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vendredi 29 mai 2015

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 29 mai 2015


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 29 mai 2015

                                                                Sources le MONDE

Le spectre du "Grexit" revient, accord au plus tard le 30 juin
La date butoir pour trouver un accord entre Athènes et ses créanciers expire le "30 juin, au moment où arrive à terme la prolongation du plan d'aide" à la Grèce, a indiqué vendredi le ministre des finances grec, Yanis Varoufakis. "Nous sommes près de conclure les négociations, il y aura un accord rapidement", a-t-il estimé en soulignant que toutes les parties se sont mises d'accord "sur la majorité des questions". Il a toutefois de nouveau accusé les créanciers (FMI, UE, BCE) d'insister sur la politique d'austérité qui est "désastreuse pour l'économie grecque" et pour l'Europe. Selon le ministre, cet accord va comprendre des réformes "sur l'emploi, la sécurité sociale et la dette publique", qui pèse toujours sur les finances publiques grecques. Le gouvernement grec s'est dit confiant ces derniers jours sur la possibilité d'arriver à un accord d'ici dimanche mais la Commission européenne s'est montrée jeudi moins optimiste. "Nous n'y sommes pas encore arrivés, il y a des questions ouvertes à résoudre", avait affirmé Annika Breidthardt, la porte-parole de la Commission chargée des affaires économiques. "De nouveaux progrès doivent être faits", a-t-elle ajouté. 
La question de la Grèce a occupé la réunion des ministres des finances et banquiers centraux du G7 à Dresde en Allemagne dont les travaux se concluent vendredi. Jeudi, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, avait même jeté un froid en jugeant, en marge de la réunion, que la sortie de la Grèce de la zone était "une possibilité". Le FMI a ensuite tenté de nuancer le propos alors que toutes les parties ont eu à cœur jusqu'à présent de ne pas alimenter les spéculations de "Grexit".
(Lire : "Christine Lagarde évoque un Grexit")
Recul de l'économie américaine ?
Un hiver brutal, faisant plonger l'investissement par les sociétés d'énergie, et un déficit commercial grandissant combinés sont susceptibles de faire reculer l'économie américaine au début de l'année. Mais la crise devrait être de courte durée. Le gouvernement publie vendredi sa deuxième estimation du PIB américain pour le premier trimestre. Les économistes interrogés par la firme de données FactSet prédisent que le gouvernement devrait annoncer que le PIB a diminué à un taux annuel de 0,8% sur le dernier trimestre. Ce serait beaucoup plus faible que sa première estimation : une croissance de 0,2%.
Un recul du PIB au premier trimestre serait le premier depuis que l'économie a diminué à un taux encore plus marquée de 2,1% par an au cours du premier trimestre de 2014. Ce trimestre, aussi, était déprimé en partie par un hiver morne, qui a gardé de nombreux consommateurs à la maison et certaines entreprises fermées.
La consommation des ménages progresse très légèrement en avril
La consommation des ménages français en biens a très légèrement augmenté (+0,1%) en avril après avoir chuté de 0,7% en mars, a annoncé l'l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vendredi. La baisse observée en mars, liée à une chute des dépenses d'énergie, a été révisée à la hausse, passant de 0,6% à 0,7%, par l'institut. A noter que cette statistique ne prend en compte que la consommation de biens et pas celles de services. En avril, les achats de biens durables se sont repliés (–0,4% après +1% en mars), avec un recul des achats en équipement de logement et une stabilité des achats d'automobiles. Les achats de textile, habillement et cuir se sont redressés en avril (+1,3%), après leur net repli de mars (–5,1%). Les dépenses en autres biens fabriqués ont légèrement baissé (–0,2%), notamment en parfurmerie, a précisé l'Insee. 
La consommation de produits alimentaires est restée dynamique (+0,4% après +0,5% en mars). Quant à l'énergie, la consommation des ménages a légèrement diminué (–0,3%) après une forte baisse en mars (–3,3%). L'Insee a précisé qu'"une hausse de la consommation de carburants est en effet presque entièrement compensée par un recul des dépenses de gaz et d'électricité". 
JPMorgan Chase va supprimer
des milliers d'emplois
La banque américaine JPMorgan Chase va supprimer des milliers d'emplois dans le cadre d'un vaste plan d'économies visant à réduire de 5 milliards de dollars ses coûts d'ici à 2017, a indiqué jeudi à l'AFP une source proche du dossier. Ces suppressions d'emplois devraient s'élever à plus de 5 000 d'ici 2016, a dit une autre source confirmant des informations du Wall Street Journal. A terme, la banque new-yorkaise envisage de réduire de 2% ses effectifs, qui étaient de 241 145 fin décembre. L'an dernier, JPMorgan avait supprimé près de 8 000 emplois, principalement dans l'immobilier. Contacté par l'AFP, l'établissement s'est refusé à tout commentaire.
Ces mesures s'inscrivent dans le cadre d'un vaste plan de réductions de coûts, visant à économiser 5 milliards de dollars d'ici 2017, plan annoncé en février par la banque, selon les sources.
TEXTOS
Travail : les trois quarts des Français sont favorables à la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, selon un sondage Tilder-LCI-Opinionway, publié jeudi soir. Le burn-out s'est invité dans le débat en cours à l'Assemblée nationale sur le projet de loi "dialogue social" via des amendements déposés par le député PS des Yvelines et ancien ministre Benoît Hamon.
Ukraine : le président ukrainien Petro Porochenko a apposé
sa signature jeudi
au texte de loi donnant le droit à l'Etat de cesser le remboursement de sa dette étrangère en cas de besoin. Le texte
a été voté par le Parlement le 19 mai alors que le différend s'intensifie entre l'ancienne république soviétique au bord de la faillite et ses créanciers sur la restructuration de sa dette étrangère qui s'élève à 23 milliards de dollars (21 milliards
d'euros).
  
