Chère lectrice, cher lecteur,En 2022, ce sera la Confédération tchou-tchou. Vendredi, le Conseil fédéral a dévoilé sa traditionnelle photo annuelle. Ignazio Cassis, président cette année, a souhaité mettre en avant ce qui unit les Suissesses et les Suisses à travers la métaphore ferroviaire.
Le symbole a un sens pour le peuple de pendulaires que nous sommes. Il paraît aussi modéré pour inaugurer 2022, après une année 2021 qui a davantage tenu des montagnes russes émotionnelles que du paisible cheminement de tortillard.
Vous souvenez-vous? L’année a commencé par un mélange de sinistrose due à la troisième vague et d’espoir insufflé par les vaccins qui arrivaient. Après un été presque normal, vertigineuse chute de moral quand les contaminations se sont affolées sous l’effet du nouveau variant. Et ces derniers jours, les débats sur de nouvelles mesures ont repris de plus belle.
On a sans doute jamais autant mentionné Un Jour sans fin, la comédie de Harold Ramis sortie il y a 29 ans, que durant l’année 2021. Cette impression de refaire les mêmes journées, les mêmes semaines. Ce sentiment minant que chaque action ne change rien au cours du monde, c’est-à-dire celui du virus.
Que souhaiter pour 2022, sinon de revenir à notre chaos ordinaire – un drôle de vœu, n’est-il pas? Que cette année nous sourie et nous offre de vraies ruptures, des cahots, des soubresauts, des coups de théâtre et des coups de cœur, des trappes et des sauts, en un mot qui en contient mille, des surprises?
Et d’ici là, ce samedi, faisons les marmottes…
Bonne lecture, bonne année!
– Nicolas Dufour, journaliste, chef d'édition numérique |
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