 Chère lectrice, cher lecteur,Hier, l’infirmière qui s’apprêtait à me piquer était également chargée d’énumérer les possibles effets secondaires du vaccin. Elle en connaissait une liste d’autant plus complète qu’elle n’avait pas elle-même l’intention de se faire vacciner.
Que dit l’adage? Que les cordonniers sont les plus mal chaussés? Il pourrait aussi rappeler que c’est chez les soignants que l’on trouve beaucoup de sceptiques face à la vaccination. Le taux relativement bas de personnel vacciné dans les hôpitaux romands interroge.
Les chiffres par catégorie de soignants ne sont pas divulgués, mais pour ce qui est du vaccin contre la grippe, le taux de médecins vaccinés tourne autour de 70% tandis qu’il stagne à 30-40% chez les infirmières. «Les infirmières et infirmiers sont les plus réticents, c’est le cas dans tous les hôpitaux», nous répond-on au réseau hospitalier neuchâtelois. Les services ayant le plus accès à l’ésotérisme et à la médecine naturelle sont ceux qui ont le moins de personnel vacciné.
Certains pays ont franchi le pas d’imposer la piqûre au personnel de leurs hôpitaux, certains le souhaitent en Suisse, d’autres militent pour la pédagogie.
Bonne lecture!
– Aïna Skjellaug, |
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