" Mes très chers collègues,
J’ignore si vous recevrez mon message, ni même si je resterai en vie suffisamment longtemps pour vous revoir. (…)
Chaque instant semble être le dernier. Nous faisons nos adieux à nos enfants et à nos proches, nous les regardons dans les yeux sans savoir si nous les reverrons un jour.(…)
Nous sommes au cœur d’une catastrophe humanitaire sans précédent et nous vous implorons de nous aider par tous les moyens possibles."
Nour, Psychologue au sein de notre équipe à Gaza. Retrouvez ici l'intégralité de son témoignage.
Bonjour,
Dans la bande de Gaza, les derniers jours ont été éprouvants. Communications interrompues, intensification sans précédent des bombardements… Dimanche, après 2 jours de profondes inquiétudes, nous avons réussi à rétablir le contact avec notre équipe sur place, composée d’une vingtaine de personnes.
Nos collègues vivent toujours, comme les 2,3 millions de civils, dans des conditions extrêmement difficiles. Ils manquent de tout : d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant pour alimenter les générateurs électriques et assurer le fonctionnement des centres hospitaliers.
Dans les hôpitaux encore opérationnels, c'est le chaos, des opérations chirurgicales ont lieu à même le sol, sans anesthésie, éclairées à la lumière des téléphones.
Urgence à Gaza : aidez-nous à secourir les civils !
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