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vendredi 8 novembre 2019

CHARANCIEU - Le magasin Conforama repris par But ? le 8.11.2019


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CHARANCIEU


Le magasin Conforama repris par But ?

Les employés de Conforama Charancieu, rejoints par des collègues de Saint-Georges-d’Espéranche et de Saint-Priest,   ont débrayé ce vendredi matin.  Photo Le DL /Guillaume DREVET
Les employés de Conforama Charancieu, rejoints par des collègues de Saint-Georges-d’Espéranche et de Saint-Priest, ont débrayé ce vendredi matin. Photo Le DL /Guillaume DREVET

Cinq mois plus tard, les négociations sont toujours en cours, au sujet du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de Conforama. Au début de l’été 2019, on apprenait la fermeture d’ici 2020 de 32 magasins en France, entraînant la suppression de 1900 postes.
Ce vendredi 8 novembre, les employés de Charancieu, – dont le magasin fait partie de la liste des 32 – se sont mobilisés devant l’enseigne, pour marquer la réunion de négociations du PSE, au siège en Seine-et-Marne, entre la direction et les syndicats. Selon ces derniers, une nouvelle proposition d’indemnités supra légales a été faite : une année de salaire par année d’ancienneté, avec un plafond de 100 000 euros.
Pas suffisant pour les syndicats : «  Nous sommes encore loin des 4 000 euros demandés, avec un plafond de 180 000 euros. Nous attendons encore un geste fort de la part de notre direction  », déplore Salim Radjah, délégué syndical Force ouvrière et salarié à la plateforme logistique de Saint-Georges-d’Espéranche.

Une reprise par But : mais sous quelles conditions ?

Autre nouvelle qui a récemment émergé cette semaine selon les syndicats, l’enseigne But aurait annoncé son intention de racheter 9 des 32 magasins visés par une fermeture, en particulier ceux qui sont situés en zone rurale. Celui de Charancieu serait concerné. Toujours selon les syndicats, ce rachat par But sauverait 136 des 200 emplois totalisés sur ces 9 enseignes Conforama. «  Quelles seront les conditions ? But peut reprendre le magasin, mais pas tous les emplois. On a commencé à manifester en juillet, sous la canicule, là, on continue sous le gel. On est épuisé. Chaque semaine, il y a quelque chose de nouveau, mais ça reste flou. Un repreneur, ça peut être bien, mais il faut connaître les conditions  », déplore Michaël Michon, vendeur au magasin de Charancieu et représentant syndical Force ouvrière.

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