LE BRIEFING Samedi 02 avril 2022 |
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 Chère lectrice, cher lecteur,La nouvelle secrétaire d’Etat aux Migrations, Christine Schraner Burgener, incarne désormais la Suisse solidaire s’apprêtant à accueillir près de 50 000 réfugiés victimes de la guerre en Ukraine. Agée de 57 ans, cette juriste spécialiste du droit international ne craint pas les défis. Avant de reprendre la tête du Secrétariat d’Etat aux migrations, elle avait été l’envoyée spéciale de l’ONU au Myanmar, où elle a dû jouer les médiatrices, tantôt discrète, tantôt plus visible à l’heure de dénoncer le coup d’Etat des militaires.
Chaleureuse et empathique, cette diplomate cinq étoiles de la Confédération prend le temps d’écouter ses interlocuteurs. Dès l’arrivée des premières Ukrainiennes – ce sont souvent des femmes seules avec leurs enfants –, en Suisse, elle a sillonné la Suisse pour visiter les centres d’enregistrement et connaître la réalité du terrain. Les défis sont immenses: offrir un toit dans l’urgence, puis intégrer ces réfugiés dans le monde du travail même si celles et ceux-ci n’ont qu’une idée en tête: regagner leur pays au plus vite.
Dans la grande interview qu’elle accorde au Temps, Christine Schraner Burgener se réjouit de l’actuelle vague de solidarité en Suisse, revient sur ses missions du passé et raconte son combat pour l’égalité au sein du Département fédéral des affaires étrangères. Bonne lecture!
Bonne lecture!
– Michel Guillaume, Correspondant au Palais fédéral |
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A BERNE ET DANS LES CANTONS |
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A Saint-Etienne, le lent retour au passé glorieuxJadis fleuron industriel, la cité stéphanoise a subi les crises des années 1980 et 1990. Elle a, plus récemment, été un bastion du mouvement des Gilets jaunes. Aujourd’hui appauvrie, elle se reconstruit en misant sur le design. Portrait, en pleine campagne présidentielle |
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L’évacuation avortée de Marioupol Vendredi, quelques évacuations auraient été effectuées. Mais tout restait très volatil. Entre 100 000 et 160 000 civils sont pris au piège du siège tenu par les forces russes |
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Viktor Orban, la grande ambiguïté européenne Le premier ministre hongrois est donné à nouveau gagnant par les sondages, à la veille des législatives de ce dimanche 3 avril. Ses attaques contre Bruxelles, hier diabolisée, ont fait place aux appels à la solidarité européenne |
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E-Estonia, l’Etat digital total Depuis son indépendance en 1991, le pays balte a fait le choix du tout numérique. Trois décennies plus tard, il poursuit son développement dans tous les secteurs. Quand la seule idée de la paperasse rebute... |
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Tous inégaux devant l’inflationÉDITORIAL. Avec notre franc fort, nos services publics et nos salaires, nous sommes bien équipés pour absorber la surchauffe énergétique en cours. Mais à long terme, les bas revenus vont souffrir d’une inflation qui est partie pour durer |
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Poutine est un symptôme, et non la maladie OPINION. Il y a un abîme entre le monde moderne et la majorité de mes compatriotes, constate l’écrivain russe Mikhaïl Chichkine. La majorité continue d’exister dans un passé patriarcal, où la tribu a toujours raison et où on ne peut pas désirer la mort d’un mauvais tsar |
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Notre instant Dewaere Deux grosses baffes. Deux époques. Patrick Dewaere loin des caméras en 1980 et, il y a quelques jours, Will Smith en pleine lumière |
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Guerre nucléaire: concevoir l’inconcevable? OPINION. Le financement de la production d’armes de destruction massive doit cesser immédiatement!, écrit Marc Chesney, professeur à la faculté d’économie de l’Université de Zurich et auteur du livre «La crise permanente» |
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Poker gazier entre Moscou et l’EuropeVladimir Poutine veut obliger les pays «inamicaux» envers la Russie, dont la Suisse, à payer leur gaz russe en roubles, les poussant à utiliser des institutions financières russes sous sanction. Réactions contrastées dans le continent |
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Lamborghini face au défi de l’électrification Le constructeur de bolides italiens va investir 1,8 milliard d’euros pour lancer ses premiers modèles hybrides à partir de 2023, et produire son premier véhicule électrique dans la deuxième moitié de la décennie. Son patron Stephan Winkelmann explique cette révolution |
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Un tableau de bord pour surveiller l'économie suisseLe Temps lance son tableau de bord. Un concentré de statistiques historiques et comparatives qui offre une vision globale de l'état de santé économique de notre pays. Les chiffres de l'inflation, du chômage, du PIB, des exportations et des nuitées hôtelières y sont et y seront constamment mises à jour |
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