Les Bourses européennes en hausse après un "lundi noir" |
Les Bourses européennes retrouvaient quelques forces mardi matin à l'ouverture, après avoir très lourdement chuté la veille, redoutant l'impact du ralentissement économique chinois sur la croissance mondiale. Les marchés européens ne reprenaient qu'une faible partie du terrain perdu lundi, qui a été une véritable journée noire sur les places financières mondiales, se traduisant en Europe par des chutes d'environ 5 %. Les marchés asiatiques connaissaient eux une journée difficile et poursuivaient pour certains leur dégringolade, la Bourse de Shanghaï ayant clôturé sur un plongeon de 7,63 %. Tokyo a clôturé en baisse de près de 4 %, au plus bas en six mois. En revanche, Séoul finissait la journée sur un gain de 0,92 % et Sydney de 2,72 %. Pour le courtier Aurel BGC, "les indices actions européens et américains devraient rebondir à court terme". Selon eux, "si le ralentissement de l'économie chinoise n'est pas discutable, le scénario de 'hard landing' (atterrissage brutal) est en revanche beaucoup plus hypothétique". |
Pour Eric Chaney, chef économiste du groupe Axa, la baisse pourrait être momentanée et les fondamentaux "devrait reprendre le dessus", puisque les perspectives de croissance dans le monde sont "modestes mais fort éloignées d'un risque de récession". |
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Allemagne : accélération de la croissance et excédent du budget |
La croissance économique allemande s'est accélérée au deuxième trimestre mais un peu moins qu'attendu, le commerce extérieur soutenant l'expansion de l'activité tandis que l'investissement intérieur la freinait, confirment les données détaillées publiées mardi par l'institut fédéral de la statistique (Destatis). Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4 %, après une hausse de 0,3 % sur les trois premiers mois de l'année. En rythme annuel, la première économie d'Europe a progressé de 1,6 % au deuxième trimestre. |
L'Allemagne a enregistré au premier semestre 2015 un excédent de ses finances publiques de 1,4 % du PIB, selon Destatis. |
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Valls : poursuite des réformes et baisses d'impôts |
Le premier ministre assure que "l'ampleur du soutien" du gouvernement aux entreprises "ne sera pas remis en cause", mais presse à nouveau le patronat de "tenir ses engagements" en matière d'embauches, dans une tribune publiée mardi dans Les Echos. Il souligne que son gouvernement va "persévérer" dans sa politique économique. "Changer de ligne de conduite, c'est la certitude de tout perdre", à quelques semaines de la présentation du projet de budget 2016. Pour lui, "la croissance repart [elle a crû de 0,7 % au premier semestre]" et "les entreprises créent à nouveau des emplois", même si les "soubresautsfinanciers de ces derniers jours nous rappellent les aléas à la croissance mondiale". |
M. Valls confirme que des baisses d'impôts seront engagées. "Ces trois années de baisse consécutives allègent l'impôt des classes moyennes et populaires", indique le PM, confirmant en outre que le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu "entrera en vigueur" en 2018. |
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Obama : plaidoyer pour les énergies renouvelables |
Le président américain s'est livré lundi à un long plaidoyer en faveur des énergies renouvelables, qui permettent de "créer des emplois" et de répondre à la "menace" du changement climatique. "Nous savons que nous avons le pouvoir, le dynamisme et la créativité pour résoudre un problème difficile tout en nous assurant que les moteurs de l'économie fonctionnent", a déclaré M. Obama à l'occasion d'un sommet sur les énergies propres. Présentant une série de mesures visant à encourager la production et l'utilisation d'énergie solaire, Barack Obama a insisté sur les progrès accomplis, soulignant que les Etats-Unis figuraient au premier rang mondial sur l'énergie éolienne. |
En 2014, les énergies renouvelables ont représenté 13 % de la production d'électricité des Etats-Unis. Sur ce total, environ la moitié provient de l'hydroélectricité, un tiers de l'éolien et 3 % seulement du solaire. |
TEXTOS |
Immobilier : les ventes de logements neufs ont crû de 21,8 % au deuxième trimestre par rapport à la même période de 2014, selon le ministère du logement.
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Carrefour : le groupe de grande distribution français a annoncé lundi son projet de racheter le site de vente en ligne Rue du Commerce afin de développer davantage sa stratégie dans le domaine des nouvelles technologies en lien avec ses magasins.
Russie : la monnaie russe est tombée lundi à son plus bas niveau en 2015, l'euro dépassant 80 roubles et le dollar 70 roubles tandis que l'indice boursier RTS a chuté de près de 5 %. Mardi, la Bourse a cependant ouvert en hausse. Cette rechute de la devise russe fait craindre une nouvelle déstabilisation du pays au moment où l'économie russe, en récession, semble toucher le fond...
SK Hynix : le deuxième fabricant mondial de semi-conducteurs, le sud-coréen, a annoncé mardi qu'il allait consacrer 46 000 milliards de wons (33 milliards d'euros) d'investissements à ses infrastructures au cours des dix prochaines années.
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"L'économie mondiale est suffisamment solide pour avoir des perspectives de croissance qui ne sont pas seulement liées à la situation en Chine" |
C'est ce qu'a estimé lundi le président François Hollande, interrogé sur l'actuelle crise boursière. La Chine, "deuxième économie mondiale" dotée de"ressources considérables [...] trouvera des réponses en son sein", a-t-il poursuivi. "Quant aux mouvements boursiers, nous les connaissons et nous n'allons pas déterminer nos positions en fonction des indices boursiers", a-t-il ajouté, faisant allusion à la célèbre déclaration du général de Gaulle, "la politique de la France ne se fait pas à la corbeille". L'impact de la tourmente financière et du ralentissement de l'économie chinoise pour la France et les économies européennes ne devrait pas aller "au-delà de quelques dixièmes de points"de PIB, juge le premier ministre Manuel Valls dans des déclarations aux Echos mardi. |
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BLOG |
Chine : une correction sévère mais salutaire
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Il était temps.
Depuis des mois, le marché chinois grimpait à perte de vue, au point de voir l'indice de la Bourse de Shanghaï augmenter de 150 % en un an. Aujourd'hui, il est revenu au niveau du début de l'année. Pas de quoi fouetter un chat ? La perte de valeur de la Bourse a maintenant perdu 4 ooo milliards d'euros. Plus de dix fois la dette grecque.
A y regarder de plus près (le graphique représente l'évolution des douze derniers mois avec la césure du changement d'année), on retrouve à tous les niveaux un doux mélange d'amateurisme, d'illusions, de politiques erronées et de casino... |
Lu sur Démystifier la finance |
TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Bourse : la débâcle |
Le Figaro économie : Carrefour veut racheter Rue du commerce |
Financial Times : Moscou refuse des fonds à Rosneft pour quatre projets |
The Wall Street Journal : Les pertes s'accentuent sur les marchés |
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