Chère lectrice, cher lecteur,Se préparer à l’inéluctable n’arrête jamais le chagrin. Edson Arantes do Nascimento s’est éteint jeudi à 82 ans, des suites d’un cancer du côlon. Laurent Favre a trempé dans l’émotion et l’histoire sa délicate plume pour dresser du phénomène un portrait qui débute ainsi:
«Le football, cette religion païenne, a eu plusieurs dieux mais un seul roi, Pelé. Le roi est mort et personne ne s’écrie «Vive le roi!», parce qu’il n’y en aura plus d’autre après lui. Ce n’est pas une question de talent, de palmarès ou de record, mais de symbole: Pelé était le football. Pelé était le Brésil. Pelé était la Coupe du monde. Pelé était le génie et la simplicité du jeu. Pelé était la joie de taper dans un ballon.»
Pelé, que tout le monde connaît mais que si peu ont vu jouer, est de ces mythes qui traversent les âges, de ces pionniers qui ouvrent d’autres mondes, au-delà du sport. Il était, est et restera le plus grand. Il méritait bien ce vibrant hommage.
Bonne lecture,
– Julien Pralong, chef d’édition numérique |
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