Translate

jeudi 27 juin 2019

Voiron : pourquoi le personnel des urgences se met en grève 6 LE 2.06.2019



https://c.ledauphine.com

SANTÉ

Voiron : pourquoi le personnel des urgences se met en grève

Une action locale est envisagée jeudi 6 juin, date de la manifestation nationale des urgentistes à Paris devant le ministère de la Santé.
Une action locale est envisagée jeudi 6 juin, date de la manifestation nationale des urgentistes à Paris devant le ministère de la Santé.

                         Une action locale est envisagée jeudi 6 juin, date de la manifestation nationale des urgentistes à Paris devant le ministère de la Santé.
Une action locale est envisagée jeudi 6 juin, date de la manifestation nationale des urgentistes à Paris devant le ministère de la Santé.



Mardi dernier, comme dans près de 70 autres services en France, le personnel des urgences de l’hôpital de Voiron a organisé un débrayage symbolique et prévoit de déposer un préavis de grève ce lundi. Une action locale est envisagée jeudi 6 juin, date de la manifestation nationale des urgentistes à Paris devant le ministère de la Santé.

Un manque d’effectif

À Voiron, « on rencontre les mêmes problèmes qu’ailleurs, à commencer par un manque d’effectif chronique, tant chez les médecins que chez le personnel infirmier. Les moyens sont constants alors que le nombre de passages dans le service augmente d’année en année », souligne Véronique Payen, porte-parole du mouvement au plan local.
En 2018, l’hôpital de Voiron qui rayonne sur un bassin de vie de 170 000 habitants a recensé plus de 37 000 passages dans le service des urgences.

Pénibilité du travail

La pénibilité du métier et les conditions de travail induisent un turn over important du personnel.  « Une infirmière reste en moyenne 5 ans aux urgences», signale Catherine Izylowski, cadre de santé. « Avant, on souffrait surtout l’hiver avec les pics d’activités, maintenant nous sommes en souffrance toute l’année. »

Un manque de lits

Médecins comme infirmiers déplorent encore le manque de lits. Ils sont au nombre de cinq en hospitalisation de courte durée, pour un nombre moyen de patients deux fois supérieur. « On a atteint une fois 27 patients dans les couloirs ! » témoigne Catherine Izylowski, cadre de santé.

Suractivité liée à aux soins de suite  

De son côté, la direction de l’hôpital de Voiron tient à rassurer : en cas de grève, « on assigne le personnel pour garantir la continuité des soins » précise Élodie Ancillon. La directrice déléguée reconnaît les difficultés pointées par le personnel : « Nous sommes régulièrement en suractivité. Les problèmes se trouvent en fait en aval, après la prise en charge aiguë, sur les établissements de Voiron et alentour, mais aussi sur les retours à domicile. C’est tout un système embolisé qui se répercute sur les urgences. L’hôpital, seul, ne peut pas répondre à tout. 











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire