui ils lancent : « Sale pédé, t’es un transexuel, sale pédé ! »

Lors de leur interpellation et de leur arrivée au poste de police, ils se font remarquer par des chants militaires et des revendications d’affiliation au GUD (Groupe union défense) et au RN. « Vous verrez quand Bardella sera au pouvoir, quand Hitler reviendra », menace l’un d’eux. Jugés en comparution immédiate le 12 juin, ils n’ont pas su expliquer pourquoi Gabriel Loustau avait indiqué, dans un message peu de temps après l’agression, que ses amis avaient « fumé un gay ».

Ils ont été condamnés pour violences pour deux d’entre eux (cinq et sept mois de prison ferme) et pour non-assistance à personne en danger pour les deux autres – dont Gabriel Loustau (six mois avec sursis). Juste avant, l’avocate de la victime avait posé la seule question qui vaille : « Cela veut-il dire que si le Rassemblement national arrive au pouvoir, on pourra passer à tabac un homosexuel, une femme, un Arabe, un juif ? »

NOTRE PARTI PRIS
Par 
Dans une configuration politique inédite, l’extrême droite est aux portes du pouvoir en France. Seul un front commun des gauches sociales et écologistes, que les partis ont commencé à esquisser lundi soir, est à même d’écarter la menace du RN aux législatives. Il revient à la société civile de se mobiliser pour s’assurer que les divergences ne prendront pas le dessus.

INFORMEZ-NOUS
 
C’est peut-être vous qui nourrirez une des prochaines Newsletter In Extremis de Mediapart en nous communiquant une information sur laquelle nous enquêterons.
Pour ce faire, écrivez-vous à extremedroite@mediapart.fr

DERRIÈRE NOS ÉCRANS
Par 
« Vous, vous préférez que La France insoumise puisse prendre le pouvoir… » C’est ainsi que Pascal Praud a répondu mercredi à Florence Portelli, au moment où la vice-présidente de LR tentait d’expliquer pourquoi l’alliance scellée entre Éric Ciotti et le RN est une folie. Depuis la victoire écrasante du parti d’extrême droite aux européennes, les figures de proue des médias Bolloré ne cachent pas leur satisfaction de voir leur vision mortifère de la société triompher. 

Dès le lendemain du scrutin, Pascal Praud s’est transformé dans ses émissions en facilitateur de l’union des droites, poussant au rapprochement autour de ce qui constitue, à ses yeux, le socle idéologique commun à « LRN ». À savoir « l’immigration incontrôlée, l’islamisation et le wokisme ». De chaîne d’opinion, CNews est ainsi passée à chaîne de propagande pour faire advenir le souhait caressé et orchestré par Vincent Bolloré : l’accession de l’extrême droite au pouvoir.

LES DROITES EN FUSION

 
 
Le président du parti Les Républicains a annoncé mardi sa volonté de sceller un accord de coalition avec le Rassemblement national en vue des élections législatives du 30 juin. Une annonce qui a stupéfié son camp, où les appels à la démission se multiplient.

MAIS QUI EST... GUILHEM CARAYON ?
Par Youmni Kezzouf
Image Mais qui est... Guilhem Carayon ?

C’est l’une des dernières personnes sur lesquelles peut compter Éric Ciotti. Le président du parti Les Républicains (LR) qui a annoncé – contre l’avis de la quasi-intégralité de ses troupes – avoir scellé un accord avec RN pour les élections législatives anticipées, a au moins reçu le soutien du président des jeunes de LR. Fidèle partisan de l’union des droites, ce cadre âgé de 25 ans est aussi le fils de Bernard Carayon, ancien membre du Groupe union défense (GUD) et signataire dans la très droitière revue du Club de l’Horloge de Jean-Yves Le Gallou.

