| | | | | | Bonjour à chacune et chacun, À chacune et chacun, je souhaite la meilleure fin d’année possible. Cette année de turbulences, de ruptures, de bouleversements, sous les effets des hoquets d’un capitalisme de plus en plus contesté. Une année de puissantes luttes aussi celles des femmes pour l’égalité, celles des jeunes pour le climat, celles des travailleurs des plateforme qui ont pu à certains moments joindre leurs luttes au-delà des frontières, celles des paysans –travailleurs qu’il ne faut pas laisser détournés, celles des population et des agents publics pour défendre et étendre un service public modernisé et démocratisé.
Cette année qui nous enseigne les nécessités des combats pour la justice et la paix de plus en plus menacée. Le mouvement pour la paix peut prendre de l’ampleur en le joignant aux enjeux de justice sociale et climatique et aux luttes des femmes partout dans le monde. Une année sans doute de nouvelles prises de conscience sur l’inégalité de répartition des richesses, sur les injustices et sur une démocratie occidentale de plus en plus frelatée et des traité de libre-échange au seul service de la spéculation et des mises en concurrence. Pour l’instant le mouvement a stoppé en partie le traité Mercosur en dépit des volontés de passage en force de la présidente de la commission européenne.
La question du processus communiste Cette année qui, malgré les apparences, ouvre encore plus les portes aux réflexions sur les nécessités d’un processus communiste de transformation structurelle des sociétés et du monde. Un processus, pas une société figée dont on rechercherait le manuel. Non, un mouvement politique qui certes appuie le mouvement social, mais le transcende pour une nouvelle perspective d’évolution révolutionnaire. Un tel processus qui soit la propriété du peuple travailleur et de la jeunesse en son entier.
Déjà en de multiples lieux, dans une multitude d’activités, ce processus se cherche, s’expérimente sous de multiples formes sans forcément reprendre le mot « communisme ». Un mot-projet, un mot-action, un mot pour maintenant qui doit être réhabilité après avoir été tant salit et dénaturé. Un mot qui vit dans l’existence de la sécurité sociale, du statut de la fonction publique, d’EDF, dans certains segments du mutualisme et de la coopération, dans des actions municipalistes. Un mot et une chose qui se confronte jour après jour avec le capitalisme déchaîné en pleine mutation (Voir mon article « les tronçonneuses libertariennes » ) Ne nous trompons pas : les antagonismes et les contradictions de classe ne cessent de s’aiguiser. Ils sont une part de l’explication des dérèglements institutionnels partout notamment en Allemagne et en France depuis des années. Ils peuvent déboucher sur le pire mais ils sont aussi gros de possible progressiste. Passé-composé Ce sont les miasmes de ce système enserré dans une multitude de contradictions (guerre économiques intra-capitaliste, guerres armées, domination américaine sur l’Europe, dérèglements climatiques, risques sanitaires, surexploitation du travail et financiarisation des économies) qui secoue violemment la politique Française.
M. Macron choisi par le grand capital pour le servir fait douter les milieux d’affaires français et internationaux. Ses recherches d’alliance sont porteuses de contradictions au sein même des milieux d’affaires qui ont besoin d’être sécurisées et demandent un cap politique radicalement de droite. Pour ce faire, il faut écraser le mouvement social, déconsidérer au maximum la politique et détruire la gauche et le nouveau Front populaire, et valoriser les forces d’extrême droite qui peuvent devenir rapidement une roue de secours utile.
Le piège des pseudo-consultations Une politique au service des puissants, que les électrices et les électeurs ne veulent plus. Installer un ancien commissaire européen d’expérience à Matignon n’a pu fonctionner parce que l’application des directives budgétaires est impossible. Une nouvelle tentative est faite avec l’installation d’un Premier ministre héritier de Lecanuet et de l’ancien parti démocrate-chrétien avec le fort soutien de l’ancien président du conseil italien Romano Prodi qui le désigne comme « le produit meilleur d’une ancienne culture, celle de la démocratie-chrétienne ».
L’enjeu est de maintenir aux commandes contre l’opinion des électrices et des électeurs les « néo libéraux-européistes ». L’une de ses tâches est de fédérer des courants catholiques de droite et d’extrême droite avec l’objectif de trouver des consensus, des points d’équilibre alors que ceux-ci sont désormais très divisés puisqu’ils vont de Retailleau-De Villiers-Bolloré-Le Pen, toutes et tous antipape actuel à Macron, la famille de son épouse et à Bayrou lui-même. Ce qui vient de se passer au groupe Bayard Presse menacé de passer sous le contrôle quasi-direct d’un proche du milliardaire d’extrême droite Stérin est la manifestation de ces débats et combats interne.
Bayrou ne s’est pas imposé, il est une cartouche du grand capital M. Bayrou sera contraint vite d’abandonner ses quelques idées visant à adoucir le capitalisme comme la taxation — modeste — des hauts revenus et des superprofits, ses critiques sur la contre-réforme des retraites, sa réforme des scrutins se terminera par une proportionnelle distordue si elle a lieu. Il devra remballer ses critiques émises lors de ses campagnes présidentielles contre la mainmise des grands groupes industriels sur les médias. Il avait même proposé de rendre impossible la détention des groupes de médias par les groupes industriels et financiers. En 2012, il a prononcé une sentence d’une extrême violence contre Nicolas Sarkozy qui proposait un referendum sur les droits des chômeurs et sur l’immigration. Bayrou avait écrit : « Les propos de Sarkozy heurtent les valeurs qui nous ont permis de faire la France. L’idée de pointer du doigt les chômeurs, d’organiser un referendum sur leurs droits dresse les uns contre les autres. C’est le contraire du projet de la République. C’est donc valeurs contre valeurs. ». Diantre ! « Le contraire du projet de la République » Voilà, en tout cas, qui amenuise l’argumentaire de celles et ceux qui font croire qu’il y aurait une gauche républicaine et une autre qui ne le serait pas. Ici, c’est F Bayrou en personne qui, à bon droit, donnait une belle leçon de républicanisme à un ancien président de la République. En vérité, les ambianceurs de l’esprit public qui peuplent les grands médias brouillent les esprits, cultivent cette vénéneuse plante qui répond du nom de « confusionnisme » pour discréditer la gauche, car ils veulent la diviser et lui barrer la route des responsabilités. Cette propagande autour de la gauche laïque et républicaine ne sert qu’à introniser de prétendus responsables politiques qui ont fait croire qu’ils étaient « de gauche » dans le clan de la droite. En somme un bon responsable de gauche doit être de droite. Telle est bien la question aujourd’hui pour les tenants du grand capital : faire disparaître la gauche et les forces de transformations sociales.
Trois ministres de l’intérieur Leur programme est austérité, autorité, sécurité. Voilà qui nous vaut d’avoir trois ministres ou anciens ministres de l'Intérieur au gouvernement. Retailleau , le partisan de Fillon, combattant l’état de droit. Darmanin le Sarkosyste, parachuté à la justice après avoir participé il y a quelque temps à une manifestation ou l’un des mots d’ordre était « le problème de la police, c’est la justice » Ministre de l’Intérieur, il mettait en concurrence le respect des procédures et l’intérêt de l’État, laissant entendre que le droit était plus une entrave à l’action de l’exécutif, qu’un prérequis au service de la protection et de l’égalité de traitement des citoyens .Régulièrement il a montré qu’il n’avait cure de l’indépendance de la justice. Il n’a pas hésité à critiquer les décisions de justice qui lui déplaisaient ou à mettre en doute l’appréciation des juges, leur compétence, voire leur légitimité dans des affaires individuelles. Darmanin garde des Sceaux, et Retailleau ministre de l’Intérieur, est le signe d’un alignement à venir des feuilles de route de ces deux ministères régaliens. Principe de l’Etat de droit et indépendance de la Justice auront à en souffrir. Ceci correspond à l’agenda du capitalisme internationalisé qui a besoin de modifier profondément les conceptions de l’Etat. Il faut y ajouter la reconversion du consultant du royaume du Bahreïn, ancien premier ministre, qui avait perdu tous ses mandats au point qu’il n’a pu cacher son palmarès aux habitants de Barcelone. Les grands médias en font une figure de proue d’un gauche républicaine alors que son seul parti est son ambition personnelle et sa république est synonyme de la déchéance de nationalité qu’il a voulu imposer et sa volonté de mettre plus de blanc (white avait-il dit) dans les rue de Evry. Il est chargé de mettre de l’ordre dans les régions et départements d’outre-mer et de consolider ces Iles-pays comme porte avion de l’influence française alignée sur l’impérium Nord-américain dans les océans Indiens et pacifique, et tenter dans le cadre des batailles intra-capitalistes de soutenir les grands milieux d’affaires Français qui cherchent à obtenir leur part dans ce qu’il considèrent uniquement comme une zone économique et maritime dans le grand jeu de la guerre économique mondiale. Préserver leurs intérêts requiert l’ordre et la soumission pour nos compatriotes ultra-marins. Ils ne sont pas décidés à se laisser faire.
