Le parlement grec réexamine les affaires Siemens et Liste Lagarde
AVGI, le 1er Mai 2015.
Sur recommandation de la Présidente du Parlement grec, la Commission des Institutions et de la Transparence a décidé – à l’unanimité – la réouverture des dossiers juridiques des affaires Siemens, d’une part, de la Liste Lagarde, d’autre part, afin qu’ils soient examinés en priorité.
Zoé Konstantopoulou a même invoqué un rapport du Secrétariat général de la transparence rédigé durant le mandat du gouvernement précédent, lequel enregistre 12 milliards de pertes annuelles dues à la corruption et conclue que, si la corruption avait été éradiquée en Grèce, le pays n’aurait pas été endetté outre mesure.
Pour cette raison, il est du devoir du Parlement d’enquêter principalement autour de ces deux cas : « deux scandales qui salissent la vie publique du pays », a déclaré Zoé Konstantopoulou, ajoutant que, concernant Siemens, la plus grande partie des données n’a pas été utilisée par le tribunal, et quant à la Liste Lagarde, la grande majorité des données de l’enquête préliminaire fut « enterrée ».
« En effet, il existe le rapport du Secrétariat général de transparence, cependant, je ne suis pas sûr que les calculs mathématiques sont exacts, » dit-il de son côté le député de la Nouvelle Démocratie (droite), Charalambos Athanasiou.
La proposition de la Présidente a été approuvée par tous les partis par le biais de leurs représentants au sein du Comité des institutions et de la transparence.
Traduction : Anastassia Politi
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