Chère lectrice, cher lecteur, Soutenir le fond tout en relativisant la forme: c’est le délicat exercice d’équilibriste auquel sont réduits Les Vert·e·s face aux actions des militants du climat qui se multiplient un peu partout en Suisse. Au lendemain d’une nouvelle opération au Salon de l’aviation privée de Genève, durant laquelle des militants, de Greenpeace notamment, se sont menottés à des jets pour dénoncer leur empreinte carbone, une question se pose: l’activisme climatique élargira-t-il la base électorale des Vert·e·s ou aura-t-il, à terme, un effet repoussoir? Visiblement embarrassés, des ténors du parti balayent la polémique, refusant de «faire le jeu de la droite qui instrumentalise ces actions». «Que le PLR et l’UDC veuillent reléguer le climat à une discussion accessoire, c’est ça le vrai enjeu, pas de savoir si ces actions militantes plaisent aux Vert·e·s», juge la conseillère aux Etats Lisa Mazzone. A l’approche des élections fédérales et alors qu’une échéance de taille se profile le 18 juin avec la loi sur le climat, le débat reste entier. Bonne lecture, | – Sylvia Revello |
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