On parle des pleins pouvoirs au président avec l’Article 16 de la constitution Tous les numéros de cirque organisé avant la constitution du gouvernement, les simulacres de concertation n’ont servi qu’à donner du vernis à la phase actuelle de décomposition. L’idée est d’accréditer l’idée auprès de nos concitoyens que ceux qui refusent l’unité nationale aux conditions du grand capital ne sont pas « raisonnables » « responsables » « ils refusent les compromis » et autres balivernes qui fusent sur la scène politique comme les cotillons de Noël.
La nomination du « démocrate –chrétien » néo-libéral européiste, pourfendeur de la dette qui excite l’appétit des marchés financiers Bayrou correspond à une étape de la décomposition et des tentatives de sauver le système institutionnel et le système économique. L’étape suivante sera sans doute l’activation de l’article 16 de la constitution qui permet au président de gouverner seul. Pour y arriver, il faut se servir du blocage institutionnel et de la pression des fonds financiers qui demanderont d’imposer un budget de régression. L’un des proche de M.Bayrou ; M. Millienne (que je ne connais pas comme un radical) porte-parole du Modem a eu la malencontreuse idée de le révéler sur BFM, un projet qui se discute dans les cénacles du pouvoir. Citons ses propos : « Il reste l’article 16 dans la constitution dont peut se saisir le président en cas de blocage institutionnel grave pour gouverner tout seul ». Evidemment Bayrou lui a demandé de tester ceci avec l’objectif de faire pression pour faire accepter ses empoisonnés remèdes. La gauche doit donc rester unie et faire vivre un front vraiment populaire ville par ville, localité par localité, entreprise par entreprise. Elle ne doit avoir qu’un souci : protéger, défendre les trvailleurs, obtenir des gains pour améliorer leurs vies, ouvrir avec elles et eux le chantier du changement démocratique et radical.
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| | | Chido, le méprisant et la République La coulée de communication gouvernementale et les intrigues de Palais dans le quartier parisien des ministères, alors que des milliers de personnes ont disparu sous l’enchevêtrement de boue et de tôles à Mayotte, frisent l’obscénité.
Les images sont pourtant terribles : celle de ce jeune garçon assoiffé qui ouvre la bouche vers le ciel pour tenter d’aspirer quelques gouttes de pluie à l’occasion d’une rare averse ; celle de ces autres enfants qui viennent de marcher une bonne heure pour rapporter à leur maman un peu d’eau qu’ils ont récupérée dans l’une des sources de l’archipel ; celle encore de ces enfants errant dans la boue infestée de déchets qui jonchent Mayotte.
Comme dans une sorte d’hiver mahorais, les verdoyantes collines sont devenues marron. Les cocotiers dénudés, aux palmes arrachées, sont métamorphosés en trouées longilignes. Les fragiles bidonvilles ne sont plus qu’amas de tôles déformées et tranchantes, détachées des poutres continuant de porter leurs clous, augmentant encore le nombre de blessés.
Mayotte, la dévastée, la délaissée, la désespérée crie ses douleurs. Nos concitoyens l’entendent et se mobilisent massivement pour leur venir en aide avec les associations et les municipalités. Le cyclone a été d’autant plus ravageur que tout, à Mayotte, est précaire, les bangas comme les vies humaines.
Après la sidération viennent l’incompréhension et la colère. Nos sœurs et frères mahorais n’ont pas besoin de cette communication ministérielle ou présidentielle avariée. Ils ont, dans l’immédiat, besoin d’eau potable, de nourriture, d’électricité et de matériaux solides pour construire et reconstruire leurs habitations afin de pouvoir se protéger en urgence. C’est le rôle de l’État de leur venir en aide.
D’exceptionnels moyens doivent et devront être déployés, en n’hésitant pas à rechercher de l’aide européenne et internationale. Mais, du haut de leur morgue, ceux qui dirigent la sixième puissance mondiale refusent, par exemple, de demander l’aide du voisin Madagascar capable, grâce à ses usines de traitement, d’apporter de l’eau potable en quantité suffisante.
Dans cette sixième puissance mondiale, tel un roi visitant ses sujets dans le malheur, il se trouve un président de la République qui croit qu’une famille peut vivre avec une bouteille d’eau et quelques boîtes de sardines.
