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mardi 29 novembre 2022
ECONOMIE avec L'INVESTISSEUR TECH - Les fermetures "Zéro COVID" suscitent la fureur en Chine
ECONOMIE
Les fermetures "Zéro COVID" suscitent la fureur en Chine
Serez-vous surpris lorsqu'un robot se présentera sur le pas de votre porte ?
Une CBDC pour 1,4 milliard de personnes...
Les robots-taxis chinois se rapprochent de l'efficacité humaine...
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Passons maintenant au billet du jour.
Les événements qui se sont déroulés en Chine ces derniers jours contrastent fortement avec le week-end de Thanksgiving et l'excitation de la Coupe du monde de football au Qatar.
L'étincelle de ce qui est maintenant devenu une protestation généralisée a commencé dans un immeuble d'habitation à Urumqi, une ville située dans le territoire le plus au nord-ouest de la Chine, le Xinjiang.
On pense que plus de 20 personnes sont mortes brûlées après qu'un incendie se soit déclaré dans l'immeuble. En raison des politiques draconiennes du COVID-19, les habitants étaient littéralement enfermés dans leurs appartements et ne pouvaient pas fuir.
Chaque incendie est une tragédie, surtout ceux qui prennent des vies. Mais celui-ci était entièrement évitable, et tous le savaient. Ils savaient aussi qu'il aurait pu se produire n'importe où en Chine, où les citoyens sont physiquement enfermés chez eux dans un but de quarantaine.
Après presque trois ans de politiques inefficaces de "zéro COVID", le peuple chinois se défend enfin. Ce qui s'est passé à Urumqi a entraîné des protestations à Pékin, Shanghai, Wuhan, Guangzhou, Zhengzhou et dans d'autres villes.
Ces protestations ne sont pas toutes pacifiques.
Les cabines de test COVID-19 sont renversées, les portes sont arrachées, et les citoyens se défendent. Aucun soulèvement de cette ampleur n'a eu lieu en Chine continentale depuis la manifestation de la place Tiananmen en 1989. Espérons que le résultat final ne sera pas le même.
La réalité est que les gens sont en colère. Ils en ont assez. L'esprit humain a soif de liberté de mouvement et de liberté de pensée.
Et après trois ans, même la Chine connaît les faits, froids et durs. Pour toute personne âgée de moins de 75 ans, les chances de survie en cas d'infection par le COVID-19 sont supérieures à 99,9%. Pour les personnes en bonne santé, c'est encore plus élevé. Nous savons maintenant que le taux de mortalité lié à l'infection est à peu près le même que celui d'une grippe.
Pourtant, la Chine continue de poursuivre sa politique de zéro COVID. Tous les autres pays qui ont essayé ont abandonné. Taïwan, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont tous jeté l'éponge. Ces pays n'étaient pas des modèles de bonne politique ; ils étaient des exemples de ce qu'il ne fallait pas faire.
Leurs politiques draconiennes en matière de COVID n'ont fait que retarder l'inévitable. Tous ont connu les mêmes pics massifs d'infections et de décès liés au COVID-19, à mesure que le virus devenait plus infectieux. Rien n'a arrêté la propagation, y compris les médicaments expérimentaux du COVID-19 (appelés à tort "vaccins").
Et pourtant, la Chine semble tripler ses politiques.
Vous trouverez ci-dessous un exemple des camps de quarantaine massifs qui continuent d'être construits dans toute la Chine. Celui-ci peut détenir 48 000 personnes. Pouvez-vous imaginer être enfermé dans ces minuscules cabines pendant des semaines ? Séparés de leurs amis et de leur famille. Sans aucun but.
La réalité est que ces politiques n'ont rien à voir avec le COVID, mais avec le contrôle.
Même la couverture de la Coupe du monde au Qatar a été soigneusement éditée par le radiodiffuseur d'État chinois. Les images des supporters enthousiastes - et sans masque - qui encouragent leurs équipes sont montées et remplacées par des gros plans de joueurs, d'entraîneurs ou d'autres images.
"Ils" ne veulent pas que les citoyens chinois voient que le monde a évolué depuis COVID. Pour certains, nous préférons oublier tout cela et passer à autre chose. Mais pour beaucoup d'autres, nous ne pouvons pas les laisser oublier, car nous sommes obligés de faire face aux conséquences de ce qui nous a été imposé.
La pire chose qui puisse arriver à l'Occident à la suite de tout cela, ce sont de nouveaux retards dans la chaîne d'approvisionnement dus aux protestations et au chaos. Déjà, le fabricant sous contrat d'Apple pour ses iPhones - Foxconn - a connu des perturbations majeures sur son site de production de Zhengzhou, qui entraîneront une pénurie de six millions d'iPhones cette année.
Qui se soucie de la pénurie d'iPhones ? Certainement pas moi. Je suis heureux d'attendre.
Je suis bien plus préoccupé par les conditions de travail répressives imposées aux employés de Foxconn en raison de ces restrictions COVID-19.... quelque chose dont Apple voudrait nous faire croire qu'elle s'en soucie profondément.
Je suis encore plus préoccupé par une réédition du massacre de la place Tiananmen. L'explosion de courage du peuple chinois en ce moment est impressionnante et fait plaisir à voir. Nombreux sont ceux qui demandent publiquement au président Xi Jinping de se retirer, ce qui était auparavant impensable.
Si l'on soumet une chose à une pression suffisante pendant une période assez longue, des fissures se forment. C'est ce qui se passe en ce moment même. Et le monde entier observe.
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Une percée de l'IA dans l'apprentissage par imitation...
Cette année, la course entre les géants de l'intelligence artificielle (IA) tels que DeepMind, Nvidia, Tesla, Google AI, Meta et OpenAI a été passionnante. Toutes les semaines, une percée majeure a été réalisée dans les applications de cette incroyable technologie.
Cette fois, il s'agit d'une percée dans ce qu'on appelle l'apprentissage par imitation d'OpenAI. L'apprentissage par imitation est exactement ce qu'il semble être : une IA qui apprend en imitant.
OpenAI a choisi de développer une IA pour jouer au jeu massivement populaire Minecraft. C'était une bonne cible, avec plus de 100 millions d'utilisateurs et une quantité apparemment infinie de parties disponibles sur YouTube.
Vaste collection de vidéos de Minecraft
Source : technologyreview .com
C'est important, car les vidéos sont un outil utile pour l'apprentissage d'une IA - de la même manière que les humains apprennent en regardant des vidéos sur YouTube.
L'équipe d'OpenAI a d'abord engagé des humains pour jouer et enregistrer 2 000 heures de Minecraft tout en annotant leurs frappes au clavier parallèlement à l'enregistrement vidéo. Ensuite, l'équipe a utilisé une autre IA - un réseau neuronal - pour "regarder" et annoter 70 000 heures de vidéos de Minecraft collectées sur YouTube.
Une fois que l'équipe a eu son ensemble d'entraînement de vidéos annotées, elle a développé son IA pour Minecraft, qui est maintenant l'IA la plus avancée capable de jouer à Minecraft.
Minecraft est un défi unique car, contrairement à la plupart des applications de l'IA qui ont un objectif final clair, Minecraft est un jeu ouvert. Il s'agit donc d'un défi d'IA plus important.
Mais les implications de ce type d'apprentissage par imitation sont incroyables et deviendront très pertinentes l'année prochaine.
Lorsque je pense à un large éventail de tâches générales pour lesquelles un bras robotique ou un robot humanoïde adroit pourrait être utile, l'apprentissage par imitation est parfaitement logique.
Que ce soit à la maison ou sur le lieu de travail, imaginez pouvoir montrer à un robot doté d'une IA la ou les tâches qu'il doit effectuer. L'IA pourrait apprendre en regardant. Ensuite, elle pourrait compléter cet apprentissage en allant sur Internet pour trouver du matériel d'apprentissage supplémentaire, et bientôt maîtriser n'importe quelle tâche donnée.
C'est ce qui rend l'annonce d'OpenAI si incroyable. C'est le début de la capacité des robots à apprendre en regardant, plutôt qu'en passant par des semaines de programmation et de tests.
Et avec le robot à intelligence artificielle Optimus de Tesla en cours de développement - je prédis que nous verrons un modèle précommercial d'ici le quatrième trimestre de 2023 - le moment ne pourrait pas être mieux choisi pour des percées dans ce type d'intelligence artificielle.
Imaginez que vous puissiez montrer à un robot comment faire ses courses au supermarché pour préparer les marchandises à livrer à domicile. Ou encore former des robots de livraison UPS, FedEx et Amazon pour qu'ils transportent les colis des camions jusqu'aux portes des consommateurs.
Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir des robots humanoïdes travailler autour de nous et avec nous tous les jours.
Et ces robots pourraient aussi prendre place dans des mondes virtuels.
Le secteur du métavers fait partie des tendances à forte croissance avec un potentiel énorme.
Ce projet pilote d'une CBDC mènera probablement à quelque chose de plus inquiétant...
La multiplication des annonces concernant les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) est clairement un signe de ce qui s'annonce. Il s'agit également d'un phénomène dont nous devrions tous nous préoccuper.
L'Inde a connu un mois important, puisqu'elle a testé sa propre CBDC - une roupie numérique - pour des opérations de gros.
Elle a commencé par utiliser la roupie numérique pour les transactions secondaires de titres publics. Ensuite, elle s'est associée à neuf banques - dont huit indiennes - pour tester les transactions de banque à banque, ainsi que les transactions transfrontalières.
Mais ce qui va suivre est révélateur. Le mois prochain, l'Inde commencera son pilote de sa CBDC pour les particuliers.
Le pilote commencera avec les huit banques, et chaque banque impliquera entre 10 000 et 50 000 participants de détail. À terme, le " pilote " concernera toutes les banques commerciales de l'Inde.
Comme pour la plupart des mises en œuvre des CBDC, les utilisateurs et les commerçants téléchargeront un portefeuille numérique pour stocker les roupies numériques. Les consommateurs pourront "télécharger" des roupies numériques de la même manière que nous retirons aujourd'hui de l'argent de nos comptes à partir d'un guichet automatique. Il n'est pas nécessaire de se rendre à un guichet automatique.
Et bien que la technologie soit fantastique et pratique, le résultat final sera malheureusement un État de surveillance où le gouvernement aura la possibilité de voir et de taxer chaque transaction - et pire, de contrôler les dépenses sur la base de scores de crédit social qui perpétuent encore plus les politiques monétaires irresponsables.
Baidu est sur le point d'étendre une activité très rentable...
L'équivalent chinois de Google - Baidu - a fait encore plus de progrès sur les services de transport autonome que Waymo, la division de conduite autonome de Google.
La présentation des résultats du troisième trimestre de Baidu a révélé des chiffres impressionnants du service de covoiturage autonome de Baidu, Apollo Go.
Véhicules Apollo Go à Pékin
Source : Visual China Group
À Beijing, Shanghai et Guangzhou, les taxis autonomes de Baidu ont effectué plus de 15 courses par jour, en moyenne. Il s'agit d'un chiffre important, car il est similaire à celui d'un conducteur humain travaillant pour un service de covoiturage dans le cadre d'un service régulier.
Outre l'efficacité opérationnelle, les trajets autonomes de Baidu ont augmenté de plus de 300 % d'une année sur l'autre, et la société a effectué plus de 474 000 trajets autonomes.
Ce sont des chiffres impressionnants à grande échelle. Et Baidu a maintenant l'autorisation de commencer à tester le service sans conducteur de sécurité sur le siège avant. C'est l'étape finale vers un service de covoiturage rentable : supprimer le conducteur humain.
Mais la plus grande faiblesse de Baidu réside dans son logiciel. L'IA de Baidu a été préprogrammée pour travailler dans des zones géofréquentées, un peu comme Waymo a été conçu pour le faire. Il est remarquable de constater à quel point les approches des deux entreprises ont été similaires.
Il en résulte une conduite hautement fonctionnelle et sûre dans une zone de service prédéterminée. Généralement, cela a du sens pour les services de covoiturage qui ont tendance à être ciblés sur les grandes zones métropolitaines.
Mais c'est clairement une lacune, car le logiciel n'est pas conçu pour naviguer dans des rues qu'il ne connaît pas forcément. C'est pour cela que le logiciel de conduite autonome complète (FSD) de Tesla est conçu. Il n'a pas besoin d'être préprogrammé avec des cartes très détaillées et une zone de service prédéfinie.
C'est le grand défi de la conduite autonome, et Tesla est la seule entreprise à l'avoir compris.
Et nous pouvons en bénéficier.
Ma façon préférée d'investir dans la tendance des véhicules autonomes est de passer par les fournisseurs qui vendent la technologie de base à ces entreprises. Et si nous voulons nous exposer à la technologie de conduite autonome, il y a une société, en particulier, que je recommande.
PS : Avant de vous laisser, je vous partage une énigme :
Ni les océans, ni les montagnes…
Ni les frontières, les gouvernements ou même la CIA…
PERSONNE ne peut arrêter ce courant invisible qui envahit le monde entier.
Ça se transmet à toute vitesse.
Et ça passe par la moindre fissure.
Dans toutes les couches de la population.
Même les endroits les plus reculés d’Amérique du Sud.
Et il est désormais trop tard pour y échapper.
Ce n'est pas un virus, mais il se répand de la même manière... Si vous n'avez pas encore trouvé la réponse, suivez ce lien pour en savoir plus.
Jeff Brown Rédacteur en chef de l'Investisseur Tech
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