Jeunes gens prenez garde aux choses que vous dites.
Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes !
👏 Un peu de poésie, avec André Dussollier
VICTOR H.
Je devrais m'appliquer à suivre ce conseil de l'homme pour lequel j'ai la plus grande admiration : Victor Hugo.
Mais j'ai en moi un Cyrano ardent, l'intégrité décrite par Rostand qui me fait oublier trop souvent ce bon vieil Hugo.
Je ne sais rester silencieux face aux imposteurs, aux lâches, aux corrompus et aux cyniques. Je ne peux les laisser tranquilles et continue de rêver qu'il serait fort utile que nous soyons plus nombreux, à oublier nos nombrils soyeux pour enfin accomplir l'ambition la plus chère aux yeux de Victor :
Voir la misère détruite.
Tant qu'elle sera là sous les nôtres, il faudra nous souvenir des mots et du mal qui n'existe qu'en raison de notre incapacité à agir.
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"Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société tout entière ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu !
Je devrais m'appliquer à suivre ce conseil de l'homme pour lequel j'ai la plus grande admiration : Victor Hugo.
Mais j'ai en moi un Cyrano ardent, l'intégrité décrite par Rostand qui me fait oublier trop souvent ce bon vieil Hugo.
Je ne sais rester silencieux face aux imposteurs, aux lâches, aux corrompus et aux cyniques. Je ne peux les laisser tranquilles et continue de rêver qu'il serait fort utile que nous soyons plus nombreux, à oublier nos nombrils soyeux pour enfin accomplir l'ambition la plus chère aux yeux de Victor :
Voir la misère détruite.
Tant qu'elle sera là sous les nôtres, il faudra nous souvenir des mots et du mal qui n'existe qu'en raison de notre incapacité à agir.
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"Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société tout entière ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu !
Vous n'avez rien fait, j'insiste sur ce point, tant que l'ordre matériel raffermi n'a point pour base l'ordre moral consolidé !"
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