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dimanche 1 mai 2022

La lettre de Patrick Le Hyaric - samedi 30 avril 2022

 

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La Lettre du 30 avril 2022
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Bonjour à chacune et chacun,

Comme cela se comprend, le débat public est dominé par les analyses des élections présidentielles et la préparation des élections législatives.
 
Cette préparation est d’autant plus importante qu’une possible majorité progressiste et écologiste d’un nouveau type pourrait naître à cette occasion, si l’unité prévaut. Une majorité de nos concitoyens sait que le Président de la République n’est élu qu’avec une minorité d’électrices et d’électeurs soutenant son projet.
 
La déclaration de Bruno Le Maire avançant la possibilité que le passage de l’âge de la retraite à 65 ans soit imposé de force, avec l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution, si elle n’est pas pour rassurer, démontre que les projets de M. Macron ne sont pas largement soutenus.

L’extrême-droite a été battue au second tour et il s’agit de continuer désormais un combat minutieux et acharné pour la faire reculer. Le nombre d’abstentionnistes, de bulletins blancs et nuls mobilisables à gauche, reste considérable, à condition de présenter un front uni de gauche et des écologistes.
 
Un front populaire et écologiste sur la base d’un contrat de législature comprenant des décisions favorables aux familles populaires dès le mois de juillet : augmentations des salaires et des prestations sociales, blocage des prix alimentaires et de l’énergie, préparation d’une nouvelle rentrée scolaire et fin de parcours-sup, préparation d’une grande conférence sociale mettant à son ordre du jour la rémunération du travail et l’octroi de nouveaux pouvoirs d’intervention des travailleurs dans les entreprises ; la restauration de la fonction publique et un plan général de démocratisation et de développement des services publics ; des délibérations sur le budget de 2023 incluant le traitement de la dette avec les autorités européennes ; une nouvelle méthode d’impulsion pour une planification écologique et sociale ; des orientations nouvelles sur la propriété publique à élargir et l’amélioration de la sécurité sociale tout en diminuant la CSG.

Le champ des possibles reste donc bien ouvert. Avec le maximum de candidats communs, les forces de gauche et écologistes, à condition de se respecter, de respecter les points d’appui locaux pour des gains de députés, peuvent bousculer le scénario institutionnel inscrit depuis la modification du calendrier électoral.

44 milliards de dollars pour Twitter
Cette bataille politique des élections législatives doit intégrer sans cesse des éléments d’actualité qui ont des conséquences sur la vie quotidienne et les batailles culturelles. C’est le cas du rachat de Twitter par le multimilliardaire Elon Musk, des effets de la guerre en Ukraine, de l’ampleur de la grippe aviaire et des nouvelles alertes de l’ONU sur la dégradation des terres.

L’achat de Twitter par celui qui est présenté comme l’homme le plus riche du monde est un véritable big-bang dont on ne peut pas encore mesurer les impacts sur le monde économique, idéologique, informationnel et culturel. Ce monsieur, déjà propriétaire de Tesla et de SpaceX, a mis la somme astronomique de 44 milliards de dollars sur la table pour l’achat du réseau social, considéré comme un puissant outil d’influence.

Voyons bien qu’à mesure qu’on affaiblit les missions et les capacités des agences de presse comme l’Agence France Presse, les journalistes du monde entier reprennent et hiérarchisent en partie l’information et le débat public à partir de Twitter. Ainsi, l’information s’uniformise, le débat public s'affadit… Les fausses informations, les « fake news », les fausses réalités circulent en moins d’une seconde dans le monde entier, ouvrant la voie à tous les mensonges et manipulations.

Pire. Au nom de la liberté totale d’expression, le « free speech », M. Musk se contrefout des lois en laissant circuler instantanément chez des millions de personnes les propos racistes, sexistes, antisémites, bellicistes.
 
Ce milliardaire américain, comme les milliardaires français qui achètent, vendent, rachètent des médias, journaux, chaînes de télévision et maisons d’édition ne promeuvent pas la liberté. Ils la diluent. Ils lui font perdre son sens. Ils bafouent la liberté d’expression et d’opinion inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme, au profit des seuls projets politiques et idéologiques au service du capitalisme financiarisé.
 
Ce faisant, ils renforcent leurs affaires en accaparant une multitude de données personnelles sur les habitudes individuelles et familiales de consommation, les déplacements, les pratiques et usages culturels, les données de santé des individus, les besoins en assurances et d’autres produits.

C’est un projet global, tentaculaire, dominateur… économique, idéologique, culturel… N’oublions pas qu’Elon Musk est engagé à la fois dans l’information, l’armement, les industries spatiales, les télécommunications. Ces entreprises dites « globales », telles Google ou Amazon, s'imposent dans le cadre du nouveau capitalisme mêlant manipulations des réalités, modifications des consciences, emprises sur les modes de vie et de consommations.

Tout ceci est financé par de la publicité, dont les journaux sérieux et les radios sont désormais privés.

Revenons au respect et au débat d’idées
Je profite de cette occasion pour une nouvelle fois dire ma désolation face à l’utilisation de ces réseaux sociaux du camp progressiste et la gauche. Ils pourraient être des outils de partage d’informations et d’idées, de valorisations d’actions sociales, écologiques, parlementaires.
 
Trop souvent, ils deviennent le déversoir de jugements à l’emporte-pièce, d’insultes à l’opposé de toute recherche de la création d’un mouvement populaire majoritaire. Ainsi, de posts vengeurs en tweets accusateurs, la pratique du débat et de la réflexion politique, de l’argumentation raisonnée, quitte peu à peu certains de nos amis. La posture n’est pas l’argumentation.
 
L’insulte et le dénigrement ne permettent pas de faire un projet politique. Ces pratiques sont violentes. Elles sont contraires à la fraternité, au respect, à l’écoute qui devraient être la règle des organisations dont la mission est de travailler au rassemblement populaire pour inventer une autre société.
 
Un tel projet implique autre chose que des tweets simplistes et grossiers, mais des lectures de livres, de journaux notamment l’Humanité et l’Humanité-Magazine, des partages de réflexions, des lieux de débats et d’informations, des rencontres, des animations politiques avec toute la société.

Les institutions européennes discutent en ce moment d’un projet intéressant visant à réguler ces mastodontes dans le cadre de ce qui est appelé « le digital act ». Nous devrons y revenir tant les enjeux sont immenses.

La Terre s’épuise
Un rapport de l’ONU publié le 27 avril indique que 40% des terres de la planète sont désormais très dégradées. Cet épuisement des sols sous l’effet de l’agriculture intensive, des déforestations, fait diminuer la fertilité globale des sols.
 
Cette dégradation provoque pauvreté, faim, développement de zoonoses, qui poussent des populations à de nouvelles migrations et à des conflits guerriers. Au rythme où vont les choses, l’équivalent de la surface de l’Amérique du Sud sera très dégradé d’ici 2050. La réflexion pour engager un processus de transformation des modes de production et de consommation, des systèmes commerciaux, imposés par l’OMC et les traités de libre-échange, est plus que jamais indispensable.

Ce n’est pas une simple grippe
Dans le même ordre d’idée, le développement de la grippe aviaire prend d’inquiétantes proportions, plongeant certains nos éleveurs dans un profond désarroi. Certains vont tout perdre pour la deuxième année consécutive. Au-delà de ces drames professionnels et personnels, cette épidémie peut provoquer des risques de pénurie ou d’insuffisance dans les livraisons de poulets et une tension sur les prix. Espérons que les craintes émises en Chine d’une transmission de cette grippe à l’homme ne soient pas validées. Une telle hypothèse bousculerait beaucoup de choses.

Une bonne nouvelle dans ce paysage : les institutions européennes travaillent à bannir au moins un millier de substances toxiques, « de polluants du quotidien », que l’on retrouve dans les meubles, les ustensiles comme les biberons, les emballages alimentaires, des vêtements, des cosmétiques ou des produits d’entretien… Ce programme entamé devrait déboucher à l’horizon 2030. Cependant, la vigilance reste de mise et les actions doivent continuer.

« La guerre, c’est la misère du peuple »
Blaise Cendrars ; écrivain - La banlieue de Paris

On ne peut que rester en alerte et être inquiet des prolongations de la guerre et de ses crimes en Ukraine. À l’engagement croissant des Américains dans cette guerre, les déplacements des membres de leur gouvernement, les propos irresponsables et bellicistes du président Biden, et les envois d’armes répondent l'irresponsabilité et les grandes menaces du maître du Kremlin sur le monde et l’Europe.
 
Chaque jour, le déchaînement de feu et de fer qu’il commande contre l’Ukraine ajoute des morts aux morts et des destructions aux destructions. Son cynisme l’aura poussé jusqu’à bombarder Kiev au moment même où s’y trouvait M. António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, deux jours après qu’ils se soient rencontrés avec des membres des autorités russes.

Poutine vient ainsi de franchir un pas supplémentaire dans le mépris des institutions et du droit international.

Il conviendrait, selon moi, de rehausser le niveau d’organisation et de mobilisation d’un puissant mouvement pour la paix et le désarmement au moment où est décidée une augmentation sans précédent des fabrications et des ventes d’armes.
 
 
« Le peuple ne demande que le nécessaire,
Il ne veut que justice et tranquillité,
Les riches prétendent à tout,
Ils veulent tout envahir et tout dominer.

Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches,
Ils sont les fléaux du peuple,
L’intérêt du peuple est l’intérêt général,
Celui des riches est l’intérêt particulier. »
Maximilien Robespierre

Poursuivre le combat contre l’extrême droite
Pour un contrat unitaire de législature


La stratégie mise en place par le Président de la République a été, pour lui, électoralement gagnante. Pas pour l’intérêt général. Ni pour la démocratie. Il voudra très vite faire oublier - au nom de la légitimité - qu’il doit son élection aux électrices et électeurs de gauche.
 
Conscients de leur responsabilité et de l’intérêt de la République, ces derniers ont fait une nouvelle fois barrage à l’extrême-droite, tout en étant en désaccord complet avec les projets de nouvelles régressions sociales du chef de l’État. En utilisant le bulletin de vote à son nom pour éviter le pire, ils ne lui ont pas donné mandat d’être le fondé de pouvoir du capital.

Au-delà, les deux tours de cette élection présidentielle auront amplifié deux phénomènes politiques engagés depuis de longues années : la décomposition politique qui atteint les quatre grands partis qui ont façonné la vie politique durant plus d’un demi-siècle.
 
Les deux partis, dits de gouvernement, héritiers du gaullisme et de la social-démocratie, ont alterné au pouvoir depuis les années 1980 jusqu’à leur quasi-disparition dans les urnes aujourd’hui. Le second phénomène est l’accumulation des symptômes de l’accroissement des fractures, des meurtrissures et des déchirures qui agressent douloureusement la société.
 
Conscient de leur violence et de leur profondeur, M. Macron, conseillé par les élites du capital, a refusé tout débat sur son bilan et ses projets durant la campagne électorale, pour avoir les mains libres cinq années encore. Il n’a accepté qu’un seul débat, celui du 2nd tour, face à la candidate de l’extrême-droite, qu’il a contribué à promouvoir pour garantir sa propre réélection.

Avec cette tactique nauséabonde, il a fait porter par plusieurs de ses ministres, de l’eau sale au moulin du racisme et de la xénophobie en activant les thèmes de l’extrême-droite sur « l’immigration », en poussant des cris d’orfraie sur de prétendues « listes communautaires aux municipales », en montrant d’un index inquiet des mères voilées accompagnant les sorties scolaires, en rallumant les inquiétudes sur la sécurité, en agitant des « certificats de virginité »… Sa ministre des universités clamant à qui voulait l’entendre que « l’islamo-gauchisme gangrène la société » ou encore sa ministre de la citoyenneté appelant à « sortir de la tenaille entre identitaire d’extrême-droite et indigénistes d’Europe - Écologie les verts ».
 
