"Emmanuel Macron veut empêcher que l'élection présidentielle se déroule dans la sérénité. Comment interpréter différemment le discours du lundi 12 juillet au soir dans lequel le Président a annoncé la vaccination obligatoire pour les soignants, la généralisation du recours au pass sanitaire et ouvert la perspective d'une restriction des droits des "non vaccinés"? Au point que l'on se demande si le président ne cherche pas à mettre en place un système où seuls les vaccinés aient accès aux bureaux de vote en avril 2022. A court terme, le Président a obtenu ce qu'il recherchait sans doute: le silence de ses opposants déclarés." Malheureusement nous n'avons pas un mot à changer à ce que nous écrivions dans notre dernier numéro avant la pause estivale. Alors que 400 000 personnes au moins ont manifesté tous les samedis depuis le 17 juillet, les (éventuels) challengers du Président à droite apparaissent incapables de comprendre que l'affrontement du printemps prochain n'opposera pas des personnes ou des partis mais ennemis et défenseurs de la démocratie. Les droites ont l'occasion historique de brandir le drapeau des libertés contre le "fascisme gris" d'Emmanuel Macron. Le feront-elles? |
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