Attaque du Hamas en Israël : la droite quitte l’Assemblée nationale avant l’intervention de Mathilde Panot
La France Insoumise est critiquée pour son refus de condamner explicitement les actes du Hamas envers Israël.
POLITIQUE - Un discours inaudible. La séance de questions au gouvernement ce mardi 10 octobre s’est déroulée dans un climat particulier lié à aux attaques du Hamas contre Israël et à la riposte attendue de l’État hébreu. Après une minute de silence parfaitement respectée sur tous les bancs, et alors que chaque président de groupes était invité à s’exprimer, l’intervention de l’insoumise Mathilde Panot a provoqué le départ d’une partie des députés.
Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole, les élus Les Républicains ont quitté l’hémicycle, imités par d’autres, notamment sur les bancs de Renaissance, de LIOT et du Rassemblement national dont Marine
« Avec les députés Républicains, nous avons quitté l’hémicycle de l’Assemblée nationale lors de la prise de parole de la France insoumise. Ceux qui ont justifié l’assassinat de civils en Israël ont perdu toute dignité et ne méritent aucun respect », a tweeté peu après le président du parti, Éric Ciotti. Un peu plus tôt, dans l’hémicycle, il avait « condamné sans réserve ceux qui ont commis ces exactions » contre les Israéliens.
Si la condamnation des actes du Hamas fait l’unanimité dans la classe politique, le choix des mots isole La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon y compris parmi ses alliés de la NUPES. Mathilde Panot a, elle, entamé sa prise de parole, un rameau d’olivier à la veste. « Nos pensées se tournent à cette heure vers le Proche-Orient où les peuples israéliens et palestiniens souffrent encore une fois. Je souhaite depuis cette Assemblée exprime une pensée emplie d’humanité pour les otages, les civils tués en Israël par les actes de terreur perpétrés par le Hamas ainsi que pour les civils qui, à Gaza, sont tués sous les bombes de Tsahal », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : « Nous condamnons tous ces crimes de guerre. »
En ouverture de séance, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et la Première ministre Élisabeth Borne avaient dit leur « solidarité » envers Israël, « un pays ami ». « Je veux le dire sans ambiguïté : la France se tient toujours aux côtés de la démocratie. Rien n’excuse le terrorisme et la barbarie », avait lancé la cheffe du gouvernement.
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