Chère lectrice, cher lecteur,Mario Greco a le profil du financier qui ne cède pas aux modes. Le Napolitain d’origine qui a commencé sa carrière chez McKinsey est connu pour avoir restructuré l’assureur italien Generali et son respect des objectifs financiers. Il a repris la direction de Zurich Insurance il y a trois ans pour accélérer la croissance d’un groupe qui ne brillait guère que par son contrôle des coûts.
S’il a donné pour objectif à Zurich Insurance d’augmenter le bénéfice par action d’au moins 5% par an, il n’avoue son intérêt que pour des acquisitions à un prix correct et conformes à sa stratégie et à sa culture.
En reprenant pour près de 4 milliards de francs les affaires non-vie de l’assureur américain MetLife, il semble réunir tous ses critères. Il reste que, comme l’exprime un analyste, à plus long terme, l’intérêt d’investir dans une société qui dépend aux deux tiers de l’automobile est-il préférable à d’autres marchés? Par exemple à l’Asie?
Bonne lecture !
– Emmanuel Garessus, journaliste économique |
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