Finlande : Olli Rehn, qui fut commissaire européen aux affaires économiques au plus fort de la crise de la zone euro, a été nommé ministre des affaires économiques par la nouvelle coalition au pouvoir.
Elior : le groupe de restauration collectiveet commerciale, qui a fait son retour en Bourse en juin 2014 après huit ans d'absence, a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires de 2,82 milliards d'euros, en hausse de 5,6 % par rapport à la même période de l'exercice précédent.
Italie : la péninsule est bien sortie de la récession, avec une hausse de 0,3 % de son produit intérieur brut au premier trimestre 2015, a confirmé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
POINTS MARCHÉS
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"Je suis très ému aujourd'hui. Vous m'avez donné une grande responsabilité"
a lancé M. Akinwumi A. Adesina, le ministre de l'agriculture nigérian, 55 ans, qui a été élu jeudi président de la stratégique Banque africaine de développement (BAD), institution cinquantenaire qui injecte chaque année deux milliards de dollars
dans des projets sur le continent. Elu personnalité africaine de l'année en 2013 par le magazineForbes pour ses réformes dans le secteur agricole, M. Adesina représente un pays considéré comme la nouvelle locomotive économique du continent africain. Le Nigeria est le premier producteur de pétrole et le pays le plus peuplé du continent.
Pour le gouverneur français Arnaud Buisse, M. Adesina "fera un excellent président qui continuera à renforcer cette banque de niveau mondial".L'élection du candidat du Nigeria, première puissance économique d'Afrique, brise une règle non écrite qui voulait que la BAD - dont les assemblées annuelles s'étaient ouvertes mardi dans la capitale économique ivoirienne - soit dirigée par des pays de taille petite ou moyenne.

CAC 40

12:09 29/05/20155 070,21 PTS -1,32 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 TECHNIP 60,42 €  -0,26 % 
 VEOLIA ENVIRON. 19,08 €  -0,47 % 
 EDF 22,44 €  -0,64 % 
 VIVENDI 23,40 €  -0,68 % 
 PERNOD RICARD 112,45 €  -0,71 % 
 AIRBUS GROUP 63,42 €  -1,89 % 
 L'OREAL 173,10 €  -1,93 % 
 SAFRAN 65,37 €  -2,04 % 
 LAFARGE 65,04 €  -2,06 % 
 AXA 23,20 €  -2,27 % 
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INDICES
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Emploi : le match France-Allemagne est truqué par les économistes néolibéraux

Les économistes néolibéraux hésitent, pour donner des leçons de « réforme » du marché du travail, entre le modèle allemand et le britannique. Mais le premier a le plus souvent leurs faveurs, quitte à mixer les deux en préconisant ce qu'il y a de pire dans chaque cas (de pire pour les travailleurs, mais selon eux de mieux pour créer des emplois). Or c'est une vaste fumisterie, nous allons le voir sur la base des données d'Eurostat.

Mais que disent nos économistes réformateurs musclés ? Ils ont un argument « béton » : entre 2003 et 2014, l'Allemagne a ajouté presque 4 millions d'emplois, le Royaume-Uni près de 2,6 millions, et la France près de 1,1 million, une performance déplorable. Il s'agit de tous les emplois, et non pas d'équivalents temps plein.

Ces chiffres sont JUSTES. Et pour ces économistes et l'éditocratie qui leur emboîte le pas, la cause est entendue. Et pourtant ne retenir que ces chiffres-là est le genre d'erreur de débutant en économie qui vaudrait à un étudiant une très mauvaise note. Pour deux raisons.

La première, la moins grave, est qu'il faut toujours rapporter le nombre d'emplois créés au volume initial pour raisonner en taux de croissance et non en variations absolue. Entre la France et le Royaume-Uni cette erreur a une incidence qui reste limitée sans être négligeable vu que le nombre total d'emplois au Royaume-Uni est en gros 19 % supérieur à celui de la France (en 2014 comme en 1994). Mais pour l'Allemagne c'est une autre paire de manches car l'emploi total y est    55 % supérieur à celui de la France en 2014, et déjà supérieur de 45 % en 2003.

En rectifiant cette première erreur, on obtient que le taux de croissance de l'emploi allemand entre 2003 et 2014 a été de 11 %, contre 4,4 % en France et 9,1 % au Royaume-Uni. Des écarts certes très importants, mais bien moins que ceux des créations absolues citées comme chiffres chocs pour impressionner le badaud sur TF1.

Mais l'essentiel est ailleurs, et là l'erreur est gravissime...

Lu sur le blog de Jean Gadrey (Alternatives économiques)

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : FIFA : les clés du scandale qui ébranle le foot business
Le Figaro économie : Ces entreprises qui ne profitent pas de la reprise
Financial Times : Le fabricant singapourien de puces électroniques Avago va racheter son concurrent américain Broadcom pour 37 milliards de dollars, la plus grosse opération du secteur depuis la bulle Internet de la fin des années 1990
The Wall Street Journal : L'Union européenne fait pression sur la France à propos de Uber 
ÉTUDES
EUROPE
Rééquilibrer la gouvernance de la zone euro
Source : France stratégie.
DIVERS
Une évaluation de la cohérence économique interne des régions
Source : France stratégie.
FRANCE (1)
Créations et destructions d'emplois en 2014 en France
Source : France, industrie & emploi.
FRANCE (2)
Le budget de l'Etat en 2014 (résultats et gestion)
Source : Cour des comptes.

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