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mercredi 6 novembre 2019

La Tribune des Travailleurs - le fil des infos - mercredi 6 novembre 2019



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Macron prive les chômeurs de 3,4 milliards d’euros : une ignominie !

3,4 milliards d’euros : c’est le montant des sommes que le gouvernement a décidé de couper dans le régime d’indemnisation des chômeurs sur la période 2020-2021.
Près de 40 % d’entre eux vont en subir les conséquences directes. Comment ? 

La Tribune des Travailleurs apporte les réponses aux deux questions suivantes :
À quelles conditions un chômeur sera-t-il indemnisé
(mesures applicables au 1er novembre 2019) ?
À quelles conditions un chômeur sera-t-il indemnisé
(mesures applicables au 1ernovembre 2019) ? 
« Un carnage ! » estiment les agents de Pôle emploi.
La presse n’est pas en reste comme le montre la revue des journaux à lire sur la même page : Une « réforme punitive », la « guerre aux chômeurs »,
« C’est énorme ! », « Un nouveau foyer de tension sociale ? »… 
La Tribune des Travailleurs  détaille les nouvelles mesures sur l’assurance chômage qu’elle qualifie fort justement de « hold-up bien organisé ».
Elle publie également un long reportage auprès des agents de Pôle emploi.


Trente ans ont passé

Par Daniel Gluckstein —
Trente ans ont passé depuis la chute du mur de Berlin. De toutes parts, cet anniversaire est salué comme un moment historique d’une grande ampleur. Il le fut, il le reste et le restera, incontestablement. 
Mais la vérité oblige à dire que parmi les organisateurs des commémorations officielles on retrouve nombre de ceux qui, il y a trente ans, firent tout pour s’opposer à cette conquête de la liberté. Elle leur fut finalement imposée par la mobilisation révolutionnaire des travailleurs et des jeunes forgeant leur unité d’est en ouest de l’Allemagne*. 
La vérité oblige à dire aussi qu’aujourd’hui les mêmes (ou leurs héritiers) s’acharnent à édifier de nouveaux murs pour y enfermer les travailleurs et les peuples de tout le continent. 
Les traités européens – de Maastricht (1992) et les suivants –, les directives de déréglementation et de privatisation, les « pactes » de « responsabilité » et d’austérité, les « règles d’or » de l’équilibre budgétaire et tout l’arsenal de mesures édictées jour après jour par les bureaucraties de Bruxelles, de Francfort et de Strasbourg : autant de murailles à l’intérieur desquelles les peuples prisonniers devraient subir les politiques de misère et de destruction des droits mises en œuvre par des gouvernements tous complices, de « gauche » comme de droite. 
À quoi s’ajoutent d’autres murailles, dressées pour interdire l’accueil des populations chassées de leurs pays d’origine par les guerres et les pillages provoqués par « nos » gouvernements et « notre » Europe. 
Cette « construction européenne » est aujourd’hui soumise aux coups de boutoir des mobilisations des travailleurs et des peuples. D’un bout à l’autre du continent, ces derniers se dressent contre les gouvernements et les institutions politiques coupables de cette spirale de destruction guidée par la soif de profits des dirigeants capitalistes. 
Le vent de la République souffle à nouveau en Catalogne. Et à Rouen, la semaine passée, le président-Bonaparte au petit pied a été accueilli aux cris de « Macron, démission ! ». 
Dans ce contexte, les regards se tournent de plus en plus vers le 5 décembre. S’agirait-il, comme certains veulent l’espérer, d’un retour aux journées d’action saute-mouton et aux grèves sans lendemain, comme les quatorze journées qui ont accompagné la mise en place de la réforme El Khomri… ? 
Ou bien s’agit-il d’aller vers la grève générale, soudée et unie ? Alors, oui, il sera possible de faire tomber la muraille déjà lézardée de la réforme Macron-Delevoye ! 
Faut-il rappeler qu’il y a trente ans la chute du Mur et la date du 9 novembre sont entrées dans l’histoire non comme le résultat d’une décision d’état-major, mais comme le produit du soulèvement, venu d’en bas, de tout un peuple travailleur ?
La leçon à tirer du 9 novembre 1989, c’est qu’aucun mur n’est fait pour durer éternellement. Aussi épais qu’il paraisse, aussi puissants que semblent ses gardiens. 
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* On lira dans ce numéro 213 de La Tribune des travailleurs l’article « Ce que personne ne vous dira sur le 9 novembre 1989 ».


Pourquoi La TT quotidienne ?

