Chère lectrice, cher lecteur, Sujet clivant, la voiture a mauvaise presse dans certains milieux. Polluante, dangereuse, destructrice du paysage, entretenant une dépendance au pétrole qui fait le jeu de pays pas toujours démocratiques… Dès les années 1960 pourtant, elle a permis d’agrandir notre univers, associée à la liberté de voyager; et elle reste irremplaçable pour accéder à des endroits pas ou mal desservis par les transports publics. Mais le désenchantement est là. La solution passe-t-elle par des voitures plus propres, électriques par exemple, avec une conduite apaisée par l’intelligence artificielle, comme nous le vendent les constructeurs? Les pouvoirs publics doivent-ils garantir des «alternatives en mobilité douce», comme on dit aujourd’hui? Toute cette semaine nous explorons les défis de l’automobile au XXIe siècle grâce aux invités du journaliste Luc Debraine, lui-même un passionné. Si on vidait les parkings et les villes pour les redonner aux vélos et aux piétons, on n’aurait plus peur de sortir avec ses enfants dans la rue, note l’anthropologue Sonia Lavadinho. Partir en voiture pourrait un jour acquérir le statut d’une soirée au restau, imagine le sociologue Vincent Kaufmann, un moment de plaisir privilégié, choisi… L’avenir automobile ne laisse personne indifférent, en tout cas. Bonne lecture!  | – Catherine Frammery |
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