LE BRIEFING Mardi 31 janvier 2023 |
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Chère lectrice, cher lecteur,Slogans sur les trams, publications sur les réseaux sociaux, projets de loi en pagaille: la campagne en vue des élections genevoises, dont le premier tour aura lieu le 2 avril, est bel est bien lancée. Les partis se démènent pour décrocher de précieux sièges au gouvernement et au parlement, alors que le nombre de candidats est particulièrement élevé. L’enjeu principal: le maintien ou non de la fragile majorité de gauche au Conseil d’Etat.
Pour y parvenir, le camp rose-vert mène une campagne à l’unisson, avec une stratégie commune prévue de longue date. Tout l’inverse de la droite, qui part plus désunie que jamais, mettant fin à l’historique Entente qui liait le PLR et Le Centre depuis des dizaines d’années. Un flottement qui pourrait profiter au revenant Pierre Maudet, qui compte réintégrer le gouvernement en misant sur un discours «ni de gauche, ni de droite» aux accents macroniens.
Une campagne électorale, ce sont des idées mais ce sont aussi des sous. Nous avons donc plongé notre nez dans le financement des partis en lice. Résultat: la droite compte massivement sur les dons privés, la gauche sur ses revenus institutionnels, tandis que, globalement, les budgets sont en augmentation. Signe, s’il en fallait, que tout est ouvert dans ces élections.
Bonne lecture!
– Sami Zaïbi, Journaliste |
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A Genève, la course électorale est lancéeA trois mois des élections cantonales, les partis multiplient les opérations pour faire parler d’eux, de leur programme et de leurs candidats. Alors que la gauche avance en rang ultra-serré, le chacun pour soi est de mise à droite |
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A Genève, des budgets de campagne inégaux En vue des élections cantonales, les partis investissent près de 3 millions de francs au total. Les formations de gauche misent plus qu’en 2018, tandis que Pierre Maudet compte sur ses donateurs, dans un système qui favorise les sortants |
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A BERNE ET DANS LES CANTONS |
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Lausanne se passera désormais des millions de la FIFAUne dizaine de collectivités publiques, dont Genève et Lausanne, ont emprunté des millions à la Fédération internationale de football. La capitale vaudoise annonce au «Temps» qu’elle n’empruntera plus d’argent à la FIFA. Genève pourrait en faire de même |
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Tant pis, mamie! CHRONIQUE. Les promesses de la droite de redresser les inégalités dans la prévoyance professionnelle ont fait place à un projet insuffisant; les parlementaires doivent avoir le courage de corriger leur projet, argumente notre chroniqueuse Céline Vara |
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Au sommet du sport français, une lutte d’influencePlusieurs scandales ont éclaté au sein des grandes fédérations sportives hexagonales, où des dirigeants trop sûrs de leur pouvoir se sont longtemps crus intouchables. Ils ont oublié que l’air du temps peut varier et que d’autres peuvent aussi avoir des relations |
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Finance et durabilité, mode d’emploiLes réglementations et les attentes des clients incitent les acteurs financiers à se positionner en matière de placements responsables et à adapter leur offre de services et de produits. Un virage complexe qui, pour devenir décisif, nécessite aussi une implication des autres parties prenantes, dont la politique |
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L’amour d’un père selon Valérie Dréville, actrice absolue à LausanneLa grande comédienne française illumine «Un Sentiment de vie», texte entêtant de Claudine Galea. A la mise en scène, la Franco-Suisse Emilie Charriot franchit un nouveau cap, en créant ce spectacle au Théâtre national de Strasbourg. Une traversée à l’affiche du Théâtre de Vidy, dès mercredi |
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