LE BRIEFING Samedi 28 mai 2022 |
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Chère lectrice, cher lecteur,A Paris, des maillots rouges ont fait leur apparition ces derniers jours dans les allées de Roland-Garros. Le temps d’un week-end, les Internationaux de France de tennis s’apprêtent à laisser la vedette aux supporters de Liverpool et du Real Madrid (moins repérables avec leur tenue blanche), qui envahissent Paris avant de converger samedi vers Saint-Denis, où se disputera en soirée la finale de la Ligue des champions.
La même occasion avait réuni les mêmes équipes dans la même ville en 1981. La finale de la Coupe d’Europe était alors une affiche de milieu de semaine qui n’intéressait que les initiés et effrayait les riverains. Quarante ans plus tard, l’événement passionne des milliards de téléspectateurs, brasse des centaines de millions d’euros, attire des myriades de touristes, fait tourner l’hôtellerie, les bars, le marché noir.
Le jeu lui-même a changé. La finale de 1981 avait été comme celles de son époque: fermées et minimalistes. Le football est devenu un grand spectacle, une sorte de blockbuster puisque ce samedi est aussi le jour de l’annonce du palmarès du Festival de Cannes. Les joueurs s’y préparent comme des artisans, peaufinant le moindre détail, chacun organisant autour de lui une petite PME regroupant diverses compétences: nutrition, récupération, soins, préparation physique, préparation mentale, analyse vidéo.
Bonne lecture et bonne finale
– Laurent Favre, responsable de la rubrique Sport |
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A BERNE ET DANS LES CANTONS |
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