« J’ai toujours aimé écrire comme on prend la route. C’est paradoxal pour le sédentaire, voire l’agoraphobe que je suis, mais écrire est ma façon de prendre le grand air, ce qui revient à aller à la rencontre de ce que je ne connais pas. Tout ce livre est effectivement une promenade rêveuse, et en même temps ce rêve mène au plus près du réel. Je rêve toujours d’accéder à une écriture qui, tout en étant heureuse, n’oublie rien du malheur des hommes, ne soit pas uniquement ni premièrement distrayante, mais d’abord éclairante. »
« Christian Bobin est un orpailleur. Toute sa vie, il a cherché de l’or dans les mots, les ruines, les regards, le ciel et les coquelicots. Et il continue de chercher, certains jours sous le soleil, avec un grand sourire, d’autres dans l’épreuve et dans la nuit. Un récit lumineux. »
Sébastien Lapaque, Le Figaro Littéraire
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