Pas encore de fumée blanche du côté de l’Élysée, mais le futur locataire de Matignon est d’ores et déjà prévenu : en 2025 l’emploi et les services publics ne peuvent pas - comme cela a été le cas depuis le début du premier quinquennat Macron - être sacrifiés sur l’autel des profits et des cadeaux aux plus riches. Michelin, Auchan, Thales… au total jusqu’à 300 000 emplois sont menacés dans le privé, quand les dividendes continuent de pleuvoir à l’instar du milliard d’euros qu’a prévu de ponctionner sur son groupe la famille Mulliez. Pour faire passer le message la CGT, la FSU et Solidaires appellent aujourd’hui à la mobilisation.
Moratoires sur les suppressions d’emplois, interdiction des licenciements boursiers, conditionnalités des aides aux entreprises, reprise en main par l’État, droit de veto des salariés… les solutions d’urgence ne manquent pas. « L’enjeu est de bloquer ces licenciements et d’empêcher que des vies soient anéanties, des territoires détruits et notre industrie réduite comme une peau de chagrin », résume, dans nos colonnes, Sophie Binet qui fustige la politique de l’offre du chef de l’État et l’austérité imposée aux services publics. Mais la secrétaire générale de la CGT a aussi un message pour la gauche : « Nous avons besoin d’unité et d’avancées concrètes pour les salariés. »
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