On a même vu le ministre de l’Intérieur, reprocher à la candidate d’extrême-droite d’être « trop molle ».

Tout ceci aura été déployé dans un cadre commun aux deux finalistes du second tour de la présidentielle, une nouvelle tentative d’effacement du clivage gauche/droite, le reniement de la lutte des classes, c'est-à-dire l’antagonisme entre les intérêts des exploiteurs et ceux des exploités.
 
Il aura absorbé l’électorat de la droite républicaine en reprenant ses propositions en organisant les péripéties aux régionales dans la région Sud avec le soutien implicite de M. Sarkozy, tout en s’assurant qu’aucun candidat issu de la gauche n’accède au second tour. Ainsi, le véritable affrontement entre deux choix politiques, deux projets radicalement opposés, n’ont pu être soumis aux choix des citoyens.

Tout le contraire de la démocratie, cet exercice libre qui veut que tout choix, toute décision résultent de l’exposé de projets, de possibles argumentés et compris par toutes et tous. La démocratie en sort une fois de plus affaiblie, fragilisée.
Mesurons l’amplitude du désastre : un président réélu avec plus de 70 % des votes défavorables au premier tour et près de 2 millions de suffrages au second tour en moins qu’à l’élection précédente.

Pire encore. Au pays de Rousseau, de Voltaire et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’extrême-droite, raciste, xénophobe, antisémite, homophobe, est passée de 19 % à 42 % en 40 ans.

La candidate de l’extrême-droite réunit 13, 3 millions de voix, soit 2,7 millions de plus qu’en 2017. Elle mobilise une grande partie de la population active. C’est dire la profondeur du mal-être des travailleuses et travailleurs qualifiés par le président, un jour de « rien », un autre « d’irresponsables ».

Le monde du travail et de la création est taraudé par la peur de l’avenir. Le sentiment d’exclusion, les difficultés à vivre dignement, côtoient les enjeux d’utilité, de qualité et de garantie du travail, dans le cadre d’une mondialisation du capitalisme financiarisé durement ressentie.

Le combat contre l’extrême-droite ne doit pas s'arrêter dimanche soir dernier. Sa permanence est un impératif absolu, sinon l’évolution de sa progression montre qu’elle peut arriver à ses fins dans la conquête du pouvoir.

Celles et ceux qui ont choisi l’abstention, le vote blanc ou nul ont été 16,7 millions de citoyens et sont de plus en plus nombreux. C’est dire l’ampleur de la défiance envers les pouvoirs et les institutions, de la crise de la représentation et de la crise démocratique qui porte en elle la crise politique.

À court terme, il convient de sortir du piège présidentiel et travailler de manière unitaire pour que les élections législatives refusent la logique légitimiste de la 5ème République en créant les conditions d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale.
 
Cela implique que les forces de gauche et écologistes montrent ensemble que dès le mois de juillet elles répondront aux demandes les plus urgentes des « premiers de corvée », des jeunes, de toutes celles et ceux qui n’en peuvent plus de vivre dans l’angoisse des fins de mois.

Le pari est difficile, mais à portée de vote comme le montrent les résultats du 10 avril dernier. Mobiliser les 11 millions d’électrices et d’électeurs qui se sont exprimés en faveur des candidats de gauche et de l’écologie, tout en redonnant goût à un vote-action à une partie des abstentionnistes, peut permettre un sursaut.
 
Pour cela la gauche et les écologistes pourraient décider pour le mois de juillet l’augmentation des salaires, le blocage des prix des produits de première nécessité, commencer à revenir sur les lois antisociales de ces dernières années comme celles détruisant le Code du travail, et au contraire légiférant pour des droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, la restauration de la fonction publique tout en préparant un budget de justice, de progrès social et de transition écologique.
 
