Chère lectrice, cher lecteur, Elles représentent l’obstacle principal à la contre-offensive ukrainienne. Les barrières de mines profondes de 5 à 15 km ceinturent les lignes de défense russes et freinent les blindés ukrainiens. Une tactique classique depuis l’Union soviétique, renforcée par Moscou après ses revers à Kherson, dans la région de Kharkiv, à l’est, et au sud de Zaporijjia. C’est dans les rares heures troubles entre nuit et jour où l’ennemi est aveugle que doivent se lever les démineurs ukrainiens pour opérer mètre après mètre, menacés par au moins 12 ou 13 sortes de mines russes différentes, des plus simples aux plus sophistiquées: les «papillons», les «sorcières», les «bondissantes», les «furtives»… Alors que l’Ukraine est désormais le pays le plus miné du monde, avec 30% de son territoire contaminé, ce travail de forçat ne fait que commencer. Bonne lecture,  | – Aline Jaccottet |
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