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jeudi 31 août 2023
La Santé avec L' Association Santé Naturelle - Le GRAND retour des OGM (terrible menace sur le bio !)
La Santé
>> La Commission Européenne sur le point de prendre une terrible décision <<
Voici ce qui nous attend si nous ne faisons RIEN :
Le GRAND retour des OGM - enfin autorisés en Europe !
Sans aucune mention sur les étiquettes,
Sans informer le consommateur ;
Accompagné par l’augmentation des pesticides,
Et peut-être même…la fin du bio.
C’est une CATASTROPHE environnementale qui se prépare, et une véritable menace pour notre santé à tous
Madame, Monsieur,
Rappelez-vous, c’était en septembre 2012.
Le journal Le Nouvel Observateur titrait ainsi « OUI, LES OGM SONT DES POISONS ! ».
L’opinion des Français était sans appel :
« Nous ne voulons pas de produits transgéniques dans nos assiettes ».
Et en 2018, la Cour de justice de l'Union européenne rendait son arrêt, très restrictif quant à la commercialisation des OGM en Europe.
Mais aujourd’hui, l'Europe est sur le point de revenir sur cette décision.
> Le 5 juillet dernier, la Commission européenne a présenté une nouvelle proposition de loi pour accélérer le retour des OGM dans notre agriculture, et dans votre frigo !
> Sans connaître les risques réels que ces aliments modifiés pourraient avoir pour l’environnement, pour notre santé, et celle de nos enfants.
Nouveaux OGM : une nouvelle manière de nous berner !
Cette loi va autoriser un nouveau type d’OGM, les « nouvelles techniques génomiques » (NGT).
Dans les NGT, on modifie le matériel génétique des plantes sans forcément introduire un gène d’une espèce totalement différente, comme c’est le cas pour les OGM de première génération.
Pour la Commission Européenne, ces modifications « auraient pu se produire dans la nature sans intervention humaine ».
Et d’en conclure : « Les NGT ne sont pas vraiment des OGM ».
Mais c’est FAUX !
Cela reste des modifications génétiques avec :
De la « mutagénèse ciblée » : on retire certains gènes de la plante,
Et de la cisgenèse : on ajoute à la plante des gènes d’une autre espèce jugée « compatible » !
Les NGT sont donc techniquement et juridiquement des techniques d’OGM, « organisme dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle » comme le définit la législation européenne.1
Et cela reste une technique de manipulation génétique qui engendre le risque d’erreurs, avec l’introduction de gènes étrangers.2
Pourtant c’est sur la base de cette hypothèse - « Les NGT ne sont pas vraiment des OGM » - que la Commission Européenne veut traiter ces organismes transgéniques de la même manière que les fruits et légumes traditionnel,
Et proposent qu’ils soient exemptés de la législation OGM.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Une fois ces nouveaux OGM sur le marché, vous ne trouverez aucune étiquette, aucune mention sur les produits, précisant que vous avez mis dans votre panier de commission des fruits et légumes génétiquement modifiés.
Peut-être même n’auront-ils pas poussé dans un champ.
Mais dans un laboratoire.
Et c’est bien ça le problème : peu importe que vous soyez ou non en faveur des OGM, le plan est de toutes façons de ne rien vous dire,et de duper le consommateur final.
Pire encore :
> On trafique le génome des plantes, au risque de réduire les espèces de plantes et de nuire à la biodiversité.
> On cherche à créer l’organisme parfait, résistant aux intempéries, aux insectes et aux maladies, pour intensifier les cultures… alors qu’il faudrait réduire les cultures intensives, et protéger les sols !!
Est-ce qu’on ne fait pas les choses à l’envers ?
« Il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers, s’insurge l’eurodéputé socialiste Christophe Clergeau. Je suis un farouche adversaire de la mise en culture sans évaluation complète et indépendante, sans traçabilité, ni information réelle des consommateurs. »3
Et c’est bien le problème des OGM.
Il n’existe pas d’évaluation complète et indépendante sur le sujet.
Il est temps de nous rassembler aujourd’hui et de demander de vraies études scientifiques fiables et indépendantes sur ces aliments transgéniques !