À partir du 2 décembre, et pour une période d’au moins deux semaines (et peut-être plus), La Tribune des travailleurs adressera par mail, à ceux de ses abonnés qui en auront fait la demande, un supplément quotidien de 2 pages. Directeur de notre hebdomadaire, Daniel Gluckstein revient sur les raisons de cette initiative. 
Pourquoi accélérer le rythme de publication ? 
La lutte de classe s’accélère. Personne ne sait ce qui va se passer le 5 décembre ni ce que seront ses suites. Ce qui est sûr, c’est qu’une mobi- lisation en profondeur se prépare. Dans tous les secteurs de la classe ouvrière, la discussion se mène sur ce que peut et doit être cette grève. On s’y intéresse aussi en haut lieu. Ce 4 novembre, sur BFM TV, le journa- liste pro-Macron Christophe Barbier a dit son espoir qu’en relation avec un « 5 décembre » vu comme une journée d’action la réforme Macron- Delevoye finisse par passer, moyennant quelques petits aménagements ici ou là. Pour lui, comme pour le gouvernement et d’autres, ce 5 décembre doit servir de soupape de sûreté, une journée d’action, certes puissante, mais sans lendemain, afin de contenir et faire refluer le mouvement vers la grève générale. 
« Et d’autres » ? 
Le gouvernement ne renonce pas à trouver des dirigeants syndicaux prêts à jouer la carte de la concertation. En permanence, les ministres cherchent à les appâter en multipliant les rencontres séparées, pour discuter de l’adaptation à la réforme de tel ou tel régime particulier. Par ce tour de passe-passe, ils tentent d’escamoter la menace essentielle, celle qui vise à faire disparaître le régime général au profit du système par points. Or le régime général, c’est le socle auquel sont reliés tous les régimes particuliers. Sur un autre plan, quand Jean-Luc Mélenchon exprime son regret que le 5 décembre soit un jour de semaine et non une manifestation du samedi, on peut s’interroger*. Une manifestation du samedi exprime quelque chose, certes… Mais l’épreuve de force avec le gouvernement pour empêcher la réforme, cela passe par le blocage de l’économie, en un mot : la grève jusqu’à faire céder le gouvernement. 
Quel rapport avec La TT quotidienne ? 
Qui construira le rapport de force pour imposer au gouvernement de mettre genou à terre ? Seule la puissance du mouvement venu d’en bas y parviendra, le mouvement des travailleurs qui, dans les usines, les ate- liers, les écoles, les bureaux, définissent les revendications et prennent en main l’organisation de la grève dans leurs assemblées générales qui soudent l’unité avec leurs syndicats, désignent leurs délégués, consti- tuent leurs comités de grève. En recueillant quotidiennement, et en fai- sant circuler quotidiennement les informations venues de tout le pays, La Tribune des travailleurs aidera ce mouvement, à son échelle et avec ses modestes moyens. 
Dans quel objectif ? 
La Tribune des travailleurs se définit depuis son lancement comme une tribune libre de la lutte des classes. Vous êtes chaque semaine plus nombreux, travailleurs, jeunes, militants ouvriers de toutes tendances (qui partagez tout ou partie des positions du POID) à vous servir de La Tribune des travailleurs comme instrument de combat et d’organisation. Vous vous servez de La Tribune des travailleurs en y adressant des cor- respondances, des propositions, des tribunes libres, des informations, ou des points de vue ; et aussi en puisant dans ses articles des arguments pour agir, organiser et combattre. Si vous n’êtes pas encore correspon- dant, n’est-ce pas le meilleur moment pour le devenir ? La Tribune des tra- vailleurs ne poursuit pas d’autre but que celui inscrit chaque semaine au fronton de sa première page : l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.

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* « Nous aurions préféré qu’une marche soit organisée un samedi pour éviter que les gens perdent une journée de salaire, mais nous aiderons à la réussite du 5 décembre », Tweet de Jean-Luc Mélenchon, le 3 novembre. 

« Les magistrats sous le choc », titre le quotidien algérien El-Watan

3 novembre 2019 – Des gendarmes en tenue anti-émeutes sont intervenus ce dimanche dans le hall de la Cour d’Oran (400 km à l’ouest d’Alger) pour tenter -en vain- de déloger par la force des magistrats occupant le tribunal, provoquant des accrochages, selon des images relayées par des sites d’information. Les magistrats voulaient empêcher la cérémonie d’installation de juges nouvellement affectés dans le cadre d’un vaste mouvement de mutations touchant la moitié du corps de la magistrature.

Vous voulez en savoir plus ? Informations développées, analyses détaillées, prises de position politiques, suivi de l’action politique chaque semaine dans La Tribune des travailleurs
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L’avenir des zones d’éducation prioritaire en question

5 novembre 2019 – Alors que la refonte de la carte des écoles et collèges classés en « réseau d’éducation prioritaire » (REP) n’arrivera pas avant 2021, un rapport remis ce jour au ministre de l’Education nationale interroge : les zones d’éducation prioritaire valent-elles d’être maintenues ? Pas en l’état, répond le rapport qui suggère que les moyens supplémentaires ne soient plus alloués par l’Etat, mais confiés à chaque rectorat. A lui de déterminer, localement, les écoles à soutenir et à quel niveau.

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Le roi espagnol n’est pas le bienvenu en Catalogne

4 novembre 2019 – Plusieurs milliers d’indépendantistes catalans manifestaient à Barcelone contre une visite du roi d’Espagne Felipe VI sous haute protection policière avec pour slogans « Mort au Bourbon », « Ni roi, ni peur » ou « Barcelone sera le cauchemar de Felipe VI ». « Le roi espagnol n’est pas le bienvenu en Catalogne », pouvait-on lire sur la pancarte d’un manifestant tandis que d’autres brandissaient des photos du roi à l’envers.

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