Celui-ci peut être possible grâce à un contrat commun de législature des forces de gauche portant une franche rupture avec « le cercle de la raison » capitaliste et les politiques mises en œuvre au cours de ces derniers quinquennats.
 
Une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale devrait porter l’enjeu de la démocratisation des institutions avec l’adoption de la proportionnelle, la modification du calendrier électoral, le droit de vote des étrangers aux élections locales ; des pouvoirs nouveaux des salariés dans les entreprises pour tendre à l’avènement d’une véritable république sociale et démocratique, qui redonneraient ses lettres de noblesse à la démocratie, c’est-à-dire le pouvoir du peuple.
 
Pour sortir de ce champ en ruine, il est temps de contredire la thèse de Mme Thatcher selon laquelle « il n’y a pas d’alternative » au système. Il s’agit, tous ensemble, de faire mentir la profession de foi de M. Peyrefitte, ministre de Giscard D’Estaing, qui professait que « les élections sont faites pour changer de gouvernement et nullement pour changer de société ».
 
Faisons en sorte que les élections législatives contredisent ces injonctions fatalistes, tout en soutenant et impulsant les mouvements sociaux et citoyens.
 
 
Son texte est une version très allongée et détaillée d’une conférence de l’auteur devant des militants communistes au siège de la fédération communiste de
Seine-Saint-Denis.

Voici sa couverture et le sommaire du livre 
 
 
SOMMAIRE
Introduction
 
Chapitre 1
Inventer et construire une sortie du capitalisme
Nous sommes entrés dans un nouveau monde très dangereux
La pandémie qui frappe toujours le monde entier
La crise écologique qui s’aggrave
La vie que le capitalisme impose aujourd’hui décivilise et menace l’humanité

Chapitre 2
Concevoir le communisme de notre temps
Passer de la préhistoire à l’histoire de l’humanité
Le poids de l’histoire et la croix du présent
Socialisme ou communisme ?
Réinstaller le communisme sur la scène de l’histoire
Misère de « l’étapisme »
Penser avec Marx contre le « marxisme militant »
L’étapisme en France, ou comment se taire sur le communisme ?
La conscience du contre ne suffit pas à donner la conscience du pour
Non ! Le communisme n’est pas un paradis !
Le communisme ne parle pas qu’à la « classe ouvrière »
Redécouvrir Marx aujourd’hui
Le communisme fait le plein chez les libraires
Ne plus attendre le communisme comme on attend Godot
Il y a du communisme déjà-là

Chapitre 3
La Visée communiste
« Les hommes font leur propre histoire » Marx
« L’homme n’est pas un empire dans un empire » Spinoza
L’unité dans l’égalité du genre humain
Liberté-égalité-fraternité : du slogan au réel
La visée communiste : un processus multiple de désaliénation
Suivons par l’imagination la vie d’un jeune de banlieue
Aliénation et émancipation
L’Accumulation du capital et sa naturalisation : la saga bourgeoise et édifiante de l’emploi et de l’employeur
Établir la souveraineté des travailleuses et des travailleurs sur le travail
Une conception nouvelle des rapports entre les humains
Une nouvelle définition de la valeur
Une nouvelle conception de la propriété
Une nouvelle définition du travail
Une nouvelle conception du salaire : le salaire communiste
La puissance du salariat
Il y a des déjà-là du communisme qu’il faut généraliser
L’État et l’exercice de la politique dans la visée du communisme
Le pouvoir politique est lion et renard
Ce qui ne va pas : quand citoyen veut dire apolitique
« On ne peut aller au communisme que par le communisme » Bernard Friot
 
 
Avec mes amicales salutations, je vous souhaite un bon premier mai de lutte et de solidarité internationaliste et une bonne semaine.

Patrick Le Hyaric
 
 
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© 2020 Patrick Le Hyaric

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