La gnaque Ces temps-ci, c'est un peu polar qui pleure et polar qui rit. Après le cri d'alarme lancé par la librairie strasbourgeoise la Tache noire qui menaçait de mettre la clé sous la porte si elle ne parvenait pas à réunir 25 000 euros afin de solder ses dettes (si l'on en croit le compteur elle en est à 22 000, elle tient le bon bout), c'est la revue Alibi qui annonce cesser sa parution faute d'abonnements suffisants. Un média qui s'arrête, c'est toujours un déchirement, a fortiori dans un milieu où les idées et les festivals foisonnent. On souhaite aux trois fondateurs de la revue, qui sont désormais inscrits dans le paysage du noir, de rebondir très vite.
Côté romans, en revanche, on ne sait plus où donner de la tête. Des grands noms côtoient des nouveaux venus. Les vieux briscards Harlan Coben et Michael Connelly ont toujours la gnaque, même si le héros de ce dernier, le célèbre Harry Bosch, commence à montrer des signes de fatigue. Morgan Audic, dont on avait adoré les précédents romans, revient très en forme et la Brésilienne Patricia Melo signe un roman magistral ancré dans la sombre réalité des féminicides. Nous vous les faisons découvrir dans cette newsletter.
Les dessinateurs aussi ont bouffé du lion. Miles Hyman, dont on adore le trait et l'univers, s'est emparé d'un roman de Guillaume Musso, il nous le raconte ci-dessous. Et nous vous ferons bientôt découvrir Simenon, l'Ostrogoth, qui paraît la semaine prochaine, un scénario de Jean-Luc Fromental, José-Louis Bocquet et John Simenon mis en images par Loustal, qu'on adore aussi.
Enfin, si vous êtes près de Pau ce week-end, ne ratez pas la 15e édition du festival Un aller et retour dans le noir. La plupart des grands noms du polar français et étranger y seront, ça va swinguer, nous vous en donnerons des nouvelles la prochaine fois.
Vingt-quatre heures dans une journée, décidément, ce n'est pas assez.
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