Chère lectrice, cher lecteur,
Ce sont des retrouvailles entre deux vieux amis, où se mêlent rires, confidences et complicité. Attablés au très chic café de l’hôtel Président Wilson à Genève, Max Göldi et Rachid Hamdani se parlent en anglais, comme toujours. C’est le plus simple entre cet Argovien parti s’installer en Asie et ce binational suisso-tunisien habitant du canton de Vaud. Mais ce sont toutefois des retrouvailles un peu particulières entre les deux hommes que tout semble séparer, mais qu’un lien spécial unit.
En juillet 2008, les deux ingénieurs devenaient otages du régime libyen, victimes d’une crise diplomatique sans précédent entre la Suisse et le clan du dictateur Mouammar Kadhafi. Les anciens compagnons d’infortune se sont retrouvés ce week-end à Genève pour la sortie en français du livre de Max Göldi, La Vengeance de Kadhafi. D’après le journal d’un otage, déjà best-seller en Suisse alémanique dans sa version allemande. Rencontre avec deux hommes ordinaires qui se sont retrouvés au cœur d’une histoire extraordinaire.
– Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef
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