 Chère lectrice, cher lecteur,C’est un petit pas pour l’ONU, mais un grand pas pour la Suisse. Depuis le 1er janvier, la Suisse siège au Conseil de sécurité des Nations unies pour un mandat de deux ans en qualité de membre non permanent de l’organe onusien. En mai prochain, le président de la Confédération, Alain Berset, aura même l’honneur d’en diriger une séance.
Pour la diplomatie suisse, c’est un vrai défi en termes de mobilisation des ressources et de logistique. Pendant deux ans, elle sera sollicitée de toutes parts, en particulier par les Européens avec lesquels elle partage des valeurs communes. Mais pour montrer sa spécificité, elle devra aussi chercher à bâtir des ponts entre les régions du globe en coopérant sur divers dossiers avec notamment des Etats africains du Conseil de sécurité.
Et la neutralité? Richard Gowan, directeur des questions onusiennes à l’International Crisis Group, coupe court aux spéculations selon lesquelles elle serait sapée par son appartenance au Conseil de sécurité: «C’est davantage un sujet intrasuisse qu’une interrogation» auprès des autres Etats membres.» Il a d’ailleurs suivi de près par le passé les mandats de la Suède et de l’Irlande. La neutralité n’a, dit-il, jamais été un problème.
Bonne lecture!
– Stéphane Bussard, journaliste à la rubrique internationale |
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