Une revue de Presse quotidienne d'un citoyen libre et engagé
Translate
vendredi 1 septembre 2023
la Santé avec La Santé Non Censurée - Médecines naturelles : l'OMS organise son premier sommet
Chère lectrice, cher lecteur,
Quelle n’a pas été ma surprise de découvrir dans l’actualité que l’OMS, cette chère organisation mondiale de la santé, avait organisé, le 17 et 18 août derniers, un premier sommet mondial sur les médecines naturelles, en Inde1.
Alors que, partout dans le monde, les médecines naturelles ne cessent d’être critiquées, censurées, étouffées par les organes officiels et gouvernementaux, l’OMS aurait-elle enfin ouvert les yeux et décidé de prendre leur défense ?
Eh bien non !
Des médecines naturelles oui… mais sous conditions !
L’organisation d’un sommet mondial semble être un beau geste de reconnaissance des médecines naturelles. Mais les intentions qui animent la mise en place d’un tel évènement ne sont malheureusement pas aussi réjouissantes.
Car le but est bien d’étudier ces pratiques… pour mieux pouvoir les contrôler et les standardiser.
D’après John Reeder, chef de la recherche au sein de l'organisation : “les progrès scientifiques en matière de médecine traditionnelle doivent répondre aux mêmes standards de rigueur que tous les autres champs d'études de la santé2.”
Ainsi, pour être reconnues, les thérapies alternatives devront rentrer dans le même moule que leurs équivalents allopathiques. Sans cela, ces thérapies se verront, une fois de plus, bannies par les autorités.
Mais peut-on vraiment demander à des savoirs ancestraux, intimement liés aux croyances d’une culture, de répondre aux mêmes critères qu’un vaccin ou un médicament par exemple ?
Annonce spéciale :
En cliquant sur l'image ci-dessus, vous serez inscrite à une série de lettres sur les médecines complémentaires. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
Suite de la lettre de ce jour :
Money, money, money…
Pire encore, au-delà d’un contrôle des médecines traditionnelles, les pays-membres de l’OMS semblent aussi en avoir après son potentiel financier.
En effet, 170 des 194 pays-membres ont d’ores et déjà “demandé des bases factuelles et des données en vue d’éclairer les politiques et la réglementation en vue d'une utilisation sûre, rentable et équitable3.”
Mais l’argent n’a rien à voir là-dedans et les traditions médicales ancestrales n’ont nul besoin que les gouvernements mettent leur nez dans leur application pour être efficaces !
C’est justement en établissant un tel contrôle, en voulant rentabiliser ces pratiques, qu’elles perdront leur équité, leur accessibilité et leur aspect “humain”.
La méthode de l’OMS est assez sournoise : en feignant un intérêt international, elle fait entrer le loup dans la bergerie, et pourrait ainsi s’assurer tout le pouvoir sur ces pratiques. Au passage, les populations autochtones se verraient privées de leurs soins gratuits et faciles d’accès.
Ne pourrions-nous simplement intégrer ces thérapies dans nos systèmes de santé actuels, en respectant leurs identités et particularités propres ?
La santé dans son sens large doit-elle forcément être perçue sous le prisme de l’argent et du contrôle ?
Pour nos dirigeants, cela ne semble faire aucun doute.
Je préfère garder espoir et laisser ces questions en suspens.
Prenez soin de vous,
Thibaut Masco de Santé Non Censurée
P.S. : Que pensez-vous de l’organisation de ce sommet mondial par l’OMS ? Pensez-vous que ce soit une bonne idée de réguler ainsi les médecines naturelles du monde entier ? Votre avis m’intéresse, cliquez ICI pour me laisser votre réponse.
Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’ éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
La lettre Santé Non Censurée est un service d'information gratuit de Nouvelle Page. Pour toute question, rendez-vous ici.
Les éditions Nouvelle Page SA - Siège social : Place Saint-François 12bis c/o LORALIE SA 1003 Lausanne, Suisse
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire