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jeudi 30 septembre 2021
La santé avec Olliscience - - Cannibalisme au coeur de votre cerveau
La santé
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Cannibalisme au coeur de votre cerveau
Cher membre Olliscience,
Impossible pour vous d’y échapper, la nourriture trop sucrée et pleine de mauvais gras nous entoure.
Depuis de nombreuses années, le corps encaisse mal ces nouvelles habitudes alimentaires héritées de l’industrialisation. Et ça se voit au niveau de notre silhouette.
Mais pas que…
Votre alimentation va influer la santé d’organes vitaux comme le cerveau. Et dans ce cas, elle peut même jouer un rôle sur votre santé mentale :
influer sur vos décisions
votre comportement
et nos capacités cérébrales
Et tout a commencé avant que vous ayez votre libre arbitre...
Vous êtes conditionné par l’alimentation avant même votre naissance
Le cerveau se façonne avant même de naître. Cela commence par l’alimentation de la mère quelques mois avant la grossesse qui déterminera grandement le cerveau du foetus puis de l’enfant1.
Une étude sur des femmes enceintes montre que celles qui ont consommé essentiellement de la junk food ou des produits transformés (boissons sucrées et autres snacks) avaient ensuite des enfants plus susceptibles d’être agressifs, colériques et capricieux2.
Les chercheurs ont établi scientifiquement un lien direct entre l’alimentation de la mère, la santé psychique de l’enfant et les problèmes d’humeur.
On en conclut donc que ce qui vous passe par la tête, dépend aussi de ce que vous mettez dans votre assiette !
Votre cerveau qui rétrécit ? C’est possible !
S'il est évident de nos jours que la malbouffe et une alimentation trop riche en lipides et glucides peuvent faire grossir, il y a pire... Cela peut aussi faire rétrécir votre cerveau2 !
Une alimentation riche en gras et en sucre conduit à des modifications des parties du cerveau utilisées notamment pour la mémoire.
En quelque sorte cette consommation “reprogramme” le cerveau et le fait rétrécir3 !
Une question alors, me vient en tête : comment la nourriture est-elle capable d’interférer avec nos fonctions cognitives ?
Voyons ça maintenant.
Déclin cognitif : nous sommes tous concernés
Plusieurs carences alimentaires peuvent directement impacter le cerveau. C’est le cas des oméga-3 par exemple.
Le cerveau est le 2e organe, le plus riche en oméga-3.
Mais s’ils sont indispensables à son bon développement, l’organisme ne les fabrique pas de lui-même4.
Il faut une source d’approvisionnement externe, qui passe par l’alimentation.
Un fait alarmant mais ô combien révélateur, 9 personnes sur 10 sont carencées en France, du fait d'habitudes alimentaires moins riches en cet acide gras essentiel5.
Il y a fort à parier que vous soyez concerné par cette carence !
Les oméga-3 s’incorporent dans les membranes des neurones pour les rendre plus flexibles et favoriser la connexion entre eux. La quantité d’oméga-3 qui rentre dans le cerveau est de ce fait cruciale pour le bon fonctionnement des neurones6.
Mais si vous en manquez, la connexion entre les neurones est de moins en moins performante et fait apparaître des anomalies au niveau du cerveau7.
Résultats : vous risquez de développer de l’anxiété, des difficultés de concentration, d’apprentissage ou de mémoire...
Priver le cerveau d’oméga-3 c’est donc prendre un gros risque !
D’autant plus qu’en vieillissant, l'assimilation des oméga-3 dans le cerveau est encore moins efficace. Autrement dit, plus on vieillit, plus il faut en consommer.
C’est d’ailleurs la même chose avec la vitamine B3. Des études ont démontré qu’un déficit en vitamine B3 peut entraîner davantage d’agressivité chez l’individu.
Votre cerveau s’autodétruira dans…3...2...1...
Une alimentation trop riche peut interférer avec l'hippocampe qui est la zone du cerveau où se gère l’apprentissage et la mémoire9.
Il existe une corrélation entre la taille de l'hippocampe et l’alimentation ainsi qu’avec celle de la matière grise et la matière blanche10.
4 jours de malbouffe suffisent à altérer les fonctions cognitives qui dépendent de l'hippocampe11 !
Manger trop gras et trop sucré provoque une réaction inflammatoire qui déboussole le système immunitaire touchant ainsi les tissus graisseux jusqu’aux neurones.
À tel point que certaines cellules immunitaires du cerveau, les microgliales, se mettent à dévorer les neurones.
Cela nuirait forcément au bon fonctionnement du cerveau.
Heureusement, tout n’est pas perdu !
Le menu idéal pour notre cerveau reste difficile à établir mais un régime diversifié et équilibré est fortement préconisé.
Limitez au maximum les produits transformés et les glucides et préférez les fruits et légumes qui contiennent des polyphénols. C’est à ce jour la meilleure recette pour soutenir ses facultés mentales.
Soyez bien attentif à mon message de demain : je vous révélerai un régime à base de polyphénols et de vitamines pour soutenir votre cerveau.
En plus, je vous concocte une surprise de taille qui vous permettra enfin d’améliorer vos performances cérébrales (mémoire, apprentissage, concentration) et lutter contre le déclin cognitif lié au vieillissement.
Nous sommes ce que nous mangeons, alors mangeons bien !
Portez-vous bien,
P.S. : Pour rappel, une liste des aliments à privilégier pour soutenir vos fonctions cognitives ainsi que les apports journaliers recommandés (car un sous-dosage tout comme un sur-dosage sont contre productifs).
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