Les risques d’extension de la guerre menée par Israël à Gaza sont à leur paroxysme. Alors que le déluge de feu a déjà fait plus de 22 000 morts dans l’enclave palestinienne, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé de frapper mardi dans la banlieue de Beyrouth pour éliminer le numéro 2 du Hamas. Jusque-là seules des attaques de faibles intensités avaient été initiées par les forces et milices régionales.
Cette opération israélienne fera-t-elle basculer la situation ? « Nous sommes hautement préparés pour tout scénario », a fait savoir le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari, tandis que le premier ministre semble décidé à s’enferrer dans une fuite en avant meurtrière. De son côté, le Hezbollah libanais, dont le secrétaire général doit prononcer un discours aujourd’hui, parle déjà d’un « crime (qui) ne restera pas sans riposte ou impuni ».
Face à la menace d’un embrasement imminent, Emmanuel Macron a appelé - après coup - Israël à « éviter toute attitude escalatoire notamment au Liban » et dit son souhait d'« œuvrer à un cessez-le-feu durable ». Il est temps de passer des discours aux actes, et pour Paris cela pourrait commencer - au moment où des ministres israéliens entendent vider Gaza de ses habitants palestiniens - par reconnaître officiellement l’État de Palestine.
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