En 2023, Guilhem Carayon posait déjà en couverture du magazine d’extrême droite L’Incorrect aux côtés de Stanislas Rigault (Reconquête) et Pierre-Romain Thionnet (RN), pour un dossier sur l’union des droites au titre prémonitoire : « Les jeunes coupent le cordon. » Mercredi soir, sur le plateau de Cyril Hanouna, il a de nouveau enfoncé le clou : « Ce qui nous différencie avec le RN n’est rien au regard de ce qui nous rassemble », a-t-il dit, évoquant « 90 à 95 % des sujets »

L’EXPLOSION DE RECONQUÊTE
  © Photo Thomas Samson / AFP
Par Youmni Kezzouf

En quatre jours, le parti d’Éric Zemmour s’est littéralement auto-dissous. Dimanche soir, ses cadres poussaient un « ouf » de soulagement, après être parvenus à envoyer cinq député·es au Parlement européen. 72 heures plus tard, quatre d’entre eux, dont la tête de liste Marion Maréchal et les vice-présidents exécutifs du parti, Guillaume Peltier et Nicolas Bay, appelaient à voter pour les candidat·es du RN et d’Éric Ciotti, contre celles et ceux investis par Reconquête.

Les frondeurs ont été exclus dans la foulée par le reste du bureau exécutif – on parle de quatre personnes – tandis qu’Éric Zemmour prenait la parole sur BFMTV. Se disant « écœuré et blessé » par les tentatives de « regroupement familial » (sic) de Marion Maréchal, l’ancien candidat à la présidentielle a estimé que celle-ci avait battu le « record du monde de la trahison » en essayant de négocier une alliance avec le parti de sa tante.

RIPOSTE
 
À Paris comme à Montpellier, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la rue pour dire leur opposition à l’extrême droite et exiger de la gauche institutionnelle qu’elle s’unisse enfin, à l’aube des élections législatives anticipées.

NOTRE ÉMISSION SPÉCIALE
Par 
Après le score historique du RN aux européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale, les forces de gauche et écologistes ont validé une union de principe. Sur Mediapart, la société civile appelle à construire une alternative à l’extrême droite.

LE SOIR OÙ TOUT A BASCULÉ

 
 
En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, le président de la République espère s’imposer de nouveau comme seul rempart face à l’extrême droite. Mais cette stratégie est aujourd’hui usée jusqu’à la corde. Et fait prendre un risque majeur à tout le pays.
 
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Dans le Club  Les lecteurs et lectrices prennent la parole

 
Une lecture économique des orientations du RN sur le social met en évidence deux angles : la réduction des financements (qui précède les coupes dans les droits sociaux), et les mesures xénophobes. Ces deux caractéristiques sont davantage un prolongement et une amplification de la politique menée depuis 2017, à savoir un affaiblissement des protections collectives, qu’un retour à une politique plus sociale. Face aux tromperies d'un discours attrape-tout, décryptage par cinq économistes.
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Le lendemain de ma sortie de l’ENA, en pleine campagne présidentielle de 2017, Donald Trump était élu président des États-Unis. Depuis, une question m’obsède : que se passerait-il pour nous, fonctionnaires, si l’extrême droite arrivait au pouvoir en France ?
le blog de 
Le Rassemblement national ? « Des antisémites forcenés », affirme le sociologue Ugo Palheta, l’un des meilleurs connaisseurs du fascisme – l’ancien comme le néo.
 
J’ai 28 ans et ce dimanche j’ai été plongée dans le brouillard. Brouillée mais non résignée, j’ai écrit un texte sur l’équilibre précaire au-dessus des abysses de l'extrême droite, sur les idéaux de notre génération qui se bat pour une justice sociale, écologique et sur la tâche qui nous attend. Faire front. En ces temps incertains, l’union est le mot certain dont nous avons besoin.
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La Coordination nationale Pas sans Nous fait part de sa très vive inquiétude face au résultat historique de l'extrême droite aux élections européennes et à la décision inacceptable de dissolution de l’Assemblée nationale dans ce contexte de poussée électorale inédite du Rassemblement national.
Nous ne pouvons pas être dupes : nous savons déjà ce que donne l’extrême droite au pouvoir. En Hongrie, en Italie, en Inde, au Brésil, en Israël, partout, elle piétine les droits sociaux, démocratiques et reproductifs. En France, l’extrême droite est déjà là. Ses idées infusent tous les aspects de la société. Plus que jamais, il est temps de se mobiliser.

RENDEZ-VOUS BIENTÔT !
Merci d’avoir lu notre newsletter créée grâce à... Yunnes Abzouz, Livia Garrigue, Youmni Kezzouf, Ellen Salvi et Marine Turchi.

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