Quand devant lui s’agglutinent des femmes, des enfants, des hommes affamés, assoiffés, parfois blessés ou en deuil, il ne sait rien faire d’autre que de les insulter : « Si vous opposez les gens, on est foutus, parce que vous êtes contents d’être en France. Parce que si ce n’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde ! », leur a-t-il asséné. Voilà le niveau du nouveau bourgeois gentilhomme de l’Élysée ! Très proche du deuxième sous-sol ! Et, comme son ultra droitier et sinistre ministre de l’Intérieur, il a moins vu le malheur et le désespoir que la « nécessité de durcir la lutte contre l’immigration » et s’en est à nouveau pris au droit du sol. Comme si les réseaux d’eau potable détériorés, les réseaux d’assainissement inexistants, les réseaux électriques non enfouis étaient de la faute des étrangers. Comme si l’insuffisance en moyens pour la santé ou l’école était de la faute de l’immigration. Et que dire d’un département de notre République « une et indivisible » où le niveau du smic et des minima sociaux est très inférieur à celui en vigueur dans l’Hexagone et où le niveau moyen des retraites est de 600 €. Pourquoi le méprisant de la rue du faubourg Saint-Honoré et de la station balnéaire du Touquet se sent-il obligé de dire aux Mahorais dans le malheur qu’ils devraient « se sentir heureux » comparés à plus pauvres qu’eux ?
Décidément, les mandataires du capital n’ont qu’un rêve : que tous les êtres humains descendent un à un tous les barreaux de l’échelle jusqu’au dénuement.
C’est le même raisonnement qui conduit à comparer les salaires pratiqués à Pau à ceux de Lisbonne ou de Madrid, ceux d’Amiens à ceux de la banlieue de Varsovie. Dans quel objectif ? Abaisser tous les salaires et les retraites. Raisonnement typique des serviteurs du capital et, s’agissant de Mayotte, des colonialistes. C’est ainsi avouer en creux qu’on se satisfait, dans ce territoire que la France a exigé d’administrer contre l’avis de l’ONU, d’un taux de pauvreté de 77 % et d’un taux de chômage de 34 %. Un département dans lequel la dotation globale de fonctionnement par habitant est de 125 €, alors qu’elle est de 381 € dans la Creuse et de 564 € en Lozère, collectivités pourtant sous-dotées en comparaison des Hauts-de-Seine ou de Paris.
Celui qui préside l’État qui devrait être républicain refuse de reconnaître le cheminement par lequel la misère enveloppe Mayotte de sa dureté. Un État qui ne fait rien pour combattre les inégalités sociales et environnementales. Un État qui laisse dévaster la terre et les corps.
Un colonialisme qui ne dit pas son nom, mais qui s’inscrit en lettres grises dans le sous-développement, les infrastructures défaillantes, le manque d’eau, d’écoles et d’hôpitaux, le refus de déployer les moyens indispensables pour aider les populations à faire face au réchauffement climatique et à la perte de la biodiversité.
La France, qui a acheté Mayotte en 1841, l’a laissée végéter en périphérie de la puissance qu’elle compte déployer dans l’océan Indien pour participer aux grandes manœuvres du monde de l’argent et des marchands, dans le canal du Mozambique, et aux assourdissants chambardements militaires face à la Chine. Pourtant, les nécessités de l’heure appellent à rechercher les coopérations pacifiques et humanistes, et à prendre la tête du combat pour le développement harmonieux de tous les pays alentour de Madagascar, aux Comores et au continent africain.
À l’opposé des imbéciles salves du méprisant de la République, c’est un traitement commun de tous les problèmes communs à tous les humains qu’il faut rechercher, en poussant vers le haut les sécurités sociales, humaines et environnementales.
La colère des dépossédés, à qui le capitalisme ne laisse rien que les miettes rassies d’un monde qu’on leur refuse, ne doit pas étonner. Elle est plutôt saine. Et des élus, des parlementaires de toute opinion politique à Mayotte la partagent.
Nous partageons cette interpellation de Frantz Fanon dans Les Damnés de la terre : « La décolonisation, qui se propose de changer l’ordre du monde, est un programme de désordre absolu. » Avec les peuples mahorais et tous ceux des périphéries, un tel programme devient une requête vitale, un grand cahier de doléances portant en lettres d’or les demandes de justice sociale et de justice climatique en même temps qu’un nouvel ordre démocratique dans lequel s’appliqueraient au moins les lois communes de la République.
