Chère lectrice, cher lecteur, Dès samedi, les 105 820 Turcs de Suisse pourront se rendre aux urnes dans les consulats et à l’ambassade. La course s’annonce folle jusqu’au jour du scrutin, le 14 mai prochain: pour la première fois depuis vingt ans, le règne de Recep Tayyip Erdogan sur la Turquie est menacé. Son principal adversaire? Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, candidat de l’Alliance nationale qui réunit six partis d’une opposition qui fait bloc malgré une fracture idéologique. En Suisse, la participation de la diaspora, majoritairement composée de Kurdes et qui se range dans l’opposition, s’annonce forte. Les réfugiés politiques, qui n’osent pas poser le pied dans les représentations diplomatiques turques pour aller voter, redoublent d’effort pour convaincre tous ceux qui le peuvent de le faire. Vendredi, le parti pro-kurde HDP (exclu de l’Alliance nationale) a officiellement appelé ses électeurs à choisir le candidat de l’opposition. «C’est stratégique, nous ont-ils expliqué. Il représente la seule chance de détrôner Erdogan.» Bonne lecture! | – Camille Pagella |
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