Et d’établir une bonne fois pour toutes quels sont leurs risques réels sur l’environnement et sur notre santé.
La Commission européenne avance pourtant des études… Devinez quoi ?
Elles sont :
Validées par les associations scientifiques… des lobbies !
Regardez, c’est écrit noir sur blanc ici :
Depuis 2018, trois organisations, l’EPSO (European Plant Science Organisation), l’EU-SAGE (European Sustainable Agriculture through Genome Editing) et ALLEA (European Federation of Academies of Sciences and Humanities) se positionnent fortement en faveur de ces nouveaux OGM.
Tenez-vous bien :
Un rapport publié par le groupe des Verts au Parlement européen vient de révéler que ces « voix de la science » sont surtout celles des firmes semencières et agrochimiques qui souhaitent pouvoir produire et commercialiser, sans évaluation des risques ni étiquetage spécifique, des plantes et animaux au génome « édité ».8
Il révèle que :
64 % des membres EPSO ont des intérêts personnels dans la commercialisation de plantes génétiquement modifiées,
32 % chez les membres d’EU-SAGE,
Et pointe le fait que les rapports ALLEA ont été co-rédigés par des chercheurs ayant des liens d’intérêts avec les secteurs industriels concernés. 10
Vous l’avez compris :
Les lobbies sont aux commandes (et leur plan est simple : tuer le bio !)
Cette carte du monde montre en vert les pays ouverts aux OGM, en jaune, partiellement ouverts, et en rouge, ceux qui n’ont pas autorisé leur commercialisation.
Vous voyez que l’Europe, en rouge, reste le dernier bastion à conquérir pour les géants du marché des aliments transgéniques !
Comment se priver d’un tel marché ?
> Ces géants, ce sont les six multinationales : Bayer, Corteva, BASF, ChemChina-Syngenta, Limagrain/Vilmorin et KWS ; elles détiennent à elles-seules près de 60 % du marché mondial des semences.9
Et si vous pensez encore que leur objectif en proposant ces OGM est vraiment de réduire l’utilisation des pesticides et de participer à la transition écologique, laissez-moi vous rappeler que leur modèle d’entreprise repose sur la vente de semences accompagnées de pesticides.
Et quand on demande à Eric Eyrwald, patron de Syngenta, son agenda pour le futur, il conseille :
« abandonner l’agriculture biologique, et utiliser des OGM et des pesticides. »6
Vous l’avez compris, cette proposition de loi ne nous offre rien de positif.
Et les arguments avancés ne servent qu’à nous mener en bateau.
Ne nous laissons pas berner par l’agenda de ces industries !
Encore une fois, c’est leur profit qui passe avant votre santé. Dites NON.
Mais pas au détriment de la planète, ni de notre santé.
Aujourd’hui, le futur de l’agriculture doit passer par des cultures maîtrisées, protégeant la biodiversité, et saine pour notre santé.
Rejoignez maintenant la fronde.
Je compte sur vous,
Guillaume Chopin
P.S. : 30 fois plus de pesticides avec les OGM !
La Commission européenne affirme que les NGT permettront d’utiliser moins de pesticides.
Étonnant quand on sait que les OGM de première génération ont - au contraire ! - entraînés une augmentation de l’utilisation des pesticides.4
Voici ce qu’il s’est passé aux États-Unis : soja, maïs et coton ont été modifiés pour devenir tolérants aux herbicides (un type de pesticide qui cible spécifiquement les mauvaises herbes et autres plantes indésirables), et permettre aux agriculteurs d’arroser librement les cultures avec du désherbant.
Résultat : l’utilisation du glyphosate (l’ingrédient actif du Roundup de Monsanto) a été multiplié par 30 entre 1990 et 2014. 5
Multiplié par 30 !!
Rien d’étonnant à ça : la vente de semences OGM et du pesticide qui les accompagne est une activité extrêmement rentable pour les entreprises de biotechnologie agricole.
Et pas besoin d’être un expert du sujet pour affirmer qu’elle va - sans aucun doute - se poursuivre avec les nouveaux OGM.
Le GRAND retour des OGM - enfin autorisés en Europe !
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