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mardi 22 novembre 2016

Dans la presse étrangère - mardi 22 novembre 2016

Dans la presse étrangère

Merkel : le pari audacieux d’un quatrième mandat

Angela Merkel a officialisé sa décision de briguer un quatrième mandat de chancelière à l’issue d’une réunion à Berlin des dirigeants de son parti conservateur, la CDU. Ici, lors d’une conférence de presse qui a suivi la réunion, le 20 novembre, à Berlin.
Angela Merkel a officialisé sa décision de briguer un quatrième mandat de chancelière à l’issue d’une réunion à Berlin des dirigeants de son parti conservateur, la CDU. Ici, lors d’une conférence de presse qui a suivi la réunion, le 20 novembre, à Berlin. TOBIAS SCHWARZ / AFP
  • « Un des traits de caractère les plus prégnants de la chancelière allemande, Angela Merkel, est d’attendre souvent plus longtemps que d’autres avant de prendre une décision », relève The Washington Post. Cette attitude lui a toujours permis de prendre son temps « pour étudier les vents politiques et changer de cap quand c’est nécessaire ».
  • Dimanche, la femme politique qui a dirigé le gouvernement allemand depuis onze ans a décidé qu’il était temps d’annoncer « son projet peut-être le plus ambitieux » : une candidature pour un quatrième mandat comme chancelière.
  • Moins de deux semaines après l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, elle apparaît comme la dirigeante occidentale la plus à même de défendre des valeurs libérales.
    Sa décision de briguer un nouveau mandat sera accueillie avec soulagement dans les capitales de l’Union européenne, où elle est considérée comme « un roc de stabilité » au moment de changements tectoniques dans la politique européenne.Financial Times
  • A 62 ans, elle est considérée comme la dirigeante la plus ancienne et la plus expérimentée du monde occidental. Elle sera attendue sur des dossiers aussi importants que les relations entre l’Europe et les Etats-Unis de Donald Trump, la gestion du Brexit, l’expansionnisme militaire russe, l’afflux continu de migrants en Europe, ainsi que la crise actuelle de l’euro. The Guardian
  • Mais le pari est loin d’être gagné. Après onze années aux affaires, la fatigue se fait sentir et la chancelière subit des attaques venant de tous les fronts politiques. Elle est sous la pression des mêmes forces qui ont porté M. Trump au pouvoir en Amérique, ont alimenté le vote britannique pour sortir de l’Union européenne et sont actuellement en train de propulser la principale figure de l’extrême droite, Marine Le Pen, en France. The New York TimesSpiegel Online
  • Chez elle, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), déjà présent dans dix Parlements régionaux sur seize, a remporté récemment une série de victoires électorales.
  • D’autant que la chancelière repart au combat avec un parti fragilisé et un allié bavarois (CSU) qui se dit prêt à soutenir sa candidature, mais qui aura du mal à faire oublier les querelles et les attaques liées aux divergences concernant la gestion de la crise migratoire. Dans les sondages, les deux formations, CDU et CSU, ne sont créditées que de 33 % d’intention de vote, soit dix points de moins qu’en 2013. Le Temps
Derrière les barbelés « intelligents » hongrois. La Hongrie a entamé la construction d’une deuxième clôture face à la Serbie, destinée à surveiller d’éventuelles tentatives de migrants d’entrer dans le pays. Les médias locaux l’ont qualifiée d’« intelligente » en raison de la technologie de pointe utilisée, telle que des capteurs de chaleur et de mouvements, ou encore des caméras nocturnes. Mais est-ce vraiment une « solution intelligente » ? La Libre Belgique
L’angoisse des Ukrainiens face à Trump. Alors que le tout-Kiev politico-médiatique avait misé les yeux fermés sur Hillary Clinton, jugée pro-ukrainienne, l’élection de Donald Trump fait l’effet d’une douche glacée aux élites ukrainiennes. En effet, alors que la guerre du Donbass s’embourbe dans son troisième hiver, on craint sur les bords du Dniepr que Washington lâche du lest sur la levée des sanctions internationales contre la Russie et révise tout simplement ses priorités géopolitiques. Le Temps
Journée « ville morte » au Tchad. L’opposition tchadienne appelle à une nouvelle journée « ville morte » ce mardi de 6 heures du matin à 16 heures pour protester contre le pouvoir d’Idriss Déby Itno, mis en difficulté par une série de grèves des fonctionnaires et des étudiants, en colère après des mesures d’austérité. Cette initiative survient dans un contexte social explosif, après les mesures d’austérité décidées à la fin d’août par le gouvernement quelques semaines après l’investiture d’Idriss Déby Itno à un cinquième mandat. Jeune Afrique
Manifestations contre un oléoduc dans le Dakota du Nord. Cent soixante-sept personnes ont été blessées et sept autres transportées à l’hôpital, à la suite de nouveaux affrontements entre les militants amérindiens et écologistes opposés à la construction de l’oléoduc DAPL et des forces de police le week-end dernier dans le Dakota du Nord (Etats-Unis). Des membres de la tribu Sioux de Standing Rock luttent depuis le mois de mai contre la construction de cet oléoduc, qui doit acheminer des millions de barils de pétrole brut du Dakota du Nord jusqu’en Illinois. The Guardian
Source Le monde.fr 

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