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vendredi 2 décembre 2022

La Santé avec la Santé non censurée - L’OMS, nouvel organe de censure sur Internet

 La Santé 

Chère lectrice, cher lecteur,

Il y a maintenant un peu plus d’une année, je vous avais fait part de mystérieuses “disparitions” sur les réseaux sociaux.

Facebook, Twitter, YouTube…

Ils étaient nombreux à supprimer des contenus dits de “désinformation” au sujet de la pandémie, quand bien même le but de ces plateformes est justement de pouvoir s’exprimer librement sur de nombreux sujets.

Rappelez-vous : 
  • Mercola, le plus grand site d’information américain sur la santé naturelle avait été banni de YouTube1.
  • Juillet 2020, Facebook, Twitter et YouTube ont censuré une vidéo vantant les bienfaits de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 par un groupe de médecins, relayée par de nombreuses personnalités américaines, dont le président Trump2.
  • Fin 2020, Facebook annonçait vouloir renforcer sa politique de censure envers les “fausses” informations sur le Covid-19 et les vaccins3.
  • En août 2021, YouTube retirait plus d’un million de vidéos de « désinformation » sur le Covid-19 et les vaccins4.
  • Un mois plus tard, la même plateforme déclarait vouloir retirer toutes les vidéos de « désinformation » sur les vaccins en général5.
  • Ce même-mois de septembre, les comptes de plusieurs activistes anti-vaccin tels que Joseph Mercola, Robert Kennedy Jr, Erin Elizabeth ou encore Sherri Tenpenny, d’importantes figures de la médecine alternative aux Etats-Unis sont bannis ou supprimés de YouTube6.
  • Etc.
Si, depuis quelque temps, cette vague de censure fait moins parler d’elle, elle n’a pas disparu.

Bien au contraire !

Elle se poursuit désormais en plus haute instance, puisque l’OMS (Organisation mondiale de la santé) elle-même a décidé de s’en charger !

L’OMS remonte ses manches pour lutter contre la “désinformation”

En septembre 2022, l’OMS publie les résultats de son analyse sur la désinformation dans un communiqué de presse : 

Selon elle, “une interprétation incorrecte des informations relatives à la santé, plus fréquente en cas de flambée épidémique ou de catastrophe, influence souvent négativement la santé mentale des individus,augmente la réticence face aux vaccins, et peut retarder l’apport de soins de santé7.”

En cause ? Les réseaux sociaux, responsables de la propagation ultra-rapide des informations dont celles jugées “peu fiables” par l’OMS.

Reste à savoir ce que les chercheurs chargés de cette étude considèrent comme de la “désinformation”, puisque leur définition n’est pas plus lumineuse :  

Ils l’expliquent comme “le fait de diffuser des informations fausses ou inexactes destinées à tromper, et inclut également la communication d’informations trompeuses ou biaisées, de récits ou de faits déformés et la propagande8.”

Or l’OMS se contredit avec cette définition. 

Les discours qu’on a pu lire pendant la pandémie sur le bien fondé des vaccins n’ont pas d’autre visée que d’exprimer une opinion différente. 

Ils n’ont pas pour but de tromper les lecteurs !

Ce ne sont donc pas des écrits de désinformation. CQFD !

Lorsque certaines enquêtes ont énoncé les effets indésirables des vaccins (désormais reconnus par les agences gouvernementales), était-ce vraiment de la tromperie vis-à-vis des lecteurs ou bien illustraient-ils simplement un autre aspect de la vaccination ?

Lorsque certains journalistes ont exploré la piste d’un accident de laboratoire à l’origine du coronavirus, était-ce de la tromperie ou bien simplement l’exposition d’une hypothèse parmi tant d’autres (l’enquête n’étant à ce jour toujours pas close10) ?

Arrêtons la paranoïa : les discours qui s’éloignent de la doxa conventionnelle ne sont pas “destinés à tromper” et, au contraire, je trouve même la “réticence face aux vaccins” qu’ils ont engendrée plutôt saine.

Plus qu’une preuve de rébellion, il s’agit surtout d’une preuve de réflexion de la part de la population, qui fait le tri parmi les informations qu’elle reçoit et choisit elle-même, en conscience, ce qu’elle souhaite pour sa santé.

A moins que l’OMS ne souhaite faire de nous des moutons ?

A la fin de son analyse, l’OMS indiquait encore que “les effets de l’infodémie et de la désinformation en ligne sur la santé peuvent être déjoués grâce à l’élaboration de politiques réglementaires, l'organisation et la promotion de campagnes de sensibilisation, de meilleurs supports d’informations relatives à la santé dans les mass médias et l’amélioration de la littératie numérique et de la littératie en santé11.”

Autrement dit, garder la mainmise sur les médias et les inonder encore davantage du même message faisant soit-disant l’objet d’un consensus scientifique.

L’OMS voit peut-être dans les experts et les scientifiques, les meilleures sources d’informations possibles…

Ce que je ne conteste pas, c’est un fait, ils s’y connaissent beaucoup mieux que nous en matière de santé.

Mais il ne faut pas oublier non plus que sans la participation et les témoignages de Monsieur et Madame tout le monde sur les réseaux, le Covid long ou certains effets secondaires du vaccin anti-Covid seraient toujours niés par ces savants.

Et pourtant…

La “trousse à outils” de l’OMS

Seulement un mois après ce premier rapport, l’OMS présentait sa “trousse à outils” pour lutter contre la désinformation, tout particulièrement dans le cas des maladies non transmissibles.

Dans son arsenal, l’Organisation implique également la coopération des autorités, des médias et de la société civile pour encourager au maximum la diffusion de “bonnes” informations relatives à la santé12.

Mais si cette idée semble louable, elle pose néanmoins des questions fondamentales : 

Qu’en est-il du libre arbitre et où s’arrête la limite ?

En homogénéisant et en balisant ainsi le discours, ne risquons-nous pas d’y perdre notre liberté d’opinion ?

Peu importe, visiblement, car la machine est déjà en route.

En novembre, l’OMS a annoncé avoir pris “un certain nombre de mesures avec les entreprises technologiques pour garder une longueur d'avance13.”

Parmi ces mesures, il y a bien évidemment une relation étroite entretenue avec les médias ainsi qu’un certain contrôle de leur contenu, pour mieux chasser la désinformation.

Elle cite notamment comme exemple, “la suppression de 850 000 vidéos YouTube liées à des informations erronées ou trompeuses sur le COVID-19 entre février 2020 et janvier 202114.”
Désormais, l’OMS a également accès à des systèmes de signalement accélérés, c’est-à-dire qu’elle pourra signaler et faire supprimer très rapidement des contenus “qui enfreignent la politique15”.

En plus de cela, elle souhaite collaborer avec les pays pour développer une sensibilisation et encourager les citoyens à dénoncer “des contenus faux ou trompeurs16”.

Bonjour la chasse aux sorcières si chacun peut y aller de son jugement !

Sincèrement, je trouve que tout ceci n'augure rien de bon.

Un discours encore plus uniforme et contrôlé, une vérification et une chasse renforcées de tout ce qui sortirait du moule…

Ne sommes-nous donc plus assez intelligents pour faire la part des choses par nous-mêmes ?

Et surtout à quel moment, une organisation chargée de la promotion de la santé à l’échelle mondiale, depuis bientôt 80 ans, devient un organe de censure massive sur internet ?

Je crains que l’OMS ne se trompe de cible ici…

Prenez soin de vous,

Thibaut Masco de Santé Non Censurée

P.S. : Et vous, que pensez-vous de tout ceci ? Votre avis m’intéresse, cliquez ICI pour me laisser votre opinion.
Recommandé pour vous :
Sources : 
[1] Covid : YouTube supprimera les contenus affirmant que les vaccins sont «dangereux pour la santé» — RT en français
[2] Twitter, Facebook et Youtube censurent une vidéo vantant la chloroquine partagée par Donald Trump — RT en français
[3] Facebook to remove false claims about Covid vaccines | Facebook | The Guardian
[4] Covid-19 : un million de vidéos retiré par YouTube pour "désinformation dangereuse" | LCI
[5] YouTube to remove misinformation videos about all vaccines | YouTube | The Guardian
[6] YouTube Bans Anti-Vaccine Misinformation - The New York Times (nytimes.com)
[7] https://www.who.int/europe/fr/news/item/01-09-2022-infodemics-and-misinformation-negatively-affect-people-s-health-behaviours--new-who-review-finds
[8] https://www.who.int/europe/fr/news/item/01-09-2022-infodemics-and-misinformation-negatively-affect-people-s-health-behaviours--new-who-review-finds
[9] https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/vaccines/safety/adverse-events.html
[10] https://www.lepoint.fr/sante/origines-du-covid-19-les-dernieres-avancees-de-l-enquete-28-09-2022-2491602_40.php#11
[11] https://www.who.int/europe/fr/news/item/01-09-2022-infodemics-and-misinformation-negatively-affect-people-s-health-behaviours--new-who-review-finds
[12] https://www.who.int/europe/fr/news/item/20-10-2022-collaboration-is-key-to-countering-online-misinformation-about-noncommunicable-diseases--new-who-europe-toolkit-shows-how
[13] https://www.who.int/teams/digital-health-and-innovation/digital-channels/combatting-misinformation-online
[14] https://www.who.int/teams/digital-health-and-innovation/digital-channels/combatting-misinformation-online
[15] https://www.who.int/teams/digital-health-and-innovation/digital-channels/combatting-misinformation-online
[16] https://www.who.int/teams/digital-health-and-innovation/digital-channels/combatting-misinformation-online

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