La patrie des droits de l'homme ! Sous la botte Macronarde c'est une ignominie permanente ! ( BV très en 😡😡😡😡)
La LDH Niort Deux Sèvres appelle au Rasemblement ce matin samedi 10 dec 2022 à 11h
devant la préfecture de Niort pour protester contre l'expulsion de Naré et de sa maman.
ci dessous le communiqué de presse des personnels du collège Emile Zola de Prahecq et l’Association des Parents d’Elèves
Communiqué de presse
Prahecq le 8 décembre 2022
Les personnels du collège Emile Zola de Prahecq et l’Association des Parents d’Elèves sont sous le
choc ! Aujourd’hui jeudi 8 décembre 2022, ils ont décidé une opération “collège mort”. Ils se
regrouperont devant la préfecture ce samedi 10 décembre 2022 à 11 heures.
Le 21 novembre 2022, nous, les personnels du collège Emile Zola de Prahecq avons appris que Naré, une
élève d’une classe de 5ème et sa maman étaient sous la menace d’une expulsion. Abasourdis par cette
information, nous avons immédiatement rédigé un courrier pour demander au cabinet de la Préfète que cette
décision soit revue et l’avons déposé à la préfecture le 23 novembre. Dans l’après-midi, nous rédigions un mail
pour solliciter une audience à la préfecture. Nous n’avons obtenu aucune réponse. Nous avons envoyé un mail
de relance le 2 décembre. En vain puisqu’à ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse à nos sollicitations !
Lundi 5 décembre nous avons été informés de la prise d’effet immédiat de l’expulsion avec une convocation à la
gendarmerie de Frontenay Rohan Rohan le soir à 23h pour un acheminement par les militaires à l'aéroport de
Bordeaux et un départ en avion le lendemain à 6h35 pour l’Arménie qu’elles ont quittée cinq ans auparavant.
Dans le document de la préfecture dont nous avons eu lecture, il est indiqué que Naré, étant mineure, n’a pas
l’obligation de quitter le territoire.
Cette nouvelle a provoqué une vive émotion et beaucoup de colère.
Comment des services de l'État peuvent-ils prendre de telles décisions ?
Doit-on accepter que cette enfant et sa maman soient séparées ?
Doit-on accepter de laisser cette famille repartir dans un pays où elles sont en insécurité ?
La communauté éducative du collège Emile Zola de Prahecq est écoeurée. Les enseignants, l’ensemble des
personnels, les parents d’élèves, les camarades, les voisins, les proches veulent que Naré puisse poursuivre sa
scolarité dans des conditions normales. Elle qui a surmonté tant de difficultés avec tant de courage, elle qui a
tant progressé, a le droit aux mêmes chances de réussite que les autres. Tout le monde souhaite que la France
reste pour elle la terre de ses espoirs, pas un État qui la traite comme une enfant indésirable. Car rien n’attend
Naré en Arménie. Elle est chez elle ICI.
Aujourd’hui, jeudi 8 décembre 2022, 100% des AESH, 100% des enseignants sont en grève et la communauté
éducative bénéficie du soutien massif des parents.
Pour rappel, Naré est arrivée en France le 26 octobre 2017 pour fuir une situation de violence. Sa mère et elle
ont tout quitté pour vivre dans un pays qui devait les protéger. Depuis, elles ont reconstruit leur vie à Marigny à
10 kilomètres du collège et montrent tous les signes d'une intégration totalement réussie. Elles ont tout fait pour.
Naré est épatante, elle n’a jamais ménagé ses efforts de collégienne, consciente de sa situation.
"Naré au collège de Prahecq, c'est une évidence", s’est exclamé un collègue à l'annonce de cette nouvelle.
Les personnels du collège, les parents d’élèves demandent à Mme la Préfète des Deux-Sèvres de revoir la
situation de Naré et de sa maman, d’annuler l’OQTF qui les vise et de permettre à cette jeune fille de poursuivre
ses études parmi nous.
Une pétition a été mise en ligne : https://chng.it/4c8bvvxsTt
Les personnels du collège Emile Zola de Prahecq et l’Association des Parents d’Elèves sont sous le
choc ! Aujourd’hui jeudi 8 décembre 2022, ils ont décidé une opération “collège mort”. Ils se
regrouperont devant la préfecture ce samedi 10 décembre 2022 à 11 heures.
Le 21 novembre 2022, nous, les personnels du collège Emile Zola de Prahecq avons appris que Naré, une
élève d’une classe de 5ème et sa maman étaient sous la menace d’une expulsion. Abasourdis par cette
information, nous avons immédiatement rédigé un courrier pour demander au cabinet de la Préfète que cette
décision soit revue et l’avons déposé à la préfecture le 23 novembre. Dans l’après-midi, nous rédigions un mail
pour solliciter une audience à la préfecture. Nous n’avons obtenu aucune réponse. Nous avons envoyé un mail
de relance le 2 décembre. En vain puisqu’à ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse à nos sollicitations !
Lundi 5 décembre nous avons été informés de la prise d’effet immédiat de l’expulsion avec une convocation à la
gendarmerie de Frontenay Rohan Rohan le soir à 23h pour un acheminement par les militaires à l'aéroport de
Bordeaux et un départ en avion le lendemain à 6h35 pour l’Arménie qu’elles ont quittée cinq ans auparavant.
Dans le document de la préfecture dont nous avons eu lecture, il est indiqué que Naré, étant mineure, n’a pas
l’obligation de quitter le territoire.
Cette nouvelle a provoqué une vive émotion et beaucoup de colère.
Comment des services de l'État peuvent-ils prendre de telles décisions ?
Doit-on accepter que cette enfant et sa maman soient séparées ?
Doit-on accepter de laisser cette famille repartir dans un pays où elles sont en insécurité ?
La communauté éducative du collège Emile Zola de Prahecq est écoeurée. Les enseignants, l’ensemble des
personnels, les parents d’élèves, les camarades, les voisins, les proches veulent que Naré puisse poursuivre sa
scolarité dans des conditions normales. Elle qui a surmonté tant de difficultés avec tant de courage, elle qui a
tant progressé, a le droit aux mêmes chances de réussite que les autres. Tout le monde souhaite que la France
reste pour elle la terre de ses espoirs, pas un État qui la traite comme une enfant indésirable. Car rien n’attend
Naré en Arménie. Elle est chez elle ICI.
Aujourd’hui, jeudi 8 décembre 2022, 100% des AESH, 100% des enseignants sont en grève et la communauté
éducative bénéficie du soutien massif des parents.
Pour rappel, Naré est arrivée en France le 26 octobre 2017 pour fuir une situation de violence. Sa mère et elle
ont tout quitté pour vivre dans un pays qui devait les protéger. Depuis, elles ont reconstruit leur vie à Marigny à
10 kilomètres du collège et montrent tous les signes d'une intégration totalement réussie. Elles ont tout fait pour.
Naré est épatante, elle n’a jamais ménagé ses efforts de collégienne, consciente de sa situation.
"Naré au collège de Prahecq, c'est une évidence", s’est exclamé un collègue à l'annonce de cette nouvelle.
Les personnels du collège, les parents d’élèves demandent à Mme la Préfète des Deux-Sèvres de revoir la
situation de Naré et de sa maman, d’annuler l’OQTF qui les vise et de permettre à cette jeune fille de poursuivre
ses études parmi nous.
Une pétition a été mise en ligne : https://chng.it/4c8bvvxsTt
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