On est sans doute nombreux à avoir eu, hier, des palpitations au moment d’apprendre que les négociations se tendaient au sein du nouveau Front populaire. Puis à pousser un ouf de soulagement à l’annonce de leur reprise en début d’après-midi. Et enfin à se réjouir qu’elles aient fini par aboutir dans la soirée sur les candidatures comme le programme. Reste l’épineuse question d’un.e éventuel.le premier.e ministre. Un dernier obstacle que chacun à gauche espère surmonter sans trébucher.
Face à une extrême droite qui coalise les pires réactionnaires et se trouve aux portes de Matignon, l’enjeu est trop important, l’échec n’est pas permis. La bataille jusqu’au 30 juin sera rude, elle se jouera front contre front tant Emmanuel Macron - dont le premier ministre ne trouve rien de mieux que d’annoncer le décret de casse de l’assurance chômage pour le 1er juillet - est disqualifié. Ce sera un projet de justice sociale et écologique avec, en premier lieu, l’augmentation des salaires et l’abrogation des lois de régressions ; contre un programme qui cache mal, derrière la haine qu’il distille, ses ambitions libérales à tel point que la promesse de revenir sur la réforme des retraites est déjà reléguée.
Après les heures sombres de dimanche, avec ce nouveau Front populaire, l’espoir se lève. Des milliers et des milliers de personnes sont attendus dans la rue demain pour se dresser contre le RN mais aussi revendiquer de nouveaux droits pour toutes et tous. Une mobilisation à l’appel, initialement, de 5 syndicats mais à laquelle se sont déjà jointes des dizaines d’associations et d’ONG. Il s’agit de « provoquer un sursaut démocratique et social », affirme Sophie Binet dans nos colonnes ce matin. Alors demain, tous dans la rue.
Et d’ici-là retrouvez sur l’Humanite.fr toutes nos analyses, nos reportages et suivez en direct toute la campagne de ces élections législatives anticipées. À commencer par la conférence de presse du nouveau Front populaire prévue à midi.
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