MARDI 25 AOÛT 2015 |
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"Lundi noir" boursier dans le sillage de la Chine |
Au lendemain du "lundi noir" sur les places boursières de la planète, la glissade s'est poursuivie ce matin sur les marchés asiatiques, qui limitent cependant leurs pertes. La place financière de Shanghaï, dont le plongeon de 8,5 % avait entraîné hier dans sa débâcle les marchés boursiers mondiaux, a ouvert sur un recul de 6,41 %, au plus bas depuis le mois de décembre dernier. "J'espère que les autorités chinoises vont prendre des mesures appropriées pour stabiliser l'économie, qui a un fort impact sur la croissance mondiale", a déclaré mardi devant la presse le ministre des finances japonais, Taro Aso. Lundi, comme l'ensemble des places boursières entraînées vers le bas par les Bourses chinoises, Tokyo avait fini sur un recul de 4,61 %. En Europe, la Bourse de Paris a fini en baisse de 5,35 %, Londres a cédé 4,67 %, Francfort 4,7 % et Milan de 5,96 %. Dans la soirée, les marchés boursiers américains ont perdu plus de 3 %, leur cinquième séance d'affilée de baisse. Wall Street a néanmoins effacé la majeure partie de ses pertes du début de séance, l'indice Dow Jones ayant brièvement perdu près de 6,7 % en tout début de séance. La publication vendredi de l'indice PMI Caixin-Markit a accentué les craintes en révélant que le secteur manufacturier chinois s'était contracté en août à un rythme jamais vu depuis près de six ans et demi sur fond de baisse des commandes intérieures et à l'exportation. De nombreux acteurs des marchés espéraient que la Banque populaire de Chine (BPC) interviendrait au cours du week-end. Il n'en a rien été, d'où le dévissage observé lundi. |
G.-B.-Iran, une relation "marquée d'un fil sombre" | ||||
"Derrière les hauts murs, il y a des pelouses gracieuses et des piscines d'ombre au pied d'arbres anciens. Cela crée un contraste saisissant avec la circulation et le bruit qui règnent à l'extérieur, dans une partie délabrée du centre-ville de Téhéran."C'est ainsi que le correspondant de la BBC décrit l'ambassade britannique en Iran,rouverte dimanche. Sur les murs du bâtiment, "la colère qui a marqué d'un fil sombre la relation entre la Grande-Bretagne et l'Iran a laissé une empreinte durable", note aussi le Guardian. C'est un spécialiste de la restauration britannique qui va, avec les peintures appropriées, tenter d'effacer le "Mort à l'Angleterre" inscrit en lettres rouges. Il y a quatre ans, des manifestants iraniens ont saccagé le bâtiment. Une mise à sac "dont le souvenir hante toujours les lieux" et qui a conduit le Royaume-Uni à réduire ses relations diplomatiques avec Téhéran. "Ce n'est pas Téhéran qui a fermé l'ambassade d'Angleterre [il y a quatre ans], a insisté dimanche le ministre des affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, mais Londres qui a décidé de la fermer." L'élection du président Hassan Rohani et la signature de l'accord historique sur le nucléaire, le 14 juillet, ont conduit à l'amélioration des relations entre les deux pays, explique The Telegraph. Aujourd'hui s'ouvre un "nouveau chapitre". El Pais note de son côté que cet événement n'a pas été accueilli avec un enthousiasme unanime en Iran. Le quotidien Siasate Ruz était réticent à cette réouverture, comparée au "retour du vieux renard", et a critiqué les positions anti-iraniennes de Londres. Mais, pour le quotidien modéré Mardomsalari, "l'isolement volontaire, à travers la rupture des relations diplomatiques, revient à se suicider par peur de la mort". Les Etats-Unis ne sont pas l'Angleterre, a toutefois rappelé Mohammad Javad Zarif. Douchant ainsi les espoirs d'un rapprochement similaire avec les Américains, estime CNN. | ||||
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