C’est du deux poids-deux mesures d’une pureté fantastique… Et ça en dit long sur le traitement médiatique du conflit. Parenthèse terminée.Confusion à tous les étagesLa vérité, c’est qu’on ne sait rien.
Depuis le début de la guerre chacun se perd en conjectures, avec une obsession récurrente : savoir à tout prix qui sont les gentils et qui sont les méchants.
Mais vous le savez comme moi, le prisme « bisounours » ne fonctionne pas.
En matière de relations internationales, il n’y a pas de gentils, il y a des intérêts.
Du strict point de vue des intérêts, on peut penser que les USA veulent récupérer définitivement le marché européen pour livrer leur GNL.
Forcer la rupture nette en faisant sauter les gazoducs.
Les Russes, sur le papier, viennent de perdre leurs gazoducs inutilement, et peut-être pour de bon (on ignore à l’heure actuelle s’ils peuvent être réparés).
Mais on peut opter aussi pour un autre scénario : puisqu’il est évident que les USA ont davantage de raisons que la Russie de faire sauter les gazoducs, ça pourrait être un coup des Russes… qui feignent l’indignation et exigent une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Histoire de diviser l’Occident, de faire douter l’Europe de la bienveillance de son grand frère américain… Ou de mettre l’Union Européenne à genoux…
Vous voyez : on ne peut pas savoir.
Se perdre en conjectures ne sert à rien.
D’autant que même la réalité physique des choses est discutée : certains affirment que des navires russes ont été aperçus près du lieu des explosions et d’autres ont vu des navires américains !
J’attends maintenant qu’un témoignage évoque la présence de Nessie, le monstre du Loch Ness, à proximité de NordStream 2.
Plus sérieusement : prenez garde aux fake news, mais aussi à ceux qui prétendent les « débunker ». Faites-vous un avis propre, ne suivez aveuglément personne (moi y compris).
N’oubliez pas qu’il n’y a pas de gentils, que des intérêts.
Amicalement,
Marc Schneider |
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