Au lieu de criminaliser en permanence les populations marginalisées, au lieu de laisser courir un rance racisme, nos communs combats doivent obliger les pouvoirs politiques et économiques à tenir compte des recommandations du GIEC qui a maintes fois alerté sur les risques de telles catastrophes et à déployer une politique internationale qui réoriente les astronomiques sommes, aujourd’hui consacrées à la course aux armements, vers la lutte contre les modifications climatiques. Là, comme ailleurs, les plus exposés, les plus vulnérables sont ceux qui ont le moins profité du système économique, mais subissent le plus violemment ce que celui-ci génère : le désastre écologique. Il met à l’ordre du jour de nos consciences et de nos combats, le grand projet d’évolution révolutionnaire vers notre commune humanité.
Celle qui se manifeste déjà en actes avec l’immense mobilisation populaire aux côtés des associations, des municipalités, dans l’engagement courageux des agents publics nationaux, territoriaux et de ceux des services de santé.
La même mobilisation doit se prolonger pour que tous les moyens soient déployés pour réparer des vies humaines traumatisées. Oui, « réparer les vivants », pour reprendre le titre de l’émouvant livre de Maylis de Kerangal.
Mobilisation aussi pour obtenir de l’État et de l’Union européenne qu’ils s’engagent à aider à la reconstruction ou à la construction des habitations, des infrastructures et des villes autrement, en tenant compte des dérèglements climatiques. Mieux, en créant avec les populations un espace original d’expérimentations pour de nouvelles conditions de vie qui permettent d’affronter les colères de la nature.
Espérons que le Parlement puisse se saisir de cette tragédie pour en tirer toutes les conséquences. En effet, en pareille situation, à Pau ou au Touquet, on aurait sans doute mieux anticipé, mieux sécurisé, évacué, relogé, et plus vite. À Mayotte, on compte les morts et les blessés, on constate les larmes aux yeux, les dégâts, et le pouvoir des méprisants s’affaire dans d’interminables mécanos politiques pour sauver le capitalisme, tout en accablant des personnes dans le malheur et en faisant le tri des êtres humains selon leur situation juridique. Mayotte n’appelle ni Chido ni le méprisant. Elle appelle la République ! 23 décembre 2024
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| | | | | ACTUALITÉS • UE/MERCOSUR : un traité contre le travail et pour la liberté de circulation du capital • L’agriculture française sous le signe de chocs inédits, par Marine Raffray • Hommage à André Lajoinie, un homme d’État, directeur de La Terre
NOS CAMPAGNES EN MOUVEMENT • Détournement de colère, la chronique d’Olivier Morin • « Péquenaude », ou la poésie de la ruralité combattante avec l’écrivaine Juliette Rousseau • La Nièvre en lutte contre les déserts médicaux • Dordogne. Renversantes poubelles
DE LA TERRE AU MONDE • Splendeur et misère du cacao, par Lydia Samarbakhsh
GRAND ENTRETIEN • Clément Sénéchal. L’homme qui fait de l’écologie un combat de classe
ENQUÊTE REPORTAGE • En Gironde, 400 personnes expérimentent une Sécurité Sociale de l’Alimentation • En pays foyen : agir dans son territoire pour son alimentation • Sur le front de la faim et du droit à l’alimentation
DOCUMENT La France face au changement climatique : toutes les régions impactées, avec le Réseau Action Climat.
DOSSIER • Nourrir l’humanité ou sauver le climat : faut-il choisir ? par Marc Dufumier • Lutte contre la déforestation importée. L’espoir d’une reconquête de l’autonomie protéique de nos élevages, par Léa Lugassy • Critique raisonnée du concept de limites planétaires, par François Gemenne • Reconnecter la société aux sciences des sols, par Thiphaine Chevallier, Thomas Eglin, Anne C. Richer-de-Forges, Sophie Raous, Dominique Arrouays, Michel Bossard et Antoine Pierart • Quelle compensation carbone pour réduire les émissions agricoles de gaz à effet de serre ? par Philippe Delacote et Camille Aït-Youcef • Les légumineuses au service de systèmes agroalimentaires plus durables, par Nicolas Guilpart, David Makowski, Marie-Hélène Jeuffroy, Olivier Réchauchère, Rémy Ballot et Élise Petzer Avec Inrae et The Conversation
EN PLEINE SAISON • Recettes. Du goût et de l’énergie pour l’hiver • Bricolage. Se protéger des infiltrations d’eau • Jardinage. Végétaliser et fleurir le pied des arbres • « Éloge des indisciplinées. Il n’y a pas de mauvaises plantes », par Alain Canet et Florence Gendre. Avec les Éditions de Terran |
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| | | | Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous une bonne fin d’année et de nouveaux combats pour de nouveaux futurs d’Humanité. Patrick Le Hyaric
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