Chère lectrice, cher lecteur, Présider le Conseil de sécurité des Nations unies. De très nombreux diplomates ou chefs d’Etat en rêvent. Alain Berset l’a fait. C’était ce mardi 23 mai à l’occasion d’un débat ouvert consacré à la protection des populations civiles lors des conflits armés. Ce thème, malheureusement plus actuel que jamais, avait été choisi par la Suisse qui préside le Conseil de sécurité durant le mois de mai. Habituellement, c’est à l’ambassadrice Pascale Baeriswyl que revient cet honneur, sauf bien sûr si un conseiller fédéral fait le déplacement. Cela a été le cas d’Ignazio Cassis au début du mois et de Viola Amherd ce jeudi. Quant à Alain Berset, il a été, mardi, le premier président de la Confédération a dirigé une session à laquelle ont participé des intervenants prestigieux, comme le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les présidents mozambicain et maltais ou encore le ministre des Affaires étrangères du Brésil. J’ai pu suivre Alain Berset durant 48 heures, de Genève à New York. J’ai découvert la forte relation qui le lie au président du Mozambique Filipe Nyusi, sa disponibilité et sa grande capacité de concentration. Il aime aussi parcourir New York à pied, ce qui crispe parfois les services de sécurité américains. Bonne lecture, | – Vincent Bourquin, rédacteur en chef adjoint |
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire