Un gros rhume ? Nez bouché ? Hop ! Problème résolu en un rien de temps avec l'arsenal disponible chez le pharmacien du coin : Actifed Rhume, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine Rhinadvilcaps Rhume Ibuprofène/ Pseudoéphédrine… N'en jetez plus !
Ou plutôt, n'en achetez plus ! C'est la recommandation que vient d'émettre l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) le 22 octobre : « En cas de rhume, évitez les médicaments vasoconstricteurs par voie orale ! » On apprend en effet que ces produits, si nombreux et si répandus depuis des années, peuvent provoquer des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux, et cela, excusez du peu, « quelles que soient la dose et la durée du traitement » ! Dans un « en même temps » très macronien, l'ANSM dit à la fois que « le risque est très faible » mais que « la gravité de ces accidents et la persistance des cas (…) conduisent l'ANSM à déconseiller leur utilisation. » Il faut croire que l'alerte est à prendre au sérieux puisque le Collège de la médecine générale, le Conseil national professionnel d'ORL, l'Ordre national des pharmaciens, l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France s'y associent. Il serait dommage en effet de mourir d'une crise cardiaque ou d'un accident vasculaire cérébral pour un nez encombré...D'autant, rappelle l'ANSM, qu'un rhume guérit spontanément en 7 à 10 jours et qu'on peut soulager ses symptômes par des sprays d'eau thermale ou d'eau de mer…
« Il était temps ! » - gronde « Que Choisir » - que l'ANSM « adopte enfin un discours ferme à l'égard de ces produits ! » « Les effets indésirables de ces médicaments sont connus depuis 2001, et ont fait l'objet de plusieurs rapports. L'un d'entre eux a même réclamé qu'ils ne soient vendus que sur ordonnance. Sans succès. Pendant ce temps, les mesures prises par l'ANSM ont été pour le moins timides : la publicité destinée au grand public a d'abord été interdite, en 2018. Puis les pharmaciens ont dû remettre aux patients un document d'information alertant sur les risques. En parallèle, l'Agence a demandé une réévaluation de la pseudoéphédrine au niveau européen. Celle-ci est encore en cours. » Mais rien ne presse à Bruxelles ! Les dirigeants de l'Union européenne ont des prévenances de courtisans pour la toute puissante industrie pharmaceutique. En attendant, combien de morts ou de personnes handicapées par un infarctus ou un accident vasculaire cérébral après avoir avalé un cachet banalement destiné à se déboucher le nez, depuis un quart de siècle ?
Ce scandale sanitaire (comment l'appeler autrement ?) paraîtra peut-être d'ampleur moyenne au regard de celui qui se profile à propos des vaccins anti-Covid. Les dernières informations à leur sujet émanent de Carlo Alberto Brusa, italien, avocat à la Cour de Paris, qui, interviewé le 26 octobre par André Bercoff au micro de Sud Radio (notre sélection du jour), a donné des précisions juridiques sur la vente des vaccins par Pfizer, le détail des contrats signés, les enjeux des campagnes successives de vaccination et leurs effets secondaires. Le « scoop » principal provient d'Afrique du Sud : cet État a en effet rompu l'omerta sur le contrat qu'il a signé avec Pfizer (quasiment le même, d'après les informations recueillies par cet avocat, pour tous les pays dont ceux signés par l'Union Européenne pour les États membres de l'UE). Selon Maître Brusa, l'article 5.5 du contrat de Pfizer signé en mars 2021 par l'Afrique du Sud stipule que « l'acheteur reconnaît que le vaccin et les matériaux liés aux vaccins, ainsi que leurs composants et matériaux constitutifs, sont en cours de développement et continueront d'être étudiés après la fourniture du vaccin à l'acheteur en vertu du présent accord ». Il s'agissait donc bien d'un produit expérimental. En outre, la clause contractuelle lue à l'antenne par Maître Brusa stipule que « l'acheteur reconnaît que les effets à long terme et l'efficacité du vaccin ne sont pas connus à l'heure actuelle, et qu'il peut y avoir des effets indésirables du vaccin qui ne sont pas connus ». Pourtant, constate Maître Brusa, le 31 mars 2021, au lendemain de la signature de ce contrat, Le Monde titrait : « Covid-19 : Pfizer et BioNTech affirment que leur vaccin est efficace à 100 % chez les 12 à 15 ans ». Affirmation péremptoire totalement contradictoire avec le contrat léonin concocté par Pfizer, et concernant, de surcroît, une catégorie d'âges dont on sait qu'elle n'avait quasiment rien à craindre du virus...
Philippe Oswald
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