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jeudi 28 mai 2015

Informations Ouvrières - les titres et l'édito du N°353 - Jeudi 28 mai 2015

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        Informations Ouvrières les titres et l'édito

N°353 Jeudi 28 mai 2015

                                      
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Dix ans après

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L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
par Daniel Gluckstein,
Secrétaire national du POI.

« Le 29 mai, le peuple a dit chômage, précarité, misère, cela suffit ! Rupture avec Maastricht et les directives européennes ! » C’était « la une » d’Informations ouvrières, au lendemain de la victoire du vote non au référendum du 29 mai 2005.

Dix ans se sont écoulés. Dans un parfait consensus gauche-droite, ce qui avait été rejeté par le référendum en France en 2005 a été ratifié en 2008 à la demande de Sarkozy, approuvé par Manuel Valls (1).

Dix ans durant lesquels, dans toute l’Europe, les plans de misère, de destruction et de chômage, mis en œuvre par les gouvernements de toutes couleurs politiques, ont dressé contre eux, à répétition, des grèves, des grèves générales, des mobilisations ouvrières et populaires de tous ordres. Le rejet est général, qui, sur le terrain déformé des élections, s’est exprimé à nouveau, dimanche dernier en Espagne, frappant les partis qui appliquent les plans de Bruxelles et du capital financier (2).

En France, le gouvernement Hollande-Valls a définitivement lié son sort aux plans de l’Union européenne qu’il décline dans tous les domaines à travers son pacte de responsabilité. Dans ce but, il multiplie les coups de force et bafoue la démocratie. Il parle de « dialogue social ». Mais il publie, dans la nuit qui suit la grève du 19 mai, le décret d’application sur la réforme du collège. Tandis que Rebsamen envisage le recours au 49-3 pour faire passer sa loi, un autre projet gouvernemental prépare une réforme constitutionnelle engageant toujours plus le pays sur la voie du corporatisme. Et comme si cela ne suffisait pas, à trois jours d’intervalle, le Fonds monétaire international (dans son rapport consacré à la France) puis Mario Draghi (président de la Banque centrale européenne) viennent d’appeler à accélérer «   » (c’est-à-dire toujours plus de flexibilité, de déréglementation et de surexploitation) !

Des grèves des enseignants à celles des hospitaliers, ce gouvernement dresse contre lui les plus grandes mobilisations. Jusqu’à quand croit-il pouvoir les contenir par la brutalité, la répression, le piétinement de la démocratie ?
Le POI combat « pour en finir avec cette politique » du gouvernement. A-t-il tort, dix ans après le référendum de 2005, de se prononcer, plus que jamais, « pour que soient rompus les liens avec l’Union européenne » et « que soient abrogées les institutions de la Ve République et soit convoquée une Assemblée constituante souveraine » ?

Pour le POI, « c’est ce mouvement de millions et de millions de travailleurs, de jeunes et d’élus qui, seul, aura la capacité d’imposer cette rupture (…). Dans le mouvement qui se renforce pour édifier un front commun des travailleurs, de leurs organisations contre le gouvernement Hollande-Valls, travailleurs et militants de toutes tendances ont appris à agir ensemble, à tisser entre eux les liens fraternels et de confiance indispensables à la préparation des luttes de classe qui s’annoncent. C’est cette discussion, entre autres, qui se mènera, dans un cadre large, dans l’assemblée-débat organisée le 6 juin à l’initiative d’Informations ouvrières, tribune libre de la lutte des classes et hebdomadaire du Parti ouvrier indépendant » (3).

Rendez-vous, donc, le 6 juin !

(1) Qui, alors député, a voté la proposition de révision constitutionnelle permettant la ratification, soumise par Sarkozy, au Parlement réuni en Congrès le 4 février 2008.
(2) Ce qui ne signifie pas que Podemos ait pour intention de rompre avec cette politique.
(3) Déclaration du conseil fédéral national du POI, 9 mai 2015.
politique à attendre dans le cadre des institutions de la Ve République et de l’Union européenne — auxquelles ont prêté allégeance tous les dirigeants de tous les partis institutionnels, de droite comme de gauche. D’où l’abstention grandissante d’élection en élection.



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