En RDC, la contestation des jeunes est écrasée
« Incitation à la révolte », « propagation de fausses rumeurs », « Offense au chef de l’État »…en République démocratique du Congo (RDC), les chefs d’inculpation ne manquent pas pour réprimer de jeunes militants, étudiants pour la plupart, qui réclament l’impensable…le respect de la constitution du pays, qui interdit au Président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat !
Vouloir faire respecter la Constitution serait ainsi une menace pour la sécurité nationale ? L’histoire récente de nombreux pays d’Afrique montre au contraire que c’est en s’accrochant au pouvoir que de nombreux dirigeants plongent leur pays dans des crises, voire des conflits meurtriers.
« Nous devons traiter le mal à la racine : corruption, culte de la personnalité, impunité et acceptation par les populations de l’inacceptable »
Micheline Mwendike, jeune étudiante, membre du mouvement citoyen Lucha
Pour museler la contestation, le pouvoir ne recule devant rien : dans un rapport accablant, Amnesty International dénonce la répression violente, les mauvais traitements, les arrestations arbitraires, les détentions au secret et les procès manipulés.
Actuellement, plusieurs membres du mouvement citoyen et pacifique Lucha sont emprisonnés et deux d’entre eux risquent la peine de mort !
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