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Hôtel Rwanda : le bûcher d’une vanité |
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En 1994, le directeur de l’Hôtel des Mille Collines sauve 1 268 personnes du génocide. Une bravoure célébrée par hollywood, mais contestée par les rescapés. |
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L'impunité des extrémistes israéliens critiquée |
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A l'issue d'une semaine marquée par deux attaques meurtrières attribuées à des extrémistes juifs, les critiques se sont multipliées au cours du week-end pour dénoncer l'impunité dont jouissent les colons et les militants d'extrême droite israéliens. Face aux pressions, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a promis dimanche la "tolérance zéro" vis-à-vis des responsables de ces attaques et a affirmé qu'Israël était "déterminé à combattre les manifestations de haine, de fanatisme et de terrorisme, d'un côté comme de l'autre". Son ministre de la défense, Moshé Yaalon, a autorisé la mise en détention administrative d'extrémistes juifs, une procédure controversée, habituellement réservée aux Palestiniens, qui permet de les incarcérer sans charge ni inculpation et pour une durée illimitée. Les auteurs de l'incendie de la maison de la famille palestinienne Dawabcheh, dans le nord de la Cisjordanie, sont toujours en fuite, quatre jours après la mort d'Ali, 18 mois, brûlé vif. Ses parents et son frère sont entre la vie et la mort, selon des médecins israéliens. Des heurts ont opposé Palestiniens et policiers israéliens pendant le week-end en Cisjordanie et à Jérusalem. Pour le président palestinien, Mahmoud Abbas, les attaques comme celle de vendredi sont le "résultat direct de la politique de colonisation menée par Israël". Hier soir, une adolescente israélienne poignardée par un extrémiste juif jeudi lors de la Gay Pride à Jérusalem a succombé à ses blessures. Un rassemblement a été organisé près du lieu où elle et cinq autres personnes avaient été attaquées. |
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Inde-Bangladesh : entente frontalière historique |
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Pendant soixante-huit ans, ils ont vécu dans l'ombre, en butte à l'indifférence, à l'ostracisme, voire à l'animadversion. Désormais, les quelque 50 000 apatrides établis de part et d'autre de la frontière indo-bangladaise, longue d'environ 4 000 km, retrouvent enfin la lumière et, avec elle, l'espoir d'une nouvelle vie. Samedi, en vertu d'un accord signé au début de juin, New Delhi et Dacca ont procédé solennellement à l'échange de 162 enclaves qui, depuis 1947 et la fin du Raj (période de domination britannique sur le sous-continent indien), constituaient autant de "zones grises", sans statut défini, entre les deux pays, rapporte Voice of America. Les personnes impécunieuses qui résident dans ces enclaves (111 indiennes au Bangladesh, 51 bangladaises en Inde), guère plus grandes qu'un champ de riz ou un petit village, vont d'ici peu jouir pour la première fois d'une véritable identité, ce qui leur permettra d'avoir accès à tous les services de base, expliquent la BBC et la Deutsche Welle. Elles pourront décider de rester là où elles sont – et, dans ce cas, changer de nationalité – ou s'installer de l'autre côté de la frontière, souligne le Wall Street Journal, rappelant que les négociations entre les deux Etats voisins de l'Asie du Sud duraient depuis 1974, soit trois ans après la fin de la guerre indo-pakistanaise qui donna naissance au Bangladesh (ex-Pakistan oriental). Jusqu'à présent, toutes celles qui résidaient en Inde ont fait le choix d'y demeurer, note l'International Business Times. Si cet échange représente sans conteste une percée diplomatique majeure, il ne règle pas tous les problèmes comme la contrebande, l'immigration illégale et le partage de l'eau des 53 rivières et fleuves d'Inde qui coulent vers le Bangladesh, observe Firstpost. Le pouvoir indien, en tout cas, y voit un signe positif, lui qui ne désespère pas de rééditer pareil "exploit" avec le Pakistan, son vieil ennemi atavique (Newsweek). |
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