Translate

lundi 24 août 2015

Grèce : Mélenchon rompt avec Aléxis Tsípras

Grèce : Mélenchon rompt avec Aléxis Tsípras


                                   Yánis Varoufákis et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés à Paris le 23 août avant que l'ancien ministre des Finances grec n'aille à la Fête de la rose.
Liberation.fr/Libération.fr - Yánis Varoufákis et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés à Paris le 23 août avant que l'ancien ministre des Finances grec n'aille à la Fête de la rose.


Depuis la signature de l'accord avec les créanciers, le leader du Front de gauche prend ses distances avec l'idole grecque et se rapproche de l'aile gauche de Syriza, qui a fait scission.
La fin de l’idylle entre Tsípras et Mélenchon ? Depuis la signature de l’accord pour un troisième plan d’aide – et les mesures d’austérité qui vont avec – le chef de file du Parti de gauche prend ses distances avec le Premier ministre grec. Ce lundi après-midi, le député européen, en compagnie des deux coordinateurs politiques du PG (Eric Coquerel et Danielle Simonnet), tient une visio-conférence avec Panayótis Lafazánis, responsable du tout nouveau parti grec Unité Populaire, composé de vingt-cinq anciens députés de l’aile gauche de Syriza qui ont fait scission.
Issus de treize organisations de la gauche radicale grecque, ils sont opposés au troisième plan de renflouement financier de la Grèceapprouvé par la Vouli (le Parlement grec), le 14 août dernier. Leur responsable, Panayótis Lafazánis, a accusé Aléxis Tsípras d’avoir décidé «l’organisation d’élections anticipées, ce qui est antidémocratique» et d’avoir flanché devant la pression des créanciers. «Qui gouverne la Grèce, [Jean-Claude] Juncker [président de la Commission européenne, ndlr] ou [Angela] Merkel [la chancelière allemande] ?», a-t-il lancé lors d'une conférence de presse le 21 août.

«Indépendantisme français»

Dans une interview à Sud-Ouest, parue vendredi, Jean-Luc Mélenchon reproche à Tsípras d’avoir cédé face aux créanciers :«On vote, c’est bien. La voix du peuple est toujours la solution aux problèmes d’un pays. Mais encore faut-il respecter ses décisions. Les Grecs ont voté non au plan européen, et Tsipras l’a pourtant signé.» Parlant désormais ouvertement de «souveraineté nationale» ou «d’indépendantisme français» face à l’euro, Jean-Luc Mélenchon a également rencontré dimanche, la nouvelle idole de la gauche contestataire, Yánis Varoufákis. Avant que ce dernier ne rejoigne Arnaud Montebourg pour (...) Lire la suite sur Liberation.frHistoire d'une vallée bloquée et de mauvaises solutions
Sécurité dans les trains : Alain Vidalies «préfère qu'on discrimine pour être efficace»
Fête de la rose : Frangy en Grèce
Christian Paul : «Nous avons perdu trop de temps, il faut changer l’intensité des réformes»
Pierre Rosanvallon : «Gouverner aujourd’hui, c’est séduire pour survivre»

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire