Le FN remporte l'élection municipale du Pontet au premier tour avec 59,43% des voix
Par figaro.fr, Le, Agences, AFP, AP, Reuters | LeFigaro.frLeFigaro.fr/figaro.fr, Le, Agences, AFP, AP, Reuters - À droite, le candidat FN Joris Hébrard élu dès le premier tour à la mairie de Pontet, dimanche, dans le Vaucluse, accompagné de Marion Maréchal-Le Pen.
Près de 60% au premier tour. Un score historique pour un candidat frontiste. L'élection municipale du Pontet avait déjà été remportée de justesse (7 voix) par le FN en mars 2014, mais annulée par la justice pour des signatures litigieuses sur les listes d'émargement. Une nouvelle élection s'est tenue ce dimanche dans cette ville du Vaucluse. Le candidat frontiste Joris Hébrard l'a emporté dès le premier tour avec 59,43% des voix, soit une progression de près de 25 points par rapport à son score de mars 2014 (34,65%).
Joris Hébrard, un kinésithérapeute de 33 ans, retrouve ainsi le fauteuil d'édile de cette commune de 17.000 habitants, qu'il avait dû quitter après la confirmation par le Conseil d'État, le 25 février, de l'annulation de l'élection.
Il était opposé à Jean-Firmin Bardisa (sans étiquette), un directeur des services d'une ville du département âgé de 47 ans qui conduisait «une liste de rassemblement citoyen», et à la candidate UMP/Républicains, Caroline Joly, 53 ans, directrice des ressources humaines dans une communauté de communes vauclusienne.
Les électeurs du Pontet (Vaucluse) se sont moins mobilisés dimanche qu'en mars 2014, lors de l'élection municipale. À la clôture, 60,86% des inscrits s'étaient rendus aux urnes contre 65,03% en 2014 selon le bureau centralisateur, une inversion de tendance par rapport à midi, heure à laquelle la participation était en hausse (36,69% contre 34,20% en 2014).
Le Pontet figure parmi les 11 villes de plus de 3.500 habitants qui avait été remportées par le FN et ses alliés dans l'Hexagone en 2014.
Pas de liste unique contre le FN
Dès son arrivée à la tête de la ville - et avant l'annulation du scrutin -, M. Hébrard avait créé (...) Lire la suite sur Figaro.fr
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