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lundi 10 juin 2024

Effroi, sidération, mépris… Édition spéciale Européennes après la dissolution en France. Dans les pays d’Europe, des destins divers pour l’extrême droite. L’écologie en berne… Au sommaire de Mediapart, lundi 10 juin 2024

 

La lettre quotidienne
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Lundi 10 Juin 2024

À la une de Mediapart

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Encore sous le choc de l’annonce du chef de l’État, les députés de la majorité redoutent une campagne bricolée et craignent de perdre leur siège face à l’extrême droite. Un pari assumé dans l’entourage présidentiel, malgré les alertes en interne.
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Marqué par un nouveau record pour l’extrême droite et un recul très net du camp présidentiel, le scrutin du 9 juin aura aussi montré les limites sociologiques des forces de gauche, qui n’ont d’autre choix que l’union pour éviter une déroute aux législatives.
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Dimanche soir, une partie de la France est passée de la sidération à la peur en quelques secondes. Mediapart a recueilli la parole de personnes susceptibles d’être ciblées par une extrême droite au pouvoir, étrangères ou issues de minorités.
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En Nouvelle-Calédonie, mais aussi en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, la dissolution de l’Assemblée a pour effet immédiat de figer revendications indépendantistes et velléités d’émancipation, aggravant ainsi la crise démocratique qui touche de longue date ces territoires.
 
Les extrêmes droites ont progressé presque partout en Europe, mais pas de manière uniforme. Avec Emmanuel Macron, l’Allemand Olaf Scholz est l’autre grand perdant du scrutin européen. Ursula von der Leyen, elle, semble bien placée pour rempiler à la tête de la Commission. Les partis écolos sont en net repli.
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Le groupe des Verts perd de nombreux élus au Parlement européen. C’est en Allemagne que la déconfiture est la plus marquée, tandis que les écologistes remportent les élections aux Pays-Bas et au Danemark.
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Le chancelier social-démocrate et ses alliés écologistes et libéraux n’ont même pas convaincu un tiers des électeurs. Mais malgré la progression des conservateurs, de l’extrême droite et du parti de Sahra Wagenknecht, pas question de déclencher de nouvelles élections comme en France.
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Avec son collectif La fête est finie, l’agitateur d’extrême droite Alvise Pérez a obtenu dimanche près de 5 % des voix en Espagne. Son discours de haine contre les politiques, les journalistes et le « système » séduit un électorat masculin autrefois tenté par Vox.
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Le FPÖ, parti d’extrême droite autrichien, est pour la première fois arrivé en tête d’un scrutin national avec 25,7 % des voix lors de ces élections européennes. Une victoire due à son discours anti-élites et à la faiblesse des partis traditionnels.
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C’est l’une des surprises du scrutin d’hier : un ancien proche d’Orbán, qui s’est lancé dans la compétition électorale il y a trois mois, a remporté près de 30 % des voix. Si le Fidesz reste en tête en Hongrie, il ne peut plus revendiquer l’hégémonie.
Dans le studio

Dans le Club  Les lecteurs et lectrices prennent la parole

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J’ai 28 ans et ce dimanche j’ai été plongée dans le brouillard. Brouillée mais non résignée, j’ai écrit un texte sur l’équilibre précaire au-dessus des abysses de l'extrême, sur les idéaux de notre génération qui se bat pour une justice sociale, écologique et sur la tâche qui nous attend. Faire front. En ces temps incertains, l’union est le mot certain dont nous avons besoin.
Si le désastre n'est jamais écrit d'avance, il faut dire que cette fois le texte est à l'état de brouillon et ne demande plus qu'à passer par la case édition. Si bien des analyses sont posées depuis la catastrophe extrême-droitière du 9 juin, c'est la question démocratique des derniers mois qu'il faut analyser pour rebondir, bien au-delà des élections. Travail, étranger·es, écologie...
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Le lendemain de ma sortie de l'ENA, en pleine campagne présidentielle de 2017, Donald Trump était élu président des États-Unis. Depuis, une question m'obsède : que se passerait-il pour nous, fonctionnaires, si l’extrême droite arrivait au pouvoir en France ?
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La dissolution décidée ex abrupto par Emmanuel Macron appartient à la panoplie ordinaire de la V° République. Elle emporte un avantage institutionnel et beaucoup d’inconvénients politiques.
Cette nuit, je n'arrivais pas à dormir. Alors je vais écrire. Ce que je pense que Macron tente, et comment on peut s'en sortir. Commençons par « qu'est-ce qu'il fait ? ». Et ensuite, comment on s'en sort ? Je crois qu'on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d'efforts et de raison.
Je suis né en 2002, année fatidique : la France voyait arriver Jean-Marie Le Pen au second tour au scrutin le plus important de la Ve République. Depuis, l'extrême droite s'est toujours renforcée jusqu'à culminer. Engagé à gauche, l’effroi m’a envahi ce dimanche 9 juin 2024. Mais ne leur offrons pas la victoire.
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L’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir. Mais il faut dire plus : seule l’unité de la gauche politique, tout de suite, est en mesure de l’entraver dans les semaines qui viennent. Le péril fasciste est là, immédiat. Le syndicalisme ne doit pas se limiter à un mot d’ordre de second tour. Il faut agir pour l’unité, résolument.
